Andréa Menut est née à Mortagne-au-Perche en 1941.
Arrivée à Alençon en 1947, elle a effectué toute sa carrière à la Banque de France.
Après trente-deux ans de secrétariat de direction, elle s’adonne à la peinture, principalement à l’aquarelle, avec talent.
Passionnée de musique, elle joue du piano depuis l’âge de sept ans, et a pratiqué le théâtre.
Le Code bleu est son premier roman.
« Initialement devoir de mémoire, en souvenir de mon père, résistant au sein du réseau Hector, et mort en déportation en 1943, je me suis prise au jeu de l’écriture.
L’existence avérée d’un « code » non trouvé par la gestapo lors de ses perquisitions, m’a entraînée à m’appuyer sur l’Histoire – avec un grand H – pour donner vie, dans un roman fictif, à un code sans destin. »
Andréa Menut
Le Code bleu : L’Énigme du réseau Hector
Éditions De l’Ornal
En ce soixante-dixième anniversaire de la libération des camps de concentration en 1945 et au moment où peu de survivants peuvent encore témoigner de l’horreur subie, Andréa Menut s’est sentie dans l’obligation de rendre hommage à son père.
André Menut fut l’un des premiers, dans l’Orne, à Mortagne-au-Perche, à faire partie du réseau Hector dès le second semestre de 1940. Première organisation de résistance apparue en Basse-Normandie, ce réseau jouera un grand rôle avant d’être démantelé suite à une trahison en 1942. André Menut laissera sa vie au camp du Struthoff en novembre 1943.
À partir de l’énigme d’un code véritablement non retrouvé par la Gestapo chez André Menut à Mortagne, l’auteur nous convie dans ce beau roman de pure fiction – qui n’a pas d’ambition historique – à imaginer l’inventivité des Résistants pour tenter de faire passer à Londres les renseignements essentiels qui contribueront à la victoire des Alliés.
Sa formation musicale n’est pas étrangère à son inspiration. Andréa Menut, dans Le Code bleu, nous guide avec beaucoup de délicatesse vers une résolution possible d’une véritable énigme.