Quilliet Catherine

Catherine Quilliet article complet


 

Catherine Quilliet est physicienne à Grenoble. La Fuite est un art lointain est son premier recueil de nouvelles.

« À jeun, elle est composée d’environ 39 kg d’eau, 9 kg de carbone, 1,6 kg d’azote et de quelques autres éléments indéterminés. Forte d’un statut féminin qui lui confère une espérance de vie d’encore au moins 40 ans (nonobstant une probabilité de décès de cinq sur dix mille dans les douze mois à venir, ce qui reste tout de même trois fois moins élevé que pour un homme), elle compte profiter de ce précieux temps pour devenir aussi prolifique que Balzac et Enid Blyton réunis, tout en perfectionnant ses techniques « d’upcycling » ».

 


 

La fuite est un art lointain, de Catherine Quilliet, éditions Paul & MikeLa fuite est un art lointain
Éditions Paul & Mike – 2015

 

« J’avoue avoir éprouvé comme un sentiment d’accablement en découvrant que les habitants de Nanisivik n’étaient en fait que des ouvriers du BTP déplacés en milieu extrême, masculins, résignés, et sans rien de commun avec les territoriaux à l’hospitalité conjugale réputée dont j’avais espéré les largesses. »

Soldat égaré en pleine guerre du Kosovo, pharmacien du grand large, guitariste obstiné : les anti-héros de La fuite est un art lointain naviguent en eaux troubles. Éparpillés de l’Alaska à Fukushima et de Boston à Clermont-Ferrand, ils ont en commun la volonté ou la nécessité de fuir : fuir l’ennemi intérieur, le danger imminent, un passé douloureux ou, tout simplement, les flics.

À travers chacun de ces destins contrariés, la quête d’un ailleurs mène à l’imprévu.

Grâce à une écriture précise et désenchantée, Catherine Quilliet nous invite dans cette danse du malaise où un léger décalage, un jour, fait tout basculer.

 


 

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Interview de Catherine Quilliet sur lelitteraire.com

Critique de La Fuite est un art lointain sur lelitteraire.com