Les soirées

Sankara n'est pas mort

AFfiche du film Sankara n'est pas mort de Lucie Viver

Film de Lucie Viver

Mercredi 14 octobre 2020 — 20 h 30
Planet'Ciné
Tarif Planet'Ciné (ou Ciné-Cité sur abonnement)



Dans ce road-movie à travers le Burkina Faso, Lucie Viver signe un premier film subtil réalisé en compagnie de son ami poète.
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. D'espoirs en désillusions, il met à l'épreuve la poésie face aux réalités d'une société en pleine transformation.

Film proposé au cinéma Planet’Ciné, en partenariat avec l’association Ciné-cité.

 


 

En savoir plus sur la réalisatrice, Lucie Viver :

Après des études d’histoire et de philosophie, Lucie Viver travaille comme assistante de réalisation. Elle a notamment collaboré aux films d’Otar Iosseliani, de Mati Diop et de Rabah Ameur-Zaïmèche. En 2013, elle est sélectionnée pour suivre l'atelier scénario de la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son).

Elle développe ensuite plusieurs projets de documentaires et de fictions et en 2019 réalise Sankara n'est pas mort. À l'origine du film, il y a l'amitié entre la réalisatrice et une institutrice partie vivre au Burkina Faso. Là-bas, c'est pour Lucie Viver la rencontre avec un pays dont elle ne sait rien et où quinze jours de « tourisme amélioré » suffisent à éveiller sa curiosité. Il y a la rencontre de Burkinabés hostiles au pouvoir de Blaise Campaoré, en place depuis le coup d'état de 1987 quand le président Sankara fut assassiné.
Parmi ces indignés croisés au cours de son séjour se trouve le poète et conteur Bikontine, qui intervient dans les écoles. « Nous avons échangé autour de ses poèmes et de la politique, sur laquelle il [a] un point de vue bien à lui, se souvient la réalisatrice. Et quand, à l’automne 2014, l’insurrection populaire a contraint Compaoré à démissionner et à s’enfuir en Côte d’Ivoire, j’ai évidemment pensé à lui, avec qui j’étais restée en contact, et l’idée d’un film a commencé à germer ».