Merci pour ce partage supplémentaire, c’est vrai qu’on prolonge ce genre de moments heureux qui nous assiègent comme de douces vagues pendant 48 h au gré de nos lecteurs et de l’amitié ambiante.
Bravo et merci encore et voici un sonnet que ces délicieux moments m’ont inspiré.
Sonnet à Monique Cabasson
et à l’orchestre virtuose du Salon du livre d’Alençon 2016
Ce salon, il est vrai, nous a portés aux nues,
Tel l’orchestre rodé dont les musiciens osent :
Qui, les sons martelés, qui, les touches menues,
Pour que l’œuvre aboutisse à son apothéose
Bien sûr la symphonie, en nos cœurs, continue
Comme l’écho d’un bal dont l’évidente osmose
A montré, toutes mains et notes confondues,
Que l’harmonie n’est pas qu’un rêve à l’eau de rose
Descendre du nuage : une idée saugrenue,
Prolongeons-là plutôt cette improbable dose
De joie qui, grâce à vous, nous est donc parvenue !
La concorde est si rare en ces heures moroses
Qu’il faut, tambours battants, demander tant et plus
Aux quelques cœurs vaillants dont le pays dispose !
Bien amicalement.
Michel Delaunay