Photographe de métier, après avoir travaillé pour des quotidiens comme Ouest-France ou Le Maine Libre, Olivier Héron est en poste au sein de la direction de la communication de la ville d’Alençon depuis 2009.
Il est passionné de photo mais aussi de jazz.
« Originaire du Mans, c’est en Asie du sud-est entre 1994 et 1997 que j’ai pris le goût de la photographie avec des travaux qui m’ont mené en Chine, au Viêt Nam, au Laos, en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie.
De retour en France, passionné de jazz, je me suis tourné vers la photographie en noir et blanc, argentique, une période riche de rencontres avec des musiciens étonnants. » nous dit-il.
Récemment, Olivier Héron a parcourru chaque jour pendant un an les rues d’Alençon au lever et au coucher du soleil pour saisir ce moment si particulier, entre chien et loup, où pendant 15 à 30 minutes le jour et la nuit cohabitent. Il nous offre aujourd’hui son livre, riche de 100 clichés : Alençon : Les Heures bleues.
Alençon : Les Heures bleues
Éditions La mésange bleue
« Je ne connaissais pas cette ville que j’ai appris à découvir et à apprécier. Alençon possède un caractère particulier, c’est un carrefour d’époques, de construction et d’urbanisme.
Les siècles cohabitent d’une rue à l’autre, d’un mur à l’autre. Les styles d’ouvrages rappellent constamment que la ville est une ville d’histoire, de culture. Le sol, le sous-sol lui-même, ont gardé précieusement cette mémoire du passé. Travailler dans les rues d’Alençon, restituer par l’image des instants éphémères où la lumière devient complice de cette richesse, s’est imposé comme une évidence au fil du temps. »
Oliver Héron.