Originaire d’Alençon, Stéphanie Claverie est diplômée des Beaux-Arts.
Elle a été pendant quinze ans assistante de réalisation ainsi que chroniqueuse d’émissions de télévision, avant de se tourner vers la direction de collection de séries télé et l’écriture de fictions.
En 2013, elle publie son premier roman Une vie en noir et blanc qui a pour sujet l’adoption d’un enfant. Elle travaille actuellement sur l’adaptation de ce roman.
En 2016, un nouveau roman vient de paraître : L’Homme qui n’a pas inventé la poudre.
L’Homme qui n’a pas inventé la poudre
Éditions de la Différence – Collection La ligne bleue
« Depuis qu’il est enfant, Sébastien ne fait rien comme tout le monde. Tout commence le jour de la noyade de sa mère : à l’inverse des gens du village, il ne pleure pas mais ne mange plus de poisson. À l’école, il ne récite pas la table de multiplication, il la chante à tue-tête. Au square, il ne joue pas au foot, il culbute la jolie Lili dans l’herbe grasse… C’est une évidence, Sébastien tourne à l’envers. Il faut le placer dans une institution spécialisée. Effrayé de rester seul, son père, René, le récupère à la maison et fait son éducation. À sa majorité, devenu jardinier municipal sur l’île d’Oléron, il obéit à l’appel des fleurs et à tous ceux qui n’ont pas peur de lui, comme Lucas au centre de rééducation, Émilie, née paraplégique, Simone la vieille dame dont plus personne ne se soucie et surtout Barbara qui l’initie aux délicieux plaisirs de l’amour. Sébastien n’a pas inventé la poudre mais n’a-t-il pas découvert le secret du bonheur !».
Dans ce roman, Stéphanie Claverie aborde le thème de la solitude, de l’autonomie et de la sexualité des handicapés, à petites touches.
Sébastien suit son chemin et vit à sa manière.
C’est un roman très touchant, sensible. On tombe sous le charme de ce texte.
« Pour stabiliser ses émotions et ramener le calme en lui, Sébastien a pris des bonbons comme il les appelait. Le bleu contre la peur, le jaune pour l’euphorie et le rose contre les larmes. Les sucreries médicales lui rendaient la vie plus douce, sans marée haute ni basse. »