Catherine Quilliet signe là un thriller.
« Mon premier roman s’appelle Le Problème à n corps, il est sorti il y a quelques semaines chez Paul&Mike, une jeune maison qui publie une petite dizaine d’ouvrages par an. »
Le Problème à n corps
Éditions Paul&Mike
Vincent est un homme comblé et tout lui réussit. Mais depuis qu’il a retrouvé un journal intime, rédigé pendant ses études, il est très perturbé car il a totalement oublié un épisode majeur. Il aimerait comprendre et l’angoisse ne le lâche plus : il ne se souvient de rien. Que s’est-il passé pour que sa conscience ait occulté cette passion de jeunesse ? Comment expliquer cet oubli ?
Il part alors sur les traces de sa mémoire muette. La linguistique informatique, ses collègues chercheurs en sciences du signal peuvent-ils l’aider ? Mais les chercheurs sont des hommes comme les autres, surtout les chercheuses… Inquiétudes, mensonges, convoitises, trahisons – et pas de Facebook car on est en 2004…
Peut-être Vincent va-t-il devoir sortir de son laboratoire ? Dehors l’attendent le TGV Paris-Grenoble, un écrivain oublieux amateur de chair fraîche, et le Télécran.
Dès les premières pages on se délecte du passé, des souvenirs, du mensonge, de la trahison qui nous plongent dans un thriller systémique des plus mystérieux sans cadavre ni policier et dont l’arme du crime se révèle être des plus insolites… Vincent s’en remettra-t-il ?
Bibliographie
- La fuite est un art lointain, recueil, Éditions Paul&Mike – 2015
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À propos de La fuite est un art lointain :
Nouvelles décalées, (dé)centrées sur le thème de la fuite – physique ou comportementale – et dispersées autour du globe. Sources d’inspiration diverses, allant des drames banals qui couvent dans toutes les familles aux soubresauts déprimants de l’actualité. Crépuscule d’un couple, nouvelles de guerre, enquête policière, rencontre sentimentale autour d’un compost, chronique d’une mort annoncée : un recueil pas bien rangé, mais au moins on y apprend comment mixer les anti-douleurs, refroidir un réacteur nucléaire en surchauffe, ne pas devenir Florence Aubenas ou passer à côté d’une découverte nobélisable. Indispensable.
Catherine Quillet nous invite dans cette danse du malaise où un léger décalage, un jour, fait tout basculer. Le genre de la nouvelle lui permet de cultiver un penchant pour la “fable”. Elle rend ses nouvelles inoubliables. L’intelligence et l’humour sont à l’affût des réalités selon une inépuisable fantaisie. Catherine Quillet ne s’encombre pas de théorie littéraire et voue une passion particulière aux histoires apparemment simples mais où — dans une langue parfaitement claire — la poésie flirte avec le réel.