Julien Boutreux est né en 1976 sous le signe du serpentaire au milieu des vignes tourangelles : « Je ne le regrette toujours pas. Depuis lors, je n’ai pas fait grand-chose, à part voyager dans ma tête, publier un peu de poésie et fonder pour un moment Chats de Mars, le livret noir de poésie » dit-il.
Des voix — samedi 17 octobre 2020, Halle aux toiles, 15 h 15*
J’entends des voix
Illustrations de Dominique Spiessert
Éditions Le Citron gare, 2019
Dans J’entends des voix, composé en vers libres, Julien Boutreux, dans une grande liberté de ton, s’adresse avec humour et familiarité à Ronsard, Nerval, Vercingétorix ou bien encore à Dieu, en personne. Son verbe acéré et son rire amer sont autant d’étincelles poétiques qui surgissent de situations incongrues et savoureuses.
Le Rasoir d’Ockham appliqué au poète
Éditions Gros Textes/Décharge, 2019
Le titre ne résume pas à lui seul la totalité des textes qui le composent. Ce recueil offre de vrais moments de poésie dans des aphorismes et des poèmes en vers qui sont narratifs, voire totalement prosaïques. Cela montre que l’auteur peut écrire dans des registres très différents.
Bibliographie non exhaustive
- Anagrammes, coll. Les mots cœurs, Éditions Lunatique – 2020
- J’entends des voix, illustrations de Dominique Spiessert, Éditions Le Citron gare – 2019
- Cinquante vues du serpentaire, coll. La bleu-Turquin, Éditions Z4 – 2019
- Le Rasoir d’Ockham appliqué au poète, Éditions Gros Textes/Décharge – 2019
- L’Oiseau de pierre, coll. Poésie en voyage, Éditions La Porte – 2016
- Soixante gouttes d’océan, nouvelle figurant dans l’ouvrage collectif ROM et autres nouvelles, prix du Jeune Écrivain, Éditions Mercure de France – 2000