Ponchel Alain

Alain Ponchel article complet


 

Agrégé en histoire et enseignant, Alain Ponchel est historien et conférencier.


Il vient d’écrire Alençon durant la Grande Guerre.

 


 

Alençon durant la Grande Guerre, d'Alain Ponchel aux éditions SHAOAlençon durant la Grande Guerre
Éditions SHAO

 

Ce nouvel ouvrage de la Société historique et archéologique de l’Orne écrit par Alain Ponchel commence par une présentation de l’avant-guerre dans une ville d’Alençon où brillent les derniers feux de la Belle Époque.

Préfecture de l’Orne, Alençon est une ville de garnison, forte de trois casernes (les militaires représentent 10 % de la population). Après la mobilisation du 1er août 1914, en quelques jours, les régiments stationnés à Alençon gagnent la frontière, tandis que les autorités prennent les premières mesures et que les habitants (les femmes particulièrement) réorganisent leur vie quotidienne.
Alain Ponchel s’attache à nous faire vivre les débuts du conflit : rôle de la correspondance, situation des étrangers, arrivée des réfugiés des régions envahies, engagement des régiments alençonnais au front… Malgré la victoire de la Marne en septembre 1914, un nouveau type de guerre commence : les premières tranchées, un état de guerre qui exige la mobilisation des civils à l’arrière. « Les Alençonnais passent de l’espoir à la résignation », tandis que la ville fait face à l’arrivée des malades et des blessés, et pleure ses premiers morts.
Dès 1915, la population acquiert la conviction que « la guerre sera sans fin », mais accepte l’effort qui lui est imposé. De nombreuses pages sont consacrées aux militaires alençonnais, à la lourdeur du bilan humain, à la place des Alliés dans la vie quotidienne des Alençonnais.
Malgré les difficultés, les activités culturelles, sportives et festives reprennent à partir du printemps 1915, sous le signe du patriotisme.
Pour conclure, Alain Ponchel évoque l’après 11 novembre 1918 et pose la question d’un retour à la vie « d’apparence normale », marqué par le retour des combattants, les premiers hommages aux morts et la place dans la société des veuves et des orphelins.