Poésie
Michel Delaunay
Né à Briouze dans l’Orne en 1956, il grandit dans un bocage luxuriant qui, dès l’enfance, lui inspire des poèmes classiques à caractère lyrique et panthéiste.
Après des études secondaires et littéraires, il entre dans la Banque où il œuvre d’abord au développement. De 1980 à 2006 il exerce la fonction de directeur d’agences à Moulins-la-Marche, Villers-Bocage, Falaise, Douvres et enfin pendant cinq ans à Caen.
Fasciné par le tumulte de la vie et la beauté de la nature, il solennise une certaine écologie humaniste, mais ne dénie pas la nécessité de l’économie, raisonnée, garante de toute pérennité.
Passionné de voyages et de cheval, d’histoire, de botanique et de zoologie, il s’attache à lever le voile sur une Normandie qu’il qualifie de « muse discrète mais opulente, de fée pudique mais voluptueuse ».
N’ayant jamais lâché la plume, après un métier passionnant mais très chronophage, la retraite lui permet enfin d’écrire des romans.
Ma fenêtre à bonheur, tome 2
Recueil de poésies
Éditions Les Ornementales – 2014
« À trop écouter sa misère,
On la nourrit !
À qui sait enterrer hier :
Demain sourit…
Ouvrons grand La Fenêtre à Bonheur !!! »
Contes spéciaux de Normandie, tome 3 : Ursus de Babylone et autres nouvelles
Éditions Les Ornementales – 2013
Au fil de son livre, Michel Delaunay raconte à sa manière des histoires de Normandie, de l’épopée d’Hastings à l’encerclement de la poche de Falaise en 44, en passant par le monde des chevaux, un univers cher à son cœur où il rend hommage au cheval en Normandie à travers la fabuleuse histoire d’un champion inattendu, Ursus de Babylone, relatant les péripéties à surmonter pour se qualifier… au Grand prix d’Amérique 2014.
Bibliographie
Aux Éditions Les Ornementales :
- Ma fenêtre à bonheur, tome 2 – 2014
- L’Intriguant Cousin de Paris, roman – 2013
- Contes spéciaux de Normandie, tome 3 : Ursus de Babylone et autres nouvelles – 2013
- Contes spéciaux de Normandie, tome 2 : La Plume impressionniste – 2013
- Contes spéciaux de Normandie, tome 1 : Le Dernier Secret de Bagnoles – 2013
- Ma fenêtre à bonheur, tome 1 – 2012
Aux Éditions Ornal :
- Le Mystère de la Roche d’Oëtre, roman – 2009
En savoir plus :
Page Facebook de Michel Delaunay
Fiche 2013 de Michel Delaunay sur le site du festival du livre de Saint-Vaast-la-Hougue
Interview Ouest-France 2013 de Michel Delaunay
L’Intrigant Cousin de Paris sur la site de la librairie Le Passage
livre
Beau-livre
Pierre Champion et
Olivier Houdart
Auteur et photographe
(Olivier Houdart présent samedi uniquement)
Pierre Champion, journaliste
Né en 1963, dans une famille d’éleveurs, de longue date, Pierre Champion est journaliste hippique depuis près de trente ans.
Chroniqueur, spécialisé dans les sujets d’élevage, à Paris-turf, Courses et élevage, Trot infos, Jours de cheval et Equidia, il est l’auteur du livre dédié au crack d’Auteuil Al Capone II : Heureux qui, comme Al Capone…
Normand de souche, amoureux de sa région et des haras qui la peuplent, avec Haras de Normandie il nous les fait découvrir ici tour à tour en un captivant périple.
Olivier Houdart, photographe
[Attention, Olivier Houdart ne sera présent que le samedi].
Né en 1961, Olivier Houdart n’a que 13 ans quand il fait ses premières photos de chevaux sur l’hippodrome de Lisieux (dont son père Philippe Houdart sera le président pendant plus de 20 ans).
À 21 ans, il intègre l’agence TIP de Bernard Victor Barouch pour créer le service « photo » de cette agence de presse hippique (Paris-turf, Tiercé magazine, L’Humanité, Le Matin de Paris).
En 1985, il installe un labo photo dans un camion pour développer « sur le champ » et en noir et blanc les photos d’arrivée des gagnants… L’Actualité hippique, Libé sont des clients réguliers de l’agence.
En 1987, parallèlement à son travail de photographe, il fonde Bookmaker, une agence conseil en communication hippique qui deviendra par la suite Dollar Int., l’agence qu’il dirige depuis 1991.
Depuis plus de 20 ans, Olivier Houdart continue à se passionner pour les courses hippiques dont il photographie toutes les facettes : étalons, haras, courses, propriétaires, entraîneurs, jockeys et parieurs !
Les premiers sujets font l’objet de commandes en provenance des plus grands haras de Normandie ; les photos de parieurs sont un travail commencé en 1985.
Haras de Normandie
Éditions Argentik, 2013
Aussi curieux que cela puisse paraître, les ouvrages sur la Normandie et ses haras de pur sang brillent par leur absence ou quasiment. Le manque est aujourd’hui comblé avec ce livre de Pierre Champion, rehaussé d’une iconographie de premier ordre que l’on doit à Olivier Houdart.
Les deux hommes ont voulu, dans un même équilibre, allier le beau et le bon, le fond et la forme. En quelques pages, en quelques lignes, ils nous convient à un voyage dans ces « maisons » qui perpétuent saison après saison, et depuis des temps lointains, la recherche de la perfection, du goût de la chose bien faite, celui du cheval de course. A-t-on oublié que depuis 150 ans, l’histoire des grandes écuries, celles qui ont monopolisé – et qui monopolisent encore – les grandes épreuves et qui ont remporté des lauriers multiples de par le monde, se confond avec celles des haras où naissent les cracks ? Au vrai, les haras les plus célèbres appartiennent à la Normandie, qui semble prouver que ses hommes, son milieu, son climat, son sol, la richesse et la composition chimique de ses herbages interviennent dans la qualité des produits d’un élevage de qualité qui rayonne dans le monde entier.
Avec une grande pédagogie, une grande clarté, Pierre et Olivier nous ouvrent les portes des grands haras, souvent cachés, souvent discrets malgré leur splendeur, qu’ils s’appellent Bonneval chez son Altesse l’Aga Khan, Le-Quesnay chez les Head, La-Reboursière chez les Forien, Saint-Léonard chez les Wertheimer… Nichés au cœur d’un écrin de nature exceptionnelle, les haras normands abritent des trésors architecturaux que l’auteur nous invite à découvrir. Ici, tout est parfaitement ordonnancé, tout ne semble que luxe, calme et volupté, aussi bien dans les brumes printanières que dans la chaleur estivale (bien qu’en Normandie, il faille relativiser ce dernier point !).
Voyager, c’est vérifier ses rêves, a-t-on coutume de dire. Tout homme, épris de cheval, de nature et de beauté, ne peut qu’être sensible à ce voyage. Car c’est bien une sorte de Graal engendré par notre imagination qui se dresse devant nous.
En savoir plus :
Site officiel du livre Haras de Normandie
Haras de Normandie sur le site de la librairie Le Passage d’Alençon
Photos d’Olivier Houdart sur le site Dollar.fr
livre
Histoire
Patrick Bard et
Marie-Berthe Ferrer
Patrick Bard est né en 1958 à Montreuil-sous-Bois. Photojournaliste, auteur de polar, écrivain-voyageur, il a notamment travaillé sur la banlieue, les routes et les frontières. Son premier roman, La Frontière, a reçu le prix Michel Lebrun (2002), le prix Brigada 21 (Espagne, 2005) et le Prix Ancres Noires (2006). Il mène un travail personnel sur la problématique de l’eau et sur les peuples autochtones des Amériques. Son œuvre a notamment été exposée au Centre Pompidou, à la Grande Halle de la Villette, ainsi qu’au Mexique, en Espagne, en Angleterre, aux États-Unis… Avec son épouse, Marie-Berthe Ferrer, il arpente l’Amérique Latine depuis vingt ans. Ses œuvres ont été acquises par plusieurs musées et collections privées.
Marie-Berthe Ferrer est née à Valencia (Espagne). Après des études de graphisme à l’École des arts appliqués, elle travaille dans la publicité, et poursuit une carrière de peintre. Elle commence sa collaboration avec Patrick Bard à partir de 1990, effectuant enquêtes et entretiens journalistiques, et c’est ensemble qu’ils sillonnent les routes de l’Amérique latine depuis une quinzaine d’années.
Photographe et peintre, auteur de plusieurs ouvrages et reportages, Marie-Berthe Ferrer est installée dans le Perche depuis 2009.
Mémoire de verre, mémoire de guerre
Éditions La Martinière
Tout commence avec la mort aux tranchées d’un aumônier aux armées originaire d’un village de l’Orne : Préaux-du-Perche. Hommage lui est alors rendu sous la forme d’un vitrail patriotique auquel seront adjoints quatre autres verrières relatives à la Grande Guerre. Le cinquième vitrail, le plus rare, recèle 18 portraits en couleur de Poilus tués au combat. Ces images fantômes, altérées par les ans, ont donné l’envie à Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer de saisir la mémoire à bras le corps et de mettre en valeur le travail du temps et de la lumière sur ces visages, auxquels le temps a ôté toute réalité ou presque.
À partir de 18 noms, 18 dates, 18 visages, les auteurs ont reconstruit patiemment 18 vies et 18 morts. Une enquête digne d’un polar sur l’identité de ces hommes, un long travail photographique, littéraire et documentaire sur ce qu’ils ont vécu, ce qu’ ils ont été, un retour sur les paysages contemporains où ils ont perdu la vie. Ce projet a reçu le soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et figure à ce titre au programme des commémorations nationales du centenaire de la Grande Guerre.
Bibliographie
- Mémoire de verre, mémoire de guerre, Éditions La Martinière – 2014
- Sortir de la longue nuit – Indiens d’Amérique Latine, Éditions Albin Michel – 2012
- Partir : Traité de routologie, Éditions du Seuil – 2011
Bibliographie complète sur le site de Patrick Bard (voir ci-dessous).
En savoir plus :
Article Ouest-France : Marie-Berthe Ferrer expose ses clichés salle du Porche
Gérard Bourdin
Gérard Bourdin est historien du département de l’Orne.
Actuellement en retraite, il a été professeur d’histoire au collège Balzac.
« L’Histoire permet d’expliquer le monde présent, elle est aussi une interrogation sur l’avenir. » G.B.
L’Orne et l’Arrière (1914-1918)
Un siècle nous sépare désormais du début de la Première Guerre mondiale.
L’année 2014 sera riche en commémorations. La science historique peut et doit accompagner la mémoire et l’émotion.
Gérard Bourdin, avec cet ouvrage, ajoute une nouvelle pierre à ses travaux.
L’auteur a choisi de se pencher sur la vie du département à cette époque.
Il pose la question : Comment les combattants « de l’arrière » aident-ils ceux du front ?
La guerre est un cruel révélateur de toutes les potentialités humaines.
Gérard Bourdin nous rappelle que cette vérité pour le « front » l’est aussi pour « l’arrière ». Le lecteur est donc convié à lire une autre manière d’écrire l’histoire de celle qui ne fut malheureusement pas « la der des der ». Et dont le département de l’Orne est, grâce à Gérard Bourdin, le cadre mieux connu.
Bibliographie
- L’Orne et l’Arrière, ouvrage publié avec le soutien de la Mission du centenaire, des villes d’Alençon, Flers, La Ferté-Macé, de la Région Basse-Normandie, de la Croix-Rouge française
- Les Paysans dans l’Orne de 1940 à 1944 – La Double Déception, Le pays Bas-Normand, revue trimestrielle, n° 3-4, 149 p. – 1995
- Les Ornais face au feu (1914-1918), 105 000 morts, Le pays Bas-Normand, revue trimestrielle
En savoir plus :
Le Pays Bas-Normand
BP 415
61107 – Flers cedex
02 33 64 33 87
Alain Corbin
Alain Corbin est l’invité de la soirée d’ouverture de ce 19e salon.
Voir sa présentation complète sur notre page dédiée à la soirée d’ouverture.
Hervé Guillemain et
Stéphane Tison
Hervé Guillemain et Stéphane Tison sont maîtres de conférences à l’Université du Maine et membres du CERHIO (Centre de recherches historiques de l’Ouest).
Hervé Guillemain est spécialiste de l’histoire du champ psychologique, psychanalytique et des thérapeutiques à l’époque contemporaine, il mène ses recherches sur l’histoire de la folie et de la psychiatrie.
Stéphane Tison est maître de conférences en Histoire contemporaine, spécialiste de l’Histoire de la Grande Guerre. Il étudie la trace des conflits dans la société française et les milieux militaires et a publié de nombreux articles sur le traumatisme de guerre et la commémoration des guerres de 1870-1871 et 1914-1918.
Du Front à l’asile
Éditions Alma
Alliant l’extrême violence à la nouveauté technologique, la guerre de 1914-1918 traumatisa les combattants. Des documents bouleversants et inédits font entendre la parole de ceux qui passèrent du front à l’asile.
De l’homme de troupe jusqu’à l’officier, ils sont des milliers à souffrir de troubles du comportement ou à revenir délirants du front. Comment interpréter et prendre en charge cette vague inédite de symptômes variés ?
Ces hommes dont certains passent en conseil de guerre et d’autres échouent à l’asile sont-ils des déserteurs, des victimes de l’artillerie moderne ou bien des malades mentaux ? La guerre peut-elle vraiment rendre fou ?
Se fondant sur des documents inédits, puisés dans les archives des établissements psychiatriques, Hervé Guillemain et Stéphane Tison font entendre la voix de ceux qui furent brisés par la guerre, les difficultés des familles et la difficile reconnaissance de ce que l’on nomme aujourd’hui le traumatisme de guerre.
Le caporal Daniel D. écrit ces mots en août 1917 au médecin-chef de l’asile d’Alençon :
« Depuis que je suis parti de la maison de santé mon état ne s’est pas amélioré. J’ai essayé toutes choses : travail, exercices divers, repos, ce travail du cerveau est toujours là, élancement, persécutions, craquements, coups, ronflements, insomnies m’enlevant l’aptitude au travail… Or je n’ai pas de situation personnelle et il m’est impossible en cet état de gagner ma vie. Comme vous m’avez conseillé monsieur le docteur de m’adresser à mon député pour un secours, je viens d’être forcé de le faire.
Il trouve ma demande parfaitement justifiée et me demande de produire un certificat médical attestant mon état nerveux d’origine de guerre ».
Rythmant leur étude de récits vrais, bouleversants dans leur simplicité et leur sobriété, les auteurs montrent l’ampleur du défi auquel furent confrontés psychiatres et militaires. La révolution intellectuelle mit plusieurs décennies à s’accomplir.
Bibliographies
- Du Front à l’asile, Éditions Alma – 2013
- Expériences de la folie : Criminels, Soldats, Patients en psychiatrie (XIXe-XXe siècles), Éditions PUR – 2013
- Revenir de 14-18 : Expériences intimes et Transformations institutionnelles – 2010
Hervé Guillemain
- La Méthode Coué : Histoire d’une pratique de guérison au XXe siècle – Éditions du Seuil – 2010
- Chronique de la psychiatrie ordinaire : Patients, Soignants et Institutions en Sarthe, XIXe-XXIe siècles, Éditions La Reinette – 2010
- Diriger les consciences, guérir les âmes : Une histoire comparée des pratiques thérapeutiques et religieuses (1830-1939), Éditions La Découverte – 2006
Stéphane Tison
- Comment sortir de la guerre ? (1870-1940), Éditions PUR – 2011
En savoir plus :
Hervé Guillemain sur La vie des idées.fr
Stéphane Tison sur La vie des idées.fr
Site consacré à l’histoire de la folie et de la psychiatrie depuis le XIXe siècle
Critique de Du Front à l’asile dans Le Monde des livres – document pdf
Du Front à l’asile vu par la rubrique « La pause de décapage » du Nouvel Observateur et Rue89
Du Front à l’asile, fiche du livre sur decitre.fr
Du Front à l’asile, fiche du livre sur le site de l’éditeur Alma
Du Front à l’asile, fiche du livre sur le site du Furet du Nord
Frédéric Pommier
(présent dimanche uniquement)
Né en 1975 à Alençon, Frédéric Pommier est journaliste et chroniqueur sur France Inter depuis 2001. Après avoir couvert l’actualité politique et l’actualité culturelle, et avoir réalisé plusieurs feuilletons radiophoniques et présenté la revue de presse, il est à l’antenne cette saison, du lundi au vendredi, avec L’éphéméride de Frédéric Pommier, ainsi que le mardi, avec son billet « Le gimmick » dans l’émission Comme on nous parle.
Il est par ailleurs l’auteur de deux ouvrages sur le langage médiatique : Mots en toc et Formules en tic : Petites Maladies du parler d’aujourd’hui (éd. Le Seuil, 2010) et Paroles, paroles : Formules de nos politiques (éd. Le Seuil, 2012). Sa première pièce de théâtre, Le Prix des boîtes (éditions Actes Sud, 2013), a été créée au théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet au printemps 2013. Prochain livre à paraître : L’Assassin court toujours… et autres expressions insoutenables.
L’Assassin court toujours… et autres expressions insoutenables
Éditions du Seuil
« L’assassin court toujours », « bienvenue dans votre émission », « un appel d’air », « le machin-bashing », « on n’est pas chez les Bisounours », autant d’expressions qu’on entend à longueur de journée dans nos émissions préférées.
Frédéric Pommier excelle à les pister, à les analyser, les vider de leur substance et à jouer avec.
Chaque expression devient l’objet d’une chronique aussi fine qu’amusante.
Les textes sont issus des chroniques mais ont été réécrits pour le livre. Certains sont inédits.
Bibliographie
- L’Assassin court toujours…et autres expressions insoutenables, Éditions du Seuil – 2014
- Paroles, paroles – Formules de nos politiques, Éditions du Seuil – 2012
- Mots en toc et Formules en tic : Petites Maladies du parler d’aujourd’hui, Éditions du Seuil – 2010
En savoir plus :
Fiche de L’Assassin court toujours… et autres expressions insoutenables sur Place des libraires.com
Gérard Pouchain
(présent samedi uniquement)
Gérard Pouchain, vice président de la Société des amis de Victor Hugo, est né en 1943, agrégé de lettres modernes, chercheur associé à l’université de Rouen Centre d’études et de recherches éditer-interpréter (CEREdI), professeur honoraire au lycée Buffon.
Il est officier des Palmes Académiques, chevalier de l’Ordre national du Mérite et de la Légion d’honneur, membre de la Société des auteurs de Normandie, de la Société des écrivains normands, et de la Société des sciences, arts et Belles Lettres de Bayeux.
Nous lui devons aussi plusieurs promenades littéraires en Normandie en compagnie de Victor Hugo, Zola, Balzac, Stendhal, Maurice Leblanc, Jules Verne, Maupassant.
En tant que commissaire, Gérard Pouchain a assuré, autant en France que dans de nombreux pays étrangers, des expositions de caricatures de Victor Hugo parues dans la presse de son temps.
Gérard Pouchain, lauréat de plusieurs prix littéraires, est également l’auteur d’une douzaine d’ouvrages consacrés à Asnelles, village auquel sa famille est attachée depuis six générations.
Victor Hugo par la caricature
Éditions de l’Amateur
La caricature a connu son âge d’or, en France, au XIXe siècle, et, assurément, Victor Hugo a été la personnalité qui a le plus souvent retenu l’attention des artistes, Daumier, Gustave Doré, Gill, Nadar, Alfred Le Petit, Bertall, Cham, notamment.
C’est plus de mille portraits-charges du poète qui nous sont parvenus, « racontant » sa vie littéraire et politique. Ce nombre s’explique non seulement par Victor Hugo lui-même, chef de file de l’école romantique, écrivain prolifique, profondément engagé dans les luttes de son temps, mais aussi par sa longévité : adulte, il aura successivement connu la Restauration, la monarchie de Juillet, la deuxième République, le second Empire et la troisième République.
La presse satirique illustrée s’intéresse d’abord au poète, qualifié de « plus forte tête romantique », puis à l’écrivain qui s’engage en politique, et à l’exilé qui, pour sauver sa tête, a dû fuir la France au lendemain du coup d’État du 2 décembre 1851.
À partir de cet exil, les caricatures se font moins caustiques et participent à la gloire du poète et à sa « panthéonisation » : Victor Hugo devient un dieu, voire Dieu lui-même !
Bibliographie
- Victor Hugo par la caricature, Éditions de l’Amateur, Paris – 2013
- Victor Hugo, portraits photographiques, portraits-charge, cahier d’exposition (12 mai – 30 septembre 2012) en collaboration avec Jean-Marc Gomis – Maison Vacquerie – Musée Victor Hugo – Villequier
- Lettres inédites de Juliette Drouet à Victor Hugo, en collaboration avec Marva A. Barnett – Presses universitaires de Rouen et du Havre – 2012
- Dans les pas de… Victor Hugo en Normandie et aux îles anglo-normandes, Éditions OREP – 2010
- Victor Hugo par des caricaturistes, catalogue de l’exposition de Vianden – Musée de la caricature et du cartoon – 2009
- Victor Hugo raconté par les caricaturistes du XIXe siècle, catalogue de l’exposition de Foligno, édition bilingue – Alliance française de Foligno et Commune de Foligno – 2008
- Victor Hugo par la caricature, catalogue de l’exposition de Waterloo – Centre culturel de Waterloo – 2006
- Victor Hugo par les caricaturistes du XIXe siècle, catalogue de l’exposition d’Avellino, édition bilingue – Alliance française d’Avellino – 2006
En savoir plus :
Gérard Pouchain sur le site du CEREdI
« Victor Hugo par la caricature », dossier de Gérard Pouchain sur Présence de la littérature
Présentation de l’exposition de 2002 à la Maison de Balzac
livre
TOUS LES AUTEURS 2014
Attention, certains auteurs ne sont présents que l’une des deux journées du Salon.
Les auteurs présents uniquement le samedi sont signalés par [S], et les auteurs présents uniquement le dimanche sont signalés par [D].
Les autres auteurs sont présents les deux jours.
Roman – Récit
Nathalie Aumont
Stéphanie Claverie
Nicolas Clément [D]
Frédérique Deghelt *
Andrée Didier-Trousselle
Thomas Dietrich
François d’Épenoux [S]
Huguette Hérin-Travers
Céline Lapertot
Yves Lériadec [D]
Marie-France de Monneron
Philippe Normand
Thierry des Ouches
Marie Sizun
Marie-Lorna Vaconsin
* annulé par obligation de présence à la remise d’un prix littéraire
Récit autobiographique
Charles Lanot
Roman historique
Olivier Dutaillis [S]
Catherine Laboubée
Éric Leclercq [D]
Alain Le Ninèze
Jean-Louis Sarthou
Histoire
Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer
Gérard Bourdin
Alain Corbin (invité de la soirée d’ouverture)
Hervé Guillemain et Stéphane Tison
Frédéric Pommier [D]
Gérard Pouchain [S]
Policier
Dorothée Lizion
Nadine Mousselet [D]
Bruno Moutard
BD
Rémi Bostal
Alain Henriet [S]
Jay
Krystel
Laurent Paturaud et Esther Gil
Stéphane Perger
Jean-Charles Poupard
Nicolas Siner
Jeunesse
Laurent Audouin
Marion Brunet
Mymi Doinet
Isabelle Gil
Richard Marnier
Matthieu Maudet
Nathalie Minne
Marine Nicolas [S]
Andrée Prigent
Lucie Vandevelde
Beau-livre
Pierre Champion
Olivier Houdart [S]
Biographie
Marie-Joséphine Strich (a annulé sa venue)
Poésie
Michel Delaunay
Lecteur
Marc Roger [S]
livre
Roman, récit
Nathalie Aumont
Nathalie Aumont est une romancière française.
Elle vit à Bordeaux.
Consolation est un grand premier roman.
Consolation
Éditions Arléa
Soit une famille, parents aimants, fratrie de trois, une fille, deux garçons, grands adolescents, presque adultes, prêts pour le beau départ dans la vie. Le bonheur simple, sans histoire. Survient le drame : un des fils, promis à une carrière de pilote de chasse dans l’armée, se tue dans un accident de voiture en rejoignant la maison familiale. Après la sidération des premières heures, la douleur submerge tout. Raconté par le menu, jour après jour, année après année, le deuil, ou plutôt la façon de s’en accommoder, nous est restitué avec pudeur et émotion par la sœur, la narratrice.
Chacun réagit comme il peut : la mère, dévastée, le père, muet, le frère et la sœur taraudés par cette question, pourquoi lui et pas nous ? Face à la révolte et à l’impuissance de ceux qui restent, la narratrice oppose un récit tremblant, mais qui, peu à peu, s’apaise et va vers la consolation. Le temps, implacable, fait son travail et rend la douleur moins vive, sans l’effacer, bien sûr, peut-on jamais se remettre de la mort d’un enfant, d’un frère ?
Le temps passe et œuvre à cette vie qui, vaille que vaille, continue, avec la naissance des petits-enfants, pour lesquels le disparu devient un nom, une photo, quelques mots.
« La mort est la loi de l’univers » et l’affronter une de nos terreurs. La vie qu’on le veuille ou non nous expose à des souffrances plus ou moins intenses. La perte d’un être cher en est une redoutable, la peur de notre propre finitude une autre.
Dépêchez-vous de profiter des plaisirs que vous procurent vos enfants, donnez-leur en échange de jouir pleinement de votre présence et savourez chaque joie sans délai.
Bibliographie
- Consolation, Éditions Arléa – 2013
En savoir plus :
Fiche du livre sur le site de l’éditeur
Consolation, de Nathalie Aumont, sur le site de la FNAC
Consolation, de Nathalie Aumont, sur le site Evene – le Figaro
Stéphanie Claverie
Stéphanie Claverie est née à Alençon.
Elle est diplômée des Beaux-Arts et de l’école supérieure d’audiovisuel. Elle a été, pendant quinze ans, assistante de réalisation puis directrice de collection pour des téléfilms. Une famille en noir et blanc est son premier livre.
Une famille en noir et blanc
Anne Carrière Éditions
Alors que la question de l’adoption est depuis un moment au cœur de nombreux débats, Stéphanie Claverie traite une facette de ce sujet de société. Elle évoque l’adoption d’un petit enfant noir par un couple de blancs non préparé à constituer « une famille mixte ».
Un témoignage anticonformiste, sensible, poignant et plein d’humour sur un sujet sérieux.
C’est le difficile parcours de l’adoption « nous avons été cuisinés et charcutés comme des rats »…
Sans tabou, une mère raconte les non-dits d’une adoption particulière et visible.
C’est une histoire vraie qui se moque du politiquement correct et nous interroge sur nos idées toutes faites.
C’est aussi la rencontre entre le nourrisson et ses parents qui n’avaient pas été prévenus que l’enfant était noir ! Mais après les premières difficultés, c’est l’amour qui prend place et Stéphanie Claverie le raconte avec beaucoup d’humour et des mots vrais.
Bibliographie
- Une famille en noir et blanc, Anne Carrière Éditions – 2013
Interview sur RCF
(fichier à son/interviews/2014/stephanie-claverie.mp3)
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur le site des éditions Anne Carrière
Courte interview par Ouest-France
Nicolas Clément
(présent dimanche uniquement)
Nicolas Clément est né en 1970 à Bourgoin-Jallieu. Agrégé de philosophie, il enseigne en lycée et en classes préparatoires.
Sauf les fleurs est son premier roman, court texte où les mots couvrent une infinie douleur où l’auteur évoque des choses graves sans pathétisme affecté et avec beaucoup de force et de poésie.
Sauf les fleurs
Éditions Buchet Chastel
Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l’amour de la mère, l’enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre.
À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l’amour du petit frère et celui des mots.
Une histoire bouleversante et charnelle, une langue d’une puissance étincelante : la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps.
« Je voulais une mère avec des épaules pour poser mes joues brûlantes. Je voulais un père avec une voix pour m’interdire de faire des grimaces à table. Je voulais un chien avec un passé de chat pour ne pas oublier qui j’étais. […] Je n’ai pas eu tout ce que je voulais mais je suis là, avec mes zéros, ma vie soldée du jour qui vaut bien ma vie absente d’avant. Je tombe rond ; mon compte est bon. »
« Depuis des lustres, Papa ne prononce plus nos prénoms, se jette sur le verbe, phrases courtes sans adjectif, sans complément, seulement des ordres et des martinets. Dans mon dictionnaire, je cherche la langue de Papa, comment la déminer, où trouver la sonnette pour appeler. Mais la langue de Papa n’existe qu’à la ferme. Il nous conjugue et nous accorde comme il veut. Il est notre langue étrangère, un mot, un poing, puis retour à la ligne jusqu’à la prochaine claque. »
Bibliographie
- Sauf les fleurs, Éditions Buchet Chastel – 2013
En savoir plus :
Fiche de Sauf les fleurs sur le site de l’éditeur
Nicolas Clément sur Babelio.com
Critique de Sauf les fleurs par Sylvie Tanette sur Elle.fr
Andrée Didier-Trousselle
Andrée Trousselle est née à Paris le 22 juillet 1930 et demeure actuellement à Saint-Germain-du-Corbeis, dans l’Orne.
Auteur régionaliste, elle a rédigé de très nombreux ouvrages depuis 2002.
Crépuscule sur l’étang paraîtra très prochainement.
Crépuscule sur l’étang
Éditions Libre Label
Le temps s’est écoulé mais au Canada on ne peut que déplorer maints aléas survenus quant à Orlane… John n’est plus mais un fait marquant autant que troublant va se produire au ranch, installant un climat de trouble et de rancœur pour certains personnages…
Et ces corneilles qui tournoient sans cesse au-dessus d’un tas de vieilles pierres, quelle révélation vont-elles apporter ?…
Certains protagonistes continueront, comme au cours des cinq opus précédents, à emmener les lecteurs à travers de nombreuses régions telles que le Canada, le Puy de Dôme, les Cévennes où auront lieu bon nombre de rebondissements qui ne seront pas des moindres. Une fois encore Andrée Didier-Trousselle se fera un plaisir de vous transporter dans des lieux enchanteurs où vous la suivrez bien volontiers.
Bibliographie
- Si l’on pouvait savoir, 2013
- Il a suffi de si peu de choses, 2012
- Du chant de la source au bruit du combat, témoignages de la fin de la bataille de Normandie Chambois / Falaise en août 1944, 2002 réédition 2011
- À l’heure où les phalènes s’envolent, 2010
- Du mas des mûriers à l’aire des aigles, 2009
- L’Inconnu des Cévennes, roman – 2008
- Émeline et la Blessure profonde, autobiographique – 2006
- Au fil des jours, 164 poésies – 2007
- Les Couleurs de la vie, 88 poésies – 2004
- Il était là assis au soleil, départ en 1939 d’un homme vers le front – 2003
- La Petite Maison de briques rouges, autobiographique – 2001
En savoir plus :
Fiche d’Andrée Didier-Trousselle sur le site des éditions Libre Label
Thomas Dietrich
Jeune auteur de 23 ans, Thomas Dietrich, étudiant à Sciences Po, a passé toute son enfance au Togo. Après avoir passé son bac à Mulhouse, il est reparti vers l’Afrique – le Tchad, le Centrafrique et le Soudan – dont il parle langues et dialectes et où il a travaillé.
Là où la terre est rouge est son premier roman.
Il y raconte comment il s’est brûlé les ailes en Centrafrique.
Là où la terre est rouge
Éditions Albin Michel
Alors qu’il vient d’abandonner ses études, Icare se voit propulsé, par une étrange rencontre, conseiller politique d’un État africain. Initié à l’art des élections truquées, des coups d’État réussis et des rébellions à mater, il découvre en même temps l’amour et l’ivresse du pouvoir, qui tous deux peuvent porter aux nues comme en enfer.
Mêlant confession, épopée et mythe, ce premier roman savoureux conte les mésaventures d’un jeune opportuniste sans foi ni loi dans le contexte bien réel d’un continent dont Thomas Dietrich, vingt-trois ans, a une étonnante connaissance.
« Présenté comme une confession post mortem, ce roman peut se lire comme une transposition du mythe grec d’Icare, le fils de Dédale. Mégalomane et sans scrupule, l’Icare moderne se laisse griser par la facilité, le pouvoir et l’argent, n’imaginant pas sa chute si proche. Le personnage, tel que l’a voulu le néoromancier, est ambigu : on ne le sent pas heureux, épanoui, sauf au contact de la latérite africaine. Là où la terre est rouge est un premier roman original et réussi, porté par une écriture classique et maîtrisée ».
Jean-Claude Perrier
Bibliographie
- Là où la terre est rouge, Éditions Albin Michel – 2014
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur le site d’Albin Michel
Fiche du livre sur le site d’Albin Michel
Fiche du livre sur Babelio.com
François d’Épenoux
(présent samedi uniquement)
François d’Epenoux, né en 1963, a déjà publié de nombreux romans, un essai et un récit.
Autoportrait :
« Vous avez vu ? C’est moi, là, sur la photo. Bien peigné. Bien baigné. Un pur produit des Trente Glorieuses et, plus précisément, de l’an de grâce 1963. Tout comme les bébés Cadum : Quentin Tarentino, Gary Kasparov, Johnny Depp. Et Roch Voisine. Né sous le signe du Scorpion d’un père français des Pyrénées et d’une mère danoise.
Mon parcours ? Fléché : une maîtrise de droit pour devenir maître de moi-même, un 3e cycle de journalisme à l’IFP sur les mêmes bancs que François Baroin et Emmanuel de Brantes (je ne sais jamais lequel des deux est chroniqueur mondain), puis un basculement intégral dans la publicité qui m’a laissé le temps (et le goût) de l’écriture.
Aujourd’hui, j’exerce le merveilleux métier de CRSE (concepteur-rédacteur-scénariste-écrivain). À moins que ce ne soit l’inverse (SECR) ou le contraire (ESCR), tant les expériences s’enrichissent les unes les autres. Preuve qu’Ogilvy Action peut rimer avec diversification et Anne Carrière avec Jean Becker ».
Le Réveil du cœur
Éditions Anne Carrière
Quand le Vieux accepte d’assurer la garde de son petit-fils Malo durant tout le mois d’août, ce n’est pas de gaieté de cœur. Il faut dire qu’entre le misanthrope solitaire et l’enfant de six ans, il n’y a pas seulement un fossé de sept décennies, il y a un gouffre, des siècles, un univers entier.
Et pourtant… magie d’un lieu hors du temps, atavisme croisé, miroir des cœurs ? Ces deux-là vont s’apprivoiser, mais aussi se reconnaître l’un dans l’autre, dans une tendresse réciproque et un caractère affirmé qui fait fi des années.
Grinçant, voire drôlement caustique quand il se place du point de vue du Vieux, émouvant et touchant quand il est vécu à hauteur d’enfant, ce roman aborde moins le conflit des générations que celui des époques : à quelle aune juger le monde où nous vivons ? Celle de l’histoire ou celle de notre histoire ?
Bibliographie
- Le Réveil du cœur, Éditions Anne Carrière
- Deux jours à tuer*, Éditions le Livre de Poche – 2008
- Les Papas du dimanche*, Éditions Anne Carrière
- Les Bobos me font mal, Essai – 2003
- Même pas mort, Éditions Anne Carrière – 2010
- Gaby, Éditions Anne Carrière – 2008
- Gégé, Éditions Anne Carrière – 2005
* portés à l’écran par Jean et Louis Becker.
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur Babelio.com
Huguette Hérin-Travers
Huguette Hérin-Travers est née en 1939.
Professeur de lettres, elle s’est engagée tardivement dans l’écriture.
Elle a d’abord publié de la poésie aux éditions Donner à voir, puis des romans aux éditions Cénomane.
On peut aussi la lire régulièrement dans la revue Fusées.
La Modestie du monde
Éditions du Rouergue
La Broussaie fut naguère une ferme de belle prestance et de bon rapport.
Après bien des années le temps est venu pour Yvonne de dénouer la farouche tension d’une vie. Le temps est venu de trouver le repos. Une dernière fois, Yvonne met ses affaires en ordre.
Avec son troisième roman, Huguette Hérin-Travers signe un livre à la beauté âpre, au charme infini. C’est une chronique rurale, lucide et cruelle liée à un remarquable portrait de femme. La Modestie du monde est le roman intimiste d’une vie se déroulant dans une ferme de la Sarthe, La Broussaie, croqué par un écrivain aux aguets. L’auteur y évoque la vie difficile du monde rural : les petits fermiers et leurs gens de ferme qui avaient une vie modeste, effacée et courageuse. C’est tout ce petit peuple qu’Huguette Hérin-Travers fait revivre dans son roman, nous éblouissant par sa façon de saisir les moments d’une existence.
Bibliographie
- La Modestie du monde, Éditions du Rouergue – 2013
- Les Voies rouillées, Éditions Cénomane – 2010
- Coquelicots Varsovie, Éditions Cénomane – 2007
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur le site des Éditions Cénomane
Les livres d’Huguette Hérin-Travers sur lechoixdeslibraires.com
Céline Lapertot
Céline Lapertot est professeur de français. Elle a 27 ans et elle n’a pas cessé d’écrire depuis l’âge de 9 ans. Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre est son deuxième roman publié.
Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre
Éditions Viviane Hamy
Imaginez l’histoire d’une violence. Celle que fait subir un père à sa fille, honteuse, intime, qui ne peut se dire ou qu’on ne veut pas entendre…
Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre est l’explication du silence dans lequel Charlotte – dorlotée jusqu’à ses sept ans puis soumise aux sévices de son père – s’est enfermée. C’est la jeune fille de dix-sept ans qui révèle le secret de son enfance. Elle a tué et elle doit témoigner. Sous la forme d’une lettre ouverte adressée à son juge, elle raconte, elle revendique son acte et en assume la responsabilité. Après s’être tue pendant si longtemps, comment s’exprimer, comment trouver les mots pour faire comprendre l’inavouable, l’innommable ? Charlotte a décidé que ce ne sera pas par le son de sa voix que le juge l’entendra mais bien par l’écho que renverra sa confession manuscrite…
Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre bouleverse parce que Céline Lapertot a trouvé le rythme juste pour maintenir la tension dramatique qui en fait la force. Le lecteur reste auprès de Charlotte – Antigone moderne et fragile – à chaque instant. Il partage sa douleur, lui qui est le seul à la connaître…
Dans une langue sobre et tranchante, magnifique de justesse, elle invective en sourdine toute une société qui ne sait plus voir ni écouter le désespoir criant des êtres. La lecture de ce premier roman laisse en état de choc. Choc de suivre un destin laminé. Choc de découvrir une nouvelle écriture à l’estomac, d’une profonde dignité.
« L’indicible, l’innommable. Voilà ce que je vous écris monsieur le juge.
Connaissez-vous cette peur si instinctive qu’elle en capture les mots ? »
« Je suis une victime. Une victime détestée par d’autres victimes qui ont eu, elles, le courage de parler. Une victime gênante pour les bien-pensants qui s’imaginent qu’ils auraient mieux fait que moi. »
En savoir plus :
Fiche du livre sur le site des éditions Viviane Hamy
Critique du livre sur telerama.fr
Critique du livre sur le site des Dernières Nouvelles d’Alsace
Fiche de l’auteur sur Babelio.com
Yves Lériadec
(présent dimanche uniquement)
Breton de Paris, Yves Lériadec est animateur d’ateliers d’écriture, consultant en ressources humaines.
Jardinière du Seigneur est son premier roman.
Jardinière du Seigneur
Éditions Anne Carrière
« Dans cette église, je vous ai aimée.
Qu’étais-je venu faire à Saint-Séverin en ce matin d’avril ? Rien. Attendre la fin du cours que j’avais choisi de manquer. Tromper l’ennui avant de retrouver la Sorbonne. Peut-être méditer sur l’avenir incertain que m’offraient ces études de lettres dilettantes. Je ne faisais rien.
L’église était vide, le gardien venait d’ouvrir les portes. Dans la nef, seul le trousseau de clefs chantait au rythme de ses pas. Aucun chuchotement, pas de bruit de pièces tombant dans un tronc. Assis près du chœur, je regardais la lumière pénétrer de toutes parts. Au fond, le vitrail bleu accueillait la montée du soleil. »
Il l’appelle « Jardinière du Seigneur ». Et il l’aime. Coup de foudre dans un lieu insolite…
Un jeune étudiant tombe éperdument amoureux d’une jeune fille chargée de la décoration florale d’une église du Quartier Latin. Mais la demoiselle décide de consacrer sa vie à Dieu et le jeune homme part visiter le monde pour essayer d’oublier sa bien-aimée.
Depuis le vieux Paris jusqu’en Inde, au Pérou et en Afrique du Sud, Yves Lériadec nous emmène dans une histoire d’amour nomade et poétique.
Bibliographie
- Jardinière du Seigneur, Éditions Anne Carrière
- Les Hommes aussi ont besoin d’amour, Éditions Gallimard – Finaliste du Goncourt de la Nouvelle
En savoir plus :
Fiche du livre sur lechoixdeslibraires.com
Marie-France de Monneron
Marie-France de Monneron est correspondante de presse à Ouest France. Si la femme mange du lion, c’est pour faire rugir l’homme est son premier roman, mais pas son coup d’essai. Elle a en effet publié de nombreuses nouvelles dans Femmes d’aujourd’hui et un essai aux éditions Lanore, Voyage initiatique en Inde.
« Il en va des noms comme des tables à rallonges. Le mien, c’est Marie-France de Monneron. Une fée nourricière autrichienne me rebaptisa d’un surnom doux comme une couette : Poupy. Voilà, vous savez tout ! J’allais oublier les belles histoires des tombeaux mérovingiens découverts avec le pendule de ma grand-mère à l’âge où… » (lire la suite sur le blog des éditions Zinedi)
Si la femme mange du lion, c’est pour faire rugir l’homme
Éditions Zinedi
Dragonette de Sermoafort, après avoir enterré son mari volage et vendu son château pour payer ses dettes, file à la capitale pour trouver du travail. Hébergée dans une chambre de bonne par un vieil oncle, riche d’argent et d’avarice, elle y fera ses plus belles rencontres : celui qui deviendra son meilleur ami, Mustapha Defrance, et un rat albinos, qu’elle prénommera Marcel. Au hasard des petites annonces, Dragonette deviendra tour à tour femme de ménage, hôtesse d’accueil ou coach pour bobos déjantés : une psychiatre dépressive, une joggeuse milliardaire, une intermittente du sexe, un thanatopracteur intempérant, un couple de charcutiers chevaliers de la rillette, et bien d’autres. Sans tabous ni complexes, résolument optimiste, aimée de tous, Dragonette traverse avec bonheur et légèreté les aventures les plus burlesques et vit les situations les plus improbables. C’est ainsi qu’en posant pour les rillettes du Brave Cochon Rose, elle accède à la célébrité et devient la coqueluche du Tout-Paris. Même le « président » la poursuit de ses assiduités. Mais qui est-il ?
Marie-France de Monneron croque avec humour, tendresse, poésie, gaieté, et parfois férocité, le quotidien de ses personnages. Si la femme mange du lion, c’est pour faire rugir l’homme est un livre tonique et joyeux qui dit aussi l’urgence de bannir les préjugés et qui construit la vie comme un échange gagnant pour mieux recevoir des autres.
Bibliographie
- Si la femme mange du lion, c’est pour faire rugir l’homme, Éditions Zinedi – nov. 2013
- Voyage initiatique en Inde : Éveil de ma source intérieure, Marie-France de Monneron et Christian Shaller, juin 2011
- L’Or du mendiant, septembre 2008
En savoir plus :
Marie-France de Monneron sur le blog des éditions Zinedi
Marie-France de Monneron sur amazon.fr
Philippe Normand
Originaire d’Alençon où il fait ses études, Philippe Normand passe le concours d’inspecteur de police avant d’intégrer l’École nationale supérieure de Police.
Il exercera pendant une trentaine d’années dans la police judiciaire parisienne en tant que commandant de police.
Langue de keufs sauce piquante
Éditions Le Cherche midi
L’argot des flics et des voyous, avec une préface de Pierre Perret.
Philippe Normand sait de quoi il parle, fort de près d’un tiers de siècle dans la police judiciaire parisienne. Ayant exercé dans les commissariats de quartier et les brigades spécialisées, il a récolté un vocabulaire qui se plaît à détourner systématiquement le sens conventionnel, soit par malice, soit pour le rendre incompréhensible au commun des profanes.
Avec un sens de l’investigation toujours vivace, cet ancien commandant de police a repris du service pour débusquer plus de 2000 entrées et un déluge d’expressions étonnantes, souvent cocasses, parfois caustiques, et toutes plus imaginatives et colorées les unes que les autres. Sous la forme d’un captivant jeu de piste au pays des marginaux, nous voilà plongés, à contre-courant du langage aseptisé, dans la réplique spontanée, le parler sans détour, de l’argot classique à la Simonin jusqu’aux punchlines les plus incisives des rappeurs, en passant par le lexique des flics et des truands.
Qu’elle soit ironique ou bienveillante, la « tchatche » de la rue est souvent plus révélatrice des travers de notre société qu’une longue et savante analyse. Aussi drôle qu’instructif, ce « flictionnaire » décalé est une arme de dérision très originale.
Bibliographie
- Langue de keufs sauce piquante, Éditions Le Cherche midi – 2014
- Dictionnaire des « mots des flics et des voyous », Éditions Balland – 2010
En savoir plus :
Fiche de Langue de keufs sauce piquante sur le site des éditions du Cherche midi
Thierry des Ouches
Né à Paris en 1958, Thierry des Ouches est un photographe français.
Photographe autodidacte, il se met à son compte à l’âge de 20 ans. Très rapidement, il collabore régulièrement avec des agences de publicité.
Il obtient pour les campagnes qu’il réalise de nombreux prix, dont le Lion d’or au Festival de Cannes en 1993 pour la campagne Les Adieux de la 4L commandée par l’agence Publicis.
En 1995, il publie son premier livre, Requiem. D’autres suivront.
En 2000, la Bibliothèque nationale de France (BNF), à l’occasion du livre France, lui consacre une exposition et une partie de son œuvre photographique entre dans les collections permanentes.
Thierry des Ouches expose aussi dans des lieux plus insolites des photos en grand format et en extérieur, comme à Paris sur la place Vendôme en 2004 pour son exposition « Vaches », sur l’esplanade des Invalides en 2006 ou au château de Chambord en 2008 pour son exposition « Les Animaux de la ferme ».
Avec Martin de La Brochette, le photographe Thierry des Ouches signe son premier roman.
Martin de La Brochette
Éditions Daphnis et Chloé
« Mes frères et sœur étaient les fruits d’une passion lointaine, j’étais le gros pépin ; la fierté de la famille, j’en étais la honte.
Pour moi, ils étaient des copies, j’étais l’original. »
Grassouillet, affublé d’un anti-don pour les études, Martin de La Brochette est l’antithèse et le mal-aimé de sa très versaillaise famille BCBG.
Mais celui qu’« affectueusement » les siens surnomment « P’tit boudin », aidé d’un appétit hors norme pour la vie, n’a qu’une idée en tête : exercer, accompagné de sa femme rondelette qu’il aime plus que tout, la profession, inconcevable dans son milieu, qui l’attire depuis toujours. Réussira-t-il à réaliser son rêve d’enfant ?
Un roman plein d’originalité qui met en scène avec beaucoup d’humour, et à travers une description enlevée de tous les milieux sociaux, la difficulté d’être en permanence en décalage.
Bibliographie
Roman :
- Martin de La Brochette, Éditions Daphnis et Chloé – 2014
Ouvrages photos :
- France (préface de Philippe Delerm), Éditions du collectionneur – 2000
- Femmes, Éditions Subervie – 1998
- Vaches, Éditions du Rouergue – 1997
- Requiem (préface de Jean-Loup Sieff), Éditions Subervie – 1995
En savoir plus :
Site de l’éditeur Daphnis et Cholé
Fiche de Martin de La Brochette sur Babelio.com
Marie Sizun
Née en 1940, Marie Sizun a été enseignante de lettres classiques à Paris, en Allemagne ainsi qu’en Belgique. Elle a trois enfants et vit à Paris depuis 2001.
Marie Sizun a reçu le grand prix littéraire des lectrices de Elle pour son roman La Femme de l’Allemand.
Pour ce roman, elle est également la lauréate du sixième Prix des lecteurs du Télégramme, le Prix Jean-Pierre Coudurier.
Marie Sizun, avant d’être un nom de plume, est aussi celui d’un peintre qui de temps en temps expose ses toiles lors de petites expositions estivales.
Avec Un jour par la forêt, son dernier roman, nous partons pour une balade dans Paris au côté de la petite Sabine, 11 ans, totalement désorientée quant à son avenir et tenant le mot « culture » pour un gros mot ! L’enfant nous offre de vrais moments d’allégresse.
Oui, une rencontre peut changer votre vie.
Non, le statut social ne doit pas conditionner votre avenir.
Un regard éclairé sur la culture et l’éducation pour tous dans ce roman tendre et positif.
Un jour par la forêt
Éditions Arléa
Qu’est-ce qui pousse Sabine, petite élève de 5e, solitaire et rêveuse, à ne pas se rendre en classe ce matin de printemps ? Pourquoi décide-t-elle ce jour-là de faire l’école buissonnière, et d’aller à la découverte d’un Paris qu’elle ne connaît pas très bien et qui l’a toujours fascinée ?
Ce n’est pas seulement pour échapper au rendez-vous que la prof de français, excédée par son désintérêt, a fixé à sa mère.
La fuite de Sabine parle de honte et d’incompréhension.
Honte de sa mère, qu’elle sent ne pas correspondre à l’image qu’on se fait d’une mère attentive, soucieuse de la scolarité de son enfant ; mais aussi honte de son milieu social où la culture reste un mot opaque, presque hostile. La petite prend soudain conscience que ce monde du lycée lui est fermé, comme il l’a été aux siens.
Mais, au cours de sa journée vagabonde, bien des choses vont changer pour elle. Le hasard d’une rencontre lui fera découvrir le trésor qu’elle porte en elle et qui ne demande qu’à être révélé.
Bibliographie
- Un jour par la forêt, Éditions Arléa – 2013
- Un léger déplacement, Éditions Arléa – 2012
- Plage, Éditions Arléa – 2011
- Éclats d’enfance, Éditions Arléa – 2009
- Jeux croisés, Éditions Arléa – 2008
- Le Père de la petite, Éditions Arléa Poche – 2008
- La Femme de l’Allemand, Éditions Arléa – 2007
- Le Père de la petite, Éditions Arléa – 2005
En savoir plus :
Fiche de Marie Sizun sur le site des éditions Arléa
Fiche de Marie Sizun sur Babelio.com
Un jour par la forêt, sur edelweissmag
Marie-Lorna Vaconsin
Marie-Lorna Vaconsin n’a rien d’une inconnue. Comédienne, cette ancienne élève du cours Simon a notamment joué dans La Fête des voisins, La Fille du 14 Juillet… Restauratrice, elle tient avec sa sœur Florence deux charmants bistrots, un italien et un japonais, en plein cœur du VIe arrondissement parisien.
Avec le portrait d’une jeune actrice ballottée par le destin, Marie-Lorna Vaconsin livre un joli premier roman avec Le Monde des possibles.
Le Monde des possibles
Éditions Fasciné
Héroïne malgré elle, Elisa Verth prend la vie comme elle vient. De situations insolites en rencontres inattendues, la star anonyme défie la solitude. Taiseuse et désinvolte, rien n’impressionne Elisa, jusqu’à ce fameux soir où Ben fait irruption plein champ.
« Je n’avais pas envie de vivre comme les autres, au premier degré, je n’avais pas envie de me reconnaitre dans l’immédiateté du réel, j’avais envie de travailler les secondes, de me nourrir d’un décalage, de vivre à la marge, en recul, sur un autre mode, une autre partition. Je ne me reconnaissais ni dans les groupes, ni dans les foules, je voulais rester en sursis de la vie.
Juste avant d’entrer dans la salle, j’avais croisé un petit miroir rectangulaire, pas plus grand que les fenêtres sur les portes des cellules. Pendant quelques secondes, les frontières du monde ne paraissaient plus très stables : j’ai épié mon reflet, une jeune fille pâle qui me ressemblait mais qui était beaucoup plus maigre et beaucoup plus belle. Ses yeux, son univers, l’air qu’elle aspirait avec lenteur exercèrent sur moi une attraction extrême. Je me suis rapprochée du petit rectangle lumineux, j’ai collé mon nez contre son nez. Nous nous sommes regardées avec une curiosité pleine d’affection et je lui ai souri comme pour lui dire « J’arrive ». Elle m’a souri à son tour comme pour me répondre « Bonne chance ». Et puis je suis entrée. »
Bibliographie
- Le Monde des possibles, Éditions Fasciné – 2013
En savoir plus :
Critique de Le Monde des possibles sur le site de l’Express
Fiche de Le Monde des possibles sur lecteurs.com
Fiche de Le Monde des possibles sur Babelio.com
œnologue
Récit auto-biographique
Charles Lanot
Charles Lanot est né en 1929, à Lattaquié, ancienne Ugarit en Syrie, où son père enseignait le français aux jeunes Alaouites.
1929 est aussi l’année de la découverte, dans ce lieu, du premier alphabet cunéiforme datant de 1400 ans avant J.C.. Et c’est un certain Charles Virolleaud, archéologue français, qui a analysé en premier les textes écrits en cunéiforme mais dont les signes étaient jusqu’alors inconnus.
De Lattaquié à Mortrée… dans l’Orne.
Et si le fil conducteur, d’après l’auteur, était cette phrase de Virgile :
« À partir de très petites choses, je vous offrirai des spectacles admirables ». À savoir, la richesse des pauvres, la grandeur des petits, la noblesse des roturiers.
À la question : Qui êtes vous ? L’auteur répond :
« Je vous dirai que voilà plus de quatre-vingts ans que je me pose la question existentielle sans trouver encore de réponse ! Plus prosaïquement je suis un vieux médecin de campagne, retraité, un des derniers d’une espèce en voie de disparition, installé à Mortrée, 1054 habitants, depuis 1957 ».
« On se demande parfois si la vie a un sens… et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie. » Brassaï
Médecin de campagne
Éditions Illador
Pour soigner les gens, il faut être poète.
En vieillissant, le médecin Charles Lanot est devenu conteur.
« Il était là, telle chose lui advint ».
Parcourant la campagne normande pour visiter ses patients, il cerne les pans de vie simples et cependant insensés et romanesques de ses malades ; il raconte les rencontres extraordinaires et les situations cocasses.
Alors que la médecine n’est plus qu’une affaire de spécialistes, c’est pour que son expérience de médecin de campagne ne tombe pas dans l’oubli qu’il publie ses souvenirs. Ils ne constituent pas seulement le requiem d’une médecine désormais disparue, mais aussi un témoignage historique sur toute cette moitié du XXe siècle.
« En ce temps-là, il n’y avait que les valets de chambre et les médecins de campagne qui étaient tenus de répondre, par tous les temps et à tout moment, dès qu’on les sonnait. »
Bibliographie
- Médecin de campagne, Éditions Illador – 2014
En savoir plus :
La fiche du livre sur le site des éditions Illador
livre
Roman historique
Olivier Dutaillis
(présent samedi uniquement)
Né en 1958, Olivier Dutaillis est un romancier, scénariste, dramaturge et metteur en scène français.
Après une classe préparatoire au lycée Saint-Louis (Paris), il a effectué des études vétérinaires à l’École nationale vétérinaire d’Alfort.
En parallèle, il a suivi un cursus de lettres modernes à l’Université Paris-VIII (Vincennes).
Il est l’auteur d’une dizaine de pièces de théâtre, récompensées par le Grand Prix du jeune théâtre de l’Académie Française. Il a mis en scène plusieurs de ses pièces ainsi qu’un court-métrage, La Mue.
La Pensionnaire du bourreau est son cinquième roman. Simultanément, il a écrit le scénario original d’Une femme dans la Révolution, mini-série TV.
Le roman est né de la volonté d’Olivier Dutaillis d’aller plus loin en traitant d’un point de vue féminin, avec davantage de personnages et d’enjeux, cette période fondatrice de notre Histoire où les droits ont été redistribués de manière inégale entre les hommes et les femmes.
La Pensionnaire du bourreau
Éditions Albin Michel
Rien ne destinait la jeune Manon à devenir une héroïne de la Révolution française. Rien, si ce n’est un tempérament rebelle qui la pousse à quitter sa Vendée natale pour fuir un passé douloureux. Propulsée dans le tourbillon des événements de 1789, elle découvre avec émerveillement un Paris en pleine effervescence. Serveuse au cœur du Palais Royal, modèle pour le peintre David, pensionnaire chez les Sanson, le célèbre bourreau qui arrondit ses fins de mois en louant des chambres, elle tombe amoureuse de Benjamin, un député aux états généraux qui l’initie à la politique et lui présente les grandes figures de l’époque. D’abord convaincue que l’ordre ancien ne changera jamais, tout particulièrement pour les femmes, Manon voit ses certitudes vaciller. Entre exaltation et terreur, elle nous entraîne dans les coulisses de la Révolution…
À travers la voix de cette fille du peuple, combative et passionnée, l’auteur fait revivre avec fougue et, pour la première fois d’un point de vue féminin, cette période fondatrice de notre histoire. De la prise de la Bastille à l’abolition de l’esclavage, du droit au divorce à la guerre civile, une vaste fresque originale et ambitieuse.
Bibliographie
- La Pensionnaire du bourreau, Éditions Albin Michel – 2014
- Le Jour où les chiffres ont disparu, Éditions Albin Michel – 2012
- Bientôt de retour, Éditions Flammarion – 1998
- Le Simulateur, Éditions Gallimard – 1987
- Billets d’absence, Éditions Albin Michel – 1984
En savoir plus :
Fiche de La Pensionnaire du bourreau sur le site de l’éditeur Albin Michel
Fiche de La Pensionnaire du bourreau sur Babelio.com
Catherine Laboubée
Écrivain, biographe et historienne, Catherine Laboubée est née à Rouen en 1955.
Elle est aussi éditeur depuis 2012, date de la création de la maison d’édition La Belle Saison.
La règle qu’elle s’est fixée : parler d’histoire avec simplicité, en gardant un ton vif, parfois décalé mais avec sa rigueur d’historienne.
« Mon dessein est de rendre l’Histoire plus accessible à tous, par le biais d’une écriture fluide et contemporaine, débarrassée des poncifs élitistes.
Titulaire d’un Master d’Histoire médiévale et après une carrière dans l’enseignement, je me suis entièrement tournée vers l’écriture, tant dans la rédaction de biographies pour autrui que de livres plus personnels liés à mes sujets de prédilection, l’Histoire et… les histoires ».
La Belle et le Magnifique est un « docu-drame » littéraire et historique en deux tomes :
La Belle et le Magnifique t.1 : La Fille de Falaise
Éditions La Belle Saison
Un livre d’histoire qui se lit comme un roman, entre conquête amoureuse et chevauchées guerrières, complots et moments de paix, vie quotidienne et destins exceptionnels.
Il a pour thème la vie des parents de Guillaume le Conquérant, ce Bâtard devenu duc de Normandie et roi d’Angleterre, des personnages mal connus dont la postérité n’a retenu que la légende.
Légende présente aussi dans ce livre, pleinement assumée, quand les sources se taisent ou font preuve de flou artistique et que l’auteur se plaît à imaginer quels choix ont pu faire ses héros, quels furent leurs rêves, leurs pensées et leurs sentiments.
La Fille de Falaise a reçu le Prix du livre d’Histoire de la Ville d’Aumale 2012.
La Belle et le Magnifique t.2 : L’Arbre en Marche
Éditions La Belle Saison
Il met en scène les batailles menées par Robert le Magnifique sur le territoire français et le suit dans le pèlerinage qu’il entreprend à Rome et à Jérusalem en 1035, avec une escale à Constantinople, à la cour de l’empereur de Byzance.
On y découvre aussi les épisodes tragiques qui jalonnent l’enfance de Guillaume le Conquérant, soutenu par sa mère, Herleva, toujours présente dans son sillage. C’est aussi une plongée dans la vie des héros de cette histoire, dans leurs choix personnels, dans leurs atermoiements et leurs doutes, entre légende et histoire, toujours, parce que leur histoire est devenue légende.
« Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende ». John Ford
Bibliographie
- Too much class… Dogs : L’Histoire, Rouen, Éditions La Belle Saison – 2013
- La Belle et le Magnifique – tome 2 « L’Arbre en Marche », Éditions La Belle Saison – 2012
- La Belle et le Magnifique – tome 1 « La Fille de Falaise », Éditions La Belle Saison – 2012
- Suzanne Savale, résistante normande, Éditions de la Rue – 2011
- Cogitations d’un vieil insomniaque, Éditions de la Rue – 2010
- Rouen mémoires 44, Mairie de Rouen – 2004
- Mémoires darnétalaises, tomes 1 et 2, Mairie de Darnétal – 2000 et 2004
À cette bibliographie s’ajoutent plus de 80 mémoires familiaux, quelques histoires de communes et d’entreprises (Aide Mémoires).
En savoir plus :
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Éric Leclercq
(présent dimanche uniquement)
Né le 3 juin 1972, Éric Leclercq demeure à Caen qu’il considère comme l’une des plus belles villes de France. Il écrit depuis l’âge de 13 ans et est aujourd’hui membre des Amis de la marquise de Prie, association littéraire et historique basée à Coquainvilliers, dans le Calvados, qui évoque avec amour les personnages qui ont fait vivre la Normandie.
Depuis ses 13 ans, Éric écrit des poèmes, des romans et des pièces de théâtre. Pour lui, c’est vital. En 2008, il rencontre son éditeur actuel, Ysec, et se lance dans les biographies historiques romancées. Il débute par Louis XIV, puis se consacre ensuite aux personnages historiques de la Normandie. « C’est un réel travail de recherches, mais aussi d’imagination. »
Ma vie pour le roi ! : Louis de Frotté, chouan normand
Éditions Ysec
Lorsque l’on évoque les chouans, on pense inévitablement à la Vendée ou à la Bretagne mais jamais à la Normandie. Et pourtant, un important mouvement chouan se développa à travers toute la Normandie, encadré et dirigé par Louis de Frotté.
Jeune trentenaire, le comte de Frotté comprit immédiatement que la Révolution française n’apporterait pas la démocratie, mais la terreur. Dès 1791, Frotté émigra et organisa la résistance à la Convention.
Durant une décennie, cet homme fidèle à la royauté prit tous les risques pour défendre ses idées. À bien des égards, Louis de Frotté peut être comparé à Charlotte Corday, normande elle aussi, et qui se sacrifia également pour tenter de sauver son idéal.
Bibliographie
- Ma vie pour le roi ! : Louis de Frotté, chouan normand, Éditions Ysec – 2013
- Mabille de Bellème, Éditions Ysec – 2012
- Moi ? Guillaume Le Conquérant, Éditions Ysec – 2011
- Emma de Normandie, Éditions Ysec – 2010
- Moi, Charlotte Corday, qui défie la Terreur, Éditions Ysec – 2009
- Moi Louis XIV qui ai tant aimé la France, Éditions Ysec – 2008
En savoir plus :
Fiche de Ma vie pour le roi ! : Louis de Frotté, chouan normand sur le site des éditions Ysec
Biographie et bibliographie d’Éric Leclercq sur decitre.fr
Alain Le Ninèze
Alain Le Ninèze est né dans le Sud-Ouest à Agen, ville où il passe sa jeunesse, en alternance avec la Bretagne, jusqu’à son baccalauréat obtenu en 1966. Admissible à l’École Normale Supérieure en 1968, il se tourne vers l’action politique dans la mouvance des évènements de mai. Agrégé de lettres classiques en 1971, il enseigne alors dans divers collèges et lycées de la banlieue parisienne. En 1989, il devient inspecteur pédagogique régional des lettres, fonction qu’il exerce dans les académies de Toulouse, Orléans-Tours, Versailles puis Paris.
Son parcours d’écrivain l’oriente d’abord vers des essais et des fables philosophiques. Marqué par sa culture classique autant que par la pensée orientale qu’il découvre à l’occasion de ses voyages en Asie, notamment en Inde, il explore les grands courants des sagesses de l’Antiquité gréco-latine et orientale en les confrontant aux interrogations de l’homme contemporain.
Libica : Michel-Ange et la Sibylle
Éditions Actes Sud
Le point de vue des éditeurs :
« Rome, mai 1510. Depuis deux ans, Michel-Ange peint les fresques du plafond de la chapelle Sixtine. Dans le même temps, Raphaël décore les appartements pontificaux au Vatican tandis que l’architecte Bramante rebâtit la basilique Saint-Pierre. Jalousies et rivalités opposent ces créateurs de génie qui travaillent sous la férule du “pape soldat”, Jules II : autoritaire, irascible et belliqueux, celui-ci n’en est pas moins l’amateur d’art éclairé qui a su choisir les plus grands artistes de son temps pour décorer le Vatican. Le jeune Livio, son secrétaire particulier, devient l’enjeu d’un conflit passionnel entre ces hommes. Ami de Michel-Ange, Livio vient presque chaque soir lui lire un manuscrit latin qu’il a découvert dans les ruines du temple de la Sibylle à Tivoli. Dans ce texte, un certain Sphaerus raconte la mission que lui a confiée l’empereur Auguste – retrouver un oracle perdu des Livres sibyllins –, mission qui le conduit à rendre visite aux plus célèbres Sibylles du monde antique, d’abord en Italie et en Grèce, ensuite en Libye, en Syrie et en Turquie.
L’oracle en question a réellement existé, même si l’on ne peut plus aujourd’hui, comme on l’a fait pendant des siècles, en attribuer l’origine aux Sibylles. On le découvrira au fil de la lecture du roman, comme Michel-Ange le découvre en écoutant le récit de Livio. Et l’on comprendra alors ce qui a incité l’artiste à figurer ces prophétesses de l’Antiquité païenne sur la voûte et les murs de la chapelle pontificale. »
Bibliographie
Essais
- L’Ingénieur et le Philosophe, avec Jean Carayon – Fondation des Arts et Métiers – 2004
- Le Risque, avec Mark Asch – EDP-Sciences – 2003
- Marcher sur les pieds de la femme qu’on aime, Éditions Autrement – 2003
- Petites Fables de sagesse pour temps incertains, Éditions Autrement – 2002
- La Sagesse, Éditions Autrement, collection Morales – 2000
Romans
- Libica : Michel-Ange et la Sibylle, Éditions Actes Sud – 2014
- AGLA, le premier évangile, Éditions Actes Sud – 2012
- La Controverse de Bethléem, Éditions Actes Sud – 2009
- SATOR, l’énigme du carré magique, Éditions Actes Sud – 2008 ; Babel n°1118, 2012 (prix Jean d’Heurs du roman historique 2008)
- La Face cachée de Maître Pardès, roman pour la jeunesse – Éditions Belin – 2007
- La Petite Maîtresse d’école, Éditions Le Seuil – 2006
- L’Amour fou, Éditions Autrement – 2004 – prix 2005 du Festival du premier roman de Chambéry
Jean-Louis Sarthou
Né dans l’île de la Cité à Paris en 1947, Jean-Louis Sarthou partage son temps entre la capitale, les Alpes Mancelles et de nombreux voyages, particulièrement en Méditerranée et au Proche Orient.
Auteur dramatique, Jean-Louis Sarthou est également metteur en scène de théâtre, traducteur littéraire et adaptateur de dialogue de films.
Avec L’Archiduc sans frontière, son deuxième roman, Jean-Louis Sarthou nous présente, non sans romance, la vie d’un personnage historique ambivalent et méconnu du grand public, Louis-Salvator de Habsbourg, héritier à la couronne du puissant et vénérable empire austro-hongrois.
L’Archiduc sans frontière
Éditions du vieux Caroubier
Louis-Salvator n’est pas un prince comme les autres. Peu attiré par les fastes et le cadre rigide de la cour impériale, il décide de fuir définitivement Vienne suite à un drame personnel. Voyageur infatigable, scientifique à la curiosité insatiable, homme à la fois bourru et d’une simplicité déconcertante, il parcourt les côtes et îles de la Méditerranée, rédigeant plusieurs ouvrages qui trouvent aujourd’hui encore leur place dans les bibliothèques de nombreux universitaires.
S’il y a un lieu où Louis-Salvator aime poser ses valises, c’est bien Majorque. Se voulant l’héritier spirituel d’un ancien mystique, il bâtit sur les ruines de son monastère un immense domaine qui deviendra un véritable laboratoire social, scientifique et culturel.
Proche des grands de son temps, ami de Jules Verne et de Sissi, la célèbre impératrice, il cherche sa place entre deux mondes : celui où il est né, au crépuscule de sa grandeur, et celui où il se meut sans parvenir à s’y fixer vraiment.
Bibliographie
- L’Archiduc sans frontière, Éditions du vieux Caroubier – 2013
- Méfiez-vous des îles, Éditions Phébus – 1992
Interview sur RCF
(fichier à son/interviews/2014/jl-sarthou.mp3)
En savoir plus :
L’Archiduc sans frontière, de Jean-Louis Sarthou, sur le site des éditions du Vieux Caroubier
Critique de L’Archiduc sans frontière, de Jean-Louis Sarthou, sur roman-historique.fr
livre
Policier
Dorothée Lizion
Docteur en étiopathie, professeur de clinique vasculaire et intervenante de formations professionnelles en dissection et crimino-victologie, Dorothée Lizion est née en 1973 dans l’Orne et habite Caen.
Passionnée de médecine légale, d’anatomie, de thrillers et cinéma en tous genres, Dorothée Lizion a été très influencée par une sœur criminologue et un père cinéphile.
Avec Sous surveillance, son deuxième roman aux éditions Les Nouveaux Auteurs, elle a reçu le prix VSD du polar, et le coup de cœur de Franck Thilliez.
Le troisième est en cours : Rouille sang, thriller dans la lignée de Précieux Cadavres, son premier roman.
Sous surveillance
Éditions Les Nouveaux Auteurs
Valène Daran, une jeune fille de 20 ans, issue d’une famille aisée, ayant intégré une grande école de journalisme, évolue dans un milieu huppé.
Elle est brillante à tout point de vue, mais traîne un lourd fardeau depuis son enfance : des maux de tête atroces dont les crises ne cessent de la pousser, à chaque fois, vers une petite mort. Elle a recours à l’héroïne pour les supporter. Mais elle ignore que d’autres subissent la même chose et finissent pour certains par se suicider dans d’horribles conditions.
Le capitaine Yahmose Boileau est le seul à prendre en charge l’enquête, bien plus grave que prévue.
Bibliographie
- Sous surveillance, Éditions Les Nouveaux Auteurs – 2014
- Précieux cadavres, Éditions Ysec – 2012
En savoir plus :
Fiche de Sous surveillance sur le site des Éditions Les Nouveaux Auteurs
Interview Ouest-France de Dorothée Lizion à propos de Précieux Cadavres.
Fiche de Précieux Cadavres sur le site des Éditions Nouvelles Plumes
Nadine Mousselet
(présente dimanche uniquement)
Née à Bruxelles en 1958, Nadine Mousselet est une auteure de romans policiers.
Après des études en sciences humaines et en psycho-pédagogie, elle devient professeur des écoles. Elle enseigne en Belgique, son pays d’origine, pendant huit ans, et arrive en France en 1986.
Après avoir habité en Finistère, dans la région des Abers, depuis 1994 elle vit à 11 km du Mont Saint-Michel dans la région de Pontorson.
Dès 1999, elle écrit des nouvelles dont certaines ont été publiées dans la presse féminine.
En 2008, Nadine Mousselet inaugure une nouvelle série cette fois destinée aux enfants.
Elle est membre de la Société des auteurs de Normandie.
Bruno Moutard
Bruno Moutard par lui-même :
« Né en 1959 à Cherbourg, au pied de la montagne du Roule, je vis une enfance et une adolescence un peu sauvageonne. Partagé entre la science de mes profs et celle que la nature me propose, j’ai slalomé comme j’ai pu entre ces deux piliers du savoir. Néanmoins, mon école préférée reste : l’école buissonnière. Mon théâtre favori pour jouer les quatre cents coups : la montagne du Roule. Mes passions : la nature (oiseaux, insectes, chauves – souris… mais aussi la botanique), la peinture : les Beaux Arts durant trois années et principalement l’aquarelle. Ce n’est que plus tard, beaucoup plus tard, malgré des études littéraires que je me lance dans cette aventure extraordinaire : l’écriture romanesque… »
Bruno Moutard est enseignant au lycée agricole de Coutances.
Ante-Mortem
Éditions Corlet
Parution prochaine
Villedieu-les-Poêles. Une citée de charme et de caractère, connue pour ses cuivres et sa fonderie de cloches, qui puise ses racines les plus profondes dans un Moyen Âge lointain. Comme le tueur qui y sévit.
Un homme est retrouvé dans l’église, torturé et mutilé. Sur son torse, marquée au fer rouge, la croix des Chevaliers de Malte.
La ville, très attachée aux traditions de l’Ordre, y voit l’outrage en plus du crime odieux.
Laura Claes, Jumet et Bricart, appelés pour leur connaissance des criminels les plus fourbes, auront fort à faire pour arrêter celui qui joue avec les limbes de l’enfer.
Un thriller dans la plus pure tradition des Laura Claes. Encore un que vous ne pourrez pas lâcher !
En savoir plus :
Fiche de Bruno Moutard sur Babelio.com
Les livres de Nadine Mousselet sur le site de la FNAC
livre
Jeunesse
Laurent Audouin
Laurent Audouin vit à Poitiers où il est né en 1969… l’année où le premier homme a marché sur la Lune, c’est sûrement pour cela qu’il l’est lui aussi toujours un peu.
C’est un boulimique d’illustrations qui passe son temps à crayonner, dessiner et colorer ses dessins du matin au soir et du soir au matin.
Depuis 2004, en plus des illustrations il est aussi auteur de certains de ses livres….
Il travaille également pour de nombreux magazines jeunesse comme J’aime lire, Wapiti, Moi je lis, Je lis des histoires vraies, etc..
Les Enquêtes de Mirette : Rumba à Rome
Éditions Sarbacane
Texte Fanny Joly – Illustrations Laurent Audouin
Mirette a huit ans et deux passions : les voyages et les enquêtes à 100 à l’heure ! Jean-Pat, son « chassistant », a deux amours : les séries télé et les choumoullouws, des guimauves très très molles et très sucrées. Il déteste les musées où le traîne sa maîtresse mais il sait se faire des amis et grâce à son œil de lynx, repère les indices comme pas deux ! Ensemble, ils font le tour du monde en se chamaillant. Malfaiteurs, gare à vous ! Mirette et Jean-Pat sont sur la piste !
Rose-Lou, ma demi-sœur que j’aime en entier
Éditions Nathan
Texte Pakita – Illustrations Laurent Audouin
Encore toute petite, Rose-Lou possède un caractère bien plus gros qu’elle ! Rouquine aux petites anglaises et aux lunettes roses, elle vit avec ses parents, ses deux frères (les affreux jumeaux) et une demi-sœur de treize ans, Valentine. Rose-Lou admire cette grande fille au look gothique qui lui confie de temps en temps des secrets. Justement, Rose-Lou apprend que Valentine aimerait embrasser Paul. Confiante et entreprenante, elle imagine tout un stratagème à base de téléphones portables et de SMS croisés pour favoriser une rencontre entre Valentine et Paul. Son action est tarabiscotée, mais pourrait fonctionner. Las, il aura suffi d’un détail pour que tout rate, et que Rose-Lou se retrouve punie, enfermée dans sa chambre. Mais le lecteur, lui, reste content car c’est ainsi qu’il pourra lire le journal intime de la jeune héroïne.
Bibliographie récente
- Les Enquêtes de Mirette : Rumba à Rome, texte Fanny Joly, illustrations Laurent Audouin – Éditions Sarbacane – 2013
- Rose-Lou, ma demi-sœur que j’aime en entier, texte Pakita, illustrations Laurent Audouin – Éditions Nathan – 2013
- Rose-Lou : Tout le monde peut se tromper même moi, texte Pakita, illustrations Laurent Audouin – Éditions Nathan – 2013
- Joue avec Mirette à Paris, texte Fanny Joly et Laurent Audouin, illustrations Fanny Joly et Laurent Audouin – Éditions Sarbacane – 2013
- Les Enquêtes de Mirette : Rumba à Rome, Éditions Sarbacane – 2013
En savoir plus :
Bibliographie de Laurent Audouin sur ricochet-jeunes
Fiche de Laurent Audouin sur Babelio.com
Fiche de Laurent Audouin sur Les Incorruptibles
Marion Brunet
Née en France en 1976, après des études de Lettres et quelques tentatives d’exil – Madagascar, Budapest –, Marion Brunet décide d’être éducatrice spécialisée et travaille actuellement en psychiatrie, dans un hôpital de jour pour adolescents.
Elle anime en parallèle des ateliers d’écriture au sein d’une compagnie théâtrale, pour les comédiens et divers groupes d’écoliers et de collégiens.
Elle vit à Marseille.
Frangine, aux éditions Sarbacane (collection X’prim – 2013), est son premier roman.
Frangine
Éditions Sarbacane
« Il faut que je vous dise…
J’aimerais annoncer que je suis le héros de cette histoire, mais ce serait faux. Je ne suis qu’un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de la famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l’enfance, et mes racines, même coupées.
Tandis que ma frangine découvrait le monde, le cruel, le normal et la guerre, ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates.
C’est à moi que revient de conter nos quatre chemins.
Comment comprendre, sinon ? »
Lorsque Joachim, élève de terminale, bien dans sa peau et à l’aise avec ses amis, voit sa petite sœur, Pauline, tendue depuis son entrée en seconde, il se sent obligé de la préserver. Tous les deux ont grandi au « pays des Bisounours », entourés par deux mamans qui les ont « protégés tout le temps ». Mais la frangine veut s’émanciper, faire les choses elle-même. Affirmation de soi, affranchissement, homoparentalité… autant de sujets qui se conjuguent avec amour…
Frangine fait partie de la sélection du prix A-fictionados 2014.
Bibliographie
- Frangine, Éditions Sarbacane – 2013
En savoir plus :
Fiche de Marion Brunet sur Babelio.com
Critique de Frangine sur le blog Romans entre deux mondes
Frangine dans le top ten de Elle.fr
Mymi Doinet
Née à Paris, auteur de nombreux contes et documentaires, Mymi Doinet a reçu en 1998 le grand prix de Bologne pour le livre La Mer et les Poissons, publié chez Mila.
Pour écrire ses histoires et créer ses petits héros, Mymi Doinet s’inspire souvent de sa vie. Telle Liza, elle a longtemps eu le vertige. Puis, un jour, elle a enfin pris l’avion, et là, à travers le hublot, saperlipoplouf, sa peur s’est envolée dans les nuages, comme par magie !
Ses apprentis lecteurs apprécient ses fictions aux dialogues en rimes, drôles et pétillantes.
Mymi Doinet anime également dans les écoles des ateliers de lecture par des jeux de linguistique et d’écriture de comptine.
Les Animaux de Lou : Nage, petit phoque !
Auteur Mymi Doinet, illustrateur Mélanie Allag
Éditions Nathan – 2014
En classe de mer, Lou, la petite fille qui comprend les animaux, sauve un bébé phoque menacé par une marée noire…
Pas touche à Charly
Auteur Mymi Doinet, illustrateur Glen Chapron
Éditions Nathan – 2013
Alternativement, Bilal le labrador et son maître Gustave racontent leur vie de sans domicile fixe, faite de faim, de froid, de peur mais aussi de beaucoup de tendresse. Ils forment un beau duo, ou plutôt un trio : il y a Gustave, Bilal et… Charly, qu’il faut absolument protéger. Le jour, Gustave emmène Bilal et Charly près de la Tour Eiffel pour obtenir quelques pièces en échange du beau spectacle d’une horloge en forme de tour Eiffel scintillante : Gustave adore bricoler, réparer les mécanismes en tous genres.
Mais un jour, Gustave est emmené par la police et laisse Bilal et Charly dans la rue. Heureusement, Angela, une bénévole des Restos du cœur, passe par là et récupère les deux abandonnés. Et quand Gustave ressort du poste de police, c’est la fête ! Angela offre alors à Gustave un petit travail dans sa bijouterie. Et Charly ? Mais d’abord, qui est Charly ?
Bibliographie sélective
Série Les Animaux de Lou aux éditions Nathan :
- Nage, petit phoque ! – 2014
- Je te protège, petit loup – 2013
- Reviens, petit lapin – 2013
- Tu es libre, petit éléphant– 2012
- Tu n’es plus seul, petit ours – 2012
Série Premières lectures aux éditions Nathan :
- Vive les mariés ! – 2010
- Je veux ces bottes ! – 2009
- La tour Eiffel a des ailes ! – 2009
Série Ugo et Lisa aux éditions Hatier :
- Ugo et Lisa chevalier et princesse – 2013
- Ugo et Lisa cosmonautes – 2013 (réédition)
- Ugo et Lisa clowns – 2013 (réédition)
Autres :
- Pas touche à Charly ! – Éditions Nathan – 2013
- Une baby-sitter, non merci ! – Éditions Auzou – 2013
- Un petit frère, non merci ! – Éditions Auzou – 2012
En savoir plus :
Fiche de Pas touche à Charly sur ricochet-jeunes
Fiche de Mymi Doinet sur ricochet-jeunes
Fiche de Mymi Doinet sur le site des Éditions Hatier
Fiche de Mymi Doinet sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature
Portrait en vidéo de Mymi Doinet – 17’33
Isabelle Gil
Isabelle Gil est auteur illustrateur et réside en Seine-Saint-Denis.
Après une formation technique en photographie et des études d’arts plastiques à l’université de Vincennes-Saint-Denis, Isabelle Gil travaille sur des projets de livres d’images.
Elle est particulièrement intéressée par la narration, les personnages, les objets, les paysages et par ce qui se passe entre eux.
Les Vacances
Éditions École des loisirs
La famille escargot change de coquille quand vient l’été pour partir en vacances. Tout le monde profite des beaux jours au bord de la mer. Certains ont beaucoup d’activités, d’autres ne font rien parce que c’est les vacances. Chacun fait ce qui lui plaît !
Le Chapeau de Maman
Éditions École des loisirs
La famille escargot est de sortie. Maman escargot étrenne son nouveau chapeau, qui est extraordinaire, original, bucolique, volatile ! Maman escargot ne passe pas inaperçue. Son chapeau fait l’admiration de tous ceux qu’elle croise jusqu’au moment où… Ooooh ! Il prend vie !
Bibliographie aux éditions École des loisirs, collection Loulou & Cie
- Les Vacances, 2014
- Le Chapeau de Maman, 2014
- Le Déjeuner sur l’herbe, 2013
- Le Musée des ours, 2012
- Une ou deux bêtises, 2011
- À la mer, 2010
- Les Oursons, 2008
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur le site de l’École des loisirs
Les livres d’Isabelle Gil, sur son site
Richard Marnier
« Je suis un ours, un ours né le 31 décembre 1972. Emprisonné dans une énorme pierre, en Lorraine, j’attendais. Je ne me souviens plus si c’est moi qui l’ai vaincue ou si c’est elle qui a éclaté… À moins que ce ne soit le froid ? Dans tous les cas, la pierre a volé en éclats et depuis ce jour, je suis là…
J’étais un ourson très poilu et plein d’énergie. Mes camarades de classe se retournaient souvent en se demandant : Mais qu’est-ce qu’il fait là celui-là ? Moi-même, je m’interrogeais tout en dessinant. »
Diplômé en Arts Plastiques en 1994 (école d’arts Saint Luc de Tournai en Belgique) et en Arts décoratifs en 1999 (école de Strasbourg, option art-objet), Richard Marnier est un performeur, un enseignant et un auteur d’albums jeunesse.
Richard Marnier est un artiste-plasticien nantais, qui se décrit comme un ours. Il aime décortiquer et restructurer les liens entre le son, le langage, l’écriture et le volume. Son travail sur le mot l’a tout naturellement conduit à s’intéresser aux textes pour enfants. Il est aujourd’hui l’auteur de plusieurs textes poétiques et pétillants…
À partir de 1999, Richard Marnier participe à de nombreuses expositions. En 2OO5, sortie de son premier album : Jocelyne vache à lait. Il sera suivi de nombreux autres.
C’est en 2013 qu’arrivent les robots : les Supers Brikabraks.
Les Supers Brikabraks
Exposition de robots
Sculpture et sérigraphie
Sortie d’un album jeunesse en 2014
Ces robots tout-puissants sont assemblés à partir des objets les plus communs. Ils créent une tension entre une énergie infinie et le quotidien le plus banal.
Ce travail de sculpture a donné naissance à huit sérigraphies (format 65 cm sur 50 cm, trois couleurs, 10 exemplaires, numérotées et signées) où les robots sont mis en scène, à la manière des illustrations populaires et des icônes.
Les 13 sculptures robots sont l’objet d’une exposition et de plus cette série donnera naissance à un album jeunesse au cours de l’année 2014.
Richard Marnier présente son travail et imagine des projets d’intervention pour tout public. Ses Supers Brikabraks sont au salon du livre d’Alençon 2014.
Bibliographie
- El gigante del pantano, Richard Marnier et Géraldine Alibeu – Éditions OQO – 2013
- Est-ce la lune ?, Richard Marnier et Aude Morel – Éditions Les p’tits bérets – 2013
- On ne sait jamais…, Richard Marnier et Aude Morel – Éditions Frimousse – 2013
- Colère noire, bonsoir !, Richard Marnier et Gaëtan Dorémus – Éditions Seuil Jeunesse – 2010
- Les indiens ne disent rien, Richard Marnier et Aude Morel – Éditions Frimousse – 2009
- Jocelyne vache à lait, Richard Marnier et Gaëtan Dorémus – Éditions Seuil Jeunesse – 2005
En savoir plus :
Présentation des Supers Brikabraks – document pdf
Matthieu Maudet
Matthieu Maudet est né à Nantes, où il illustre pendant des années les marges de ses cahiers. Depuis, il se consacre entièrement à la bande dessinée et à l’illustration d’albums pour la jeunesse.
Sa collaboration avec Jean Leroy remonte à 2005. Après plusieurs échanges pour monter des projets d’albums et travailler pour la presse (La Classe, Spirou-Hebdo…), leur premier album ensemble, Trop…, sort en 2008 dans la collection Loulou & Cie.
Depuis, Jean Leroy est devenu écrivain à temps complet et Matthieu Maudet s’est autorisé à mettre des phrases sur ses images.
Un jeune loup bien éduqué
auteur Jean Leroy, illustrateur Matthieu Maudet
Éditions L’École des loisirs
Fier comme un pou, un jeune loup bien éduqué part chasser seul dans la forêt. Rapidement, il capture un lapin. En gentleman, il demande à son futur repas quelle est sa dernière volonté. Le lapin, malin, demande une histoire. Désireux de tenir parole malgré la faim qui le tenaille, le loup court chercher son livre préféré. Mais sa proie lui pose un lapin… Déçu et fâché, le jeune canidé poursuit son chemin et jette son dévolu sur un poulet. Ce dernier, avant de mourir, souhaite écouter un morceau de musique… Toujours aussi naïf, le jeune loup s’en va chercher sa guitare. L’histoire se répète ainsi jusqu’à l’arrivée d’un charmant bambin qui tient sa promesse…
Cette partie de chasse si mal amorcée connaîtra un dénouement plutôt festif pour cet Ysengrin victime de sa bonne éducation. Sa route croise celle d’un garçon tellement prisonnier de ses principes éducatifs, qu’il fonce dans la gueule du loup… Mais rassurez-vous, sur la liste des victimes, il n’occupe que la troisième position ! Les dialogues drôles et bien enlevés de Jean Leroy se marient parfaitement aux illustrations espiègles et rusées de Matthieu Maudet. Un excellent album de prévention à l’usage des enfants, mais aussi des parents, sur les méfaits de la bonne éducation !…
Le Ça
Auteur Michaël Escoffier, illustrateur Matthieu Maudet
Éditions L’École des loisirs
D’abord on découvre deux jambes vêtues d’un pantalon vert plantées dans deux pantoufles rouges. Derrière sur le canapé un chat roux dort. La voix qui appartient aux deux jambes demande « Jules ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » en montrant une petite crotte sur le sol. Jules se balade cul nu avec juste un tee-shirt bleu égayé par un canard jaune qui lui arrive au nombril. Il a une bouille toute ronde, son nez arrive à peine aux genoux des deux jambes. Ça ? C’est… le ça ! répond fièrement Jules. S’ensuit l’histoire connue du « ça » qui doit être mis dans le pot, puis dans les toilettes. Mise à part cette histoire déjà drôle en soi, Michaël Escoffier s’amuse avec le décalage de langage et de compréhension entre adulte et enfant ; Jules a un petit défaut de prononciation et quand après avoir regardé son ça partir dans les toilettes, il demande où est son ça pour qu’il puisse jouer avec, c’est à son chat qu’il pense !
Un album hilarant, extrêmement bien vu et pensé. Le dessin de Matthieu Maudet est très simple avec des couleurs franches. Il met parfaitement en situation le petit Jules et son parent dont on ne voit que les jambes mais dont on imagine sans peine la tête mi-fâchée mi-amusée. À lire dès deux ans pour évidemment apprendre la propreté mais aussi pour rire ensemble.
Bibliographie incomplète
Collection Loulou & Cie École des Loisirs
- Le Ça – 2013
- Papy, texte de Jean Leroy – 2013
- Bonjour facteur, texte de Michaël Escoffier – 2012
- Roule ! Roule !, texte de Jean Leroy – 2012
Albums
- Un jeune loup bien éduqué, texte de Jean Leroy – Éditions L’École des loisirs – 2013
- La Ccroccinelle, texte de Michaël Escoffier – Éditions Frimousse – 2013
- Gros-Pif, texte de Jean Leroy – Éditions Milan – 2013
- Allô Vénus, texte de Michaël Escoffier – Éditions Thierry Magnier – 2012
Collection Mouche École des Loisirs
- La Sorcière, sa fille et le Loup, texte de Jean Leroy – 2014
- Le Panier, texte de Jean Leroy – 2012
En savoir plus :
Fiche de Matthieu Maudet sur le site de L’École des loisirs
Nathalie Minne
Nathalie Minne est illustratrice et auteure.
Couvée et élevée au pays de Caux (un coin de terre entre la Seine et la mer, bordé de falaises blanches et couvert de blé, de lin et de vertes prairies). Montée à Paris, comme tant d’autres, pour en sortir, comme tant d’autres. Quelques années à l’ESAG (école supérieure d’arts graphiques) à apprendre à composer des images, et aussi à dessiner.
Quelques années dans des ateliers de création graphique à inventer des signes et des images. L’envie de raconter des histoires qui grandit en même temps que les enfants. Le Petit Voleur de mots qui trouve son chemin en 2008-2009 à travers le pastel gras, la linogravure et pleins de papiers collés.
Le Petit Voleur de mots
Éditions Casterman
Chaque soir, lorsque la nuit s’est installée, un personnage énigmatique se promène sur les toits du village : c’est le petit voleur de mots, venu faire sa moisson d’histoires et de mots nouveaux. Tout l’intéresse, tout le séduit : les mots colériques, les mots d’enfants, les rouges, les verts et même ceux qui sont impossibles à prononcer.
Car une fois revenu dans sa cabane, le petit voleur de mots laisse les mots qu’il a récoltés en faire à leur guise, dans une grande sarabande festive. Plus tard, une fois la fête achevée, il les mettra en bocaux, en fera des tresses de louanges, des écharpes d’injures ou des chaussettes de mots savants…
Et puis un jour, voilà que le petit voleur rencontre une jolie petite fille. Pour elle, il va dérober des mots nouveaux et précieux : des mots d’amour…
Le Petit Garçon de la forêt
Éditions Casterman
Au fil des saisons, le petit garçon de la forêt et son nouvel ami venu du village ont peu à peu appris à se connaître, à s’apprivoiser l’un l’autre. Alors un jour, certain qu’ils sont amis pour de vrai, amis pour la vie, le petit garçon se résout à quitter la forêt. C’est un peu difficile : la forêt est douce et tendre, et il faut dire adieu. Mais c’est l’été à nouveau, et tout va pour le mieux : il va rejoindre son ami au village, enfin.
En savoir plus :
Fiche de Nathalie Minne sur le site de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
Marine Nicolas
(présente samedi uniquement)
Marine Nicolas, née en septembre 2002, est une jeune fille vive d’esprit, dévoreuse de livres et passionnée d’équitation.
À force de lire une multitude de récits en tous genres, elle prend la plume pour écrire à son tour. L’occasion lui en est donnée lorsque sa classe de CM2 travaille sur les 12 travaux d’Hercule. L’instituteur demande aux élèves d’écrire un 13e travail. Cela plut à Marie qui eut envie d’écrire une histoire sur les mêmes bases. C’est alors que naquit Les Douze Aventures de Williams Pépin.
Sans trop y croire, elle l’envoie à des éditeurs. Et finalement des réponses positives lui parviennent ! C’est comme cela qu’à 10 ans, Marine a écrit son premier livre et nous restitue une part de son imagination foisonnante.
Les Douze Aventures de Williams Pépin
Éditions Les plumes d’Ocris
2 extraits :
« Puis il aperçut la caverne tant recherchée, le repaire du serpent. Pour faire sortir le monstre, Williams enfuma la grotte. Le serpent, dérangé dans son sommeil, s’avança, prêt à tuer celui qui avait osé troubler son repos. Il avait les yeux exorbités de fureur, la gueule grande ouverte. Williams garda prudemment le regard baissé, pour déballer son miroir. Il devait en même temps esquiver les attaques féroces du monstre déchaîné. Il parvint enfin à ôter toute la protection du miroir. Il était temps car le serpent se faisait de plus en plus malin pour préparer ses attaques. »
« Le marquis d’Aboisny était le plus grand homme politique de la Grèce, or il devait honorer de sa présence le carnaval de Rio de Janeiro. Mais ses espions lui avaient appris qu’un complot pouvait attenter à sa vie. Aussi il sollicitait l’aide d’Eraté pour le protéger.
Ni une ni deux, voilà Williams et son Prédatorus en route pour Rio. Le carnaval se préparait et toute la ville était en effervescence. « En effet, se dit Williams, cela ne sera pas facile de protéger le marquis dans ces conditions. » Puis, il retourna auprès de son maître. Il avait bien fait car un Pierrot se rapprochait dangereusement du marquis, Williams s’interposa aussitôt. Et quand il passa près de l’étrange individu, il put remarquer la longue dague qu’il portait à la ceinture.
C’est à ce moment qu’il comprit que ces gens-là étaient capables de tout… Il devrait donc veiller sur l’important personnage jour et nuit. »
En savoir plus :
Fiche de Marine Nicolas sur le site des éditions Les plumes d’Ocris
Andrée Prigent
Andrée Prigent est née à Brest en 1963. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Rennes où elle vit et travaille actuellement. Auteur-illustratrice, elle se consacre également à la presse, au dessin publicitaire et à la création textile.
Influencée dans son travail par l’auteur et illustrateur Paul Cox, Andrée Prigent se consacre à l’illustration de livres pour enfants à partir de 1991.
Illustratrice, Andrée Prigent est également l’auteur de quatre livres pour enfants, notamment Tibili et Le Chien du coiffeur paru chez Magnard Jeunesse en 2000.
Pour ses illustrations, Andrée Prigent utilise la linogravure, un procédé de gravure utilisant le linoleum comme support. Il s’agit de sa technique préférée car « il y a toujours la surprise quand on soulève la feuille » !
Puisant son inspiration dans les tissus indiens gravés, Andrée Prigent réalise également des créations textiles pour des enseignes comme La Redoute et Fly.
Andrée Prigent travaille actuellement sur un projet de livre pour enfant, l’histoire d’un lièvre russe qui attendait la neige…
C’est en 2002 qu’Andrée Prigent a débuté sa collaboration avec Nouvelles Images et on peut prédire que cette « belle rencontre », comme elle la définit, durera encore longtemps.
Ouvrages pour le concours « À la manière de » :
L’ogre Babborco
Auteur Muriel Bloch – illustratrice Andrée Prigent
Éditions Didier Jeunesse, 2000
Il y a longtemps en Sardaigne, un ogre vivait dans les parages d’un petit village. Il s’appelait Babborco. C’était un ogre énorme et il dévorait tout sur son passage.
Quatre Amis dans la neige
Auteur Praline Gay-Para – illustratrice Andrée Prigent
Éditions Didier Jeunesse
Une nuit froide de Noël, un fermier affamé, quatre animaux en fuite, une mamie en quête de compagnie… Un joli conte pour les petits à partir de deux ans dans la lignée des musiciens de Brême.
Quel radis dis donc !
Auteur Praline Gay-Para – illustratrice Andrée Prigent
Éditions Didier Jeunesse, 2008
Un seul radis. Mais un radis récalcitrant qui pousse, qui pousse… Qui va pouvoir l’arracher ? Le papi ? La petite fille ? Ou la petite souris ? Un conte d’origine russe.
Bibliographie partielle
- Bébert l’escargot, avec Jean-François Dumont – Éditions Kaléidoscope – 2013
- Le Bébé tombé du train, avec Jo Hoestlandt – Éditions Oscar – 2011
- Fillettes et gros Alligator, avec Muriel Bloch – Éditions Didier Jeunesse – 2007
- Tibili le petit garçon qui ne voulait pas aller à l’école, avec Marie Léonard – Éditions Magnard jeunesse – 2001
- Dans le jardin, avec Madeleine Deny – Éditions Nathan – 2002
En savoir plus :
Fiche d’Andrée Prigent sur Les Incorruptibles
Fiche d’Andrée Prigent sur Babelio.com
Fiche d’Andrée Prigent sur Nouvelles Images
Fiche d’Andrée Prigent sur Ricochet-jeunes
Lucie Vandevelde
Lucie Vandevelde est illustratrice pour la jeunesse.
Après une école de photographie et un passage aux Beaux-Arts, elle s’oriente naturellement vers l’illustration.
Elle transporte dans ses valises un long parcours d’animation, elle a accompagné et guidé de nombreux groupes d’enfants dans la réalisation de projets artistiques en tous genres, allant du sténopé géant à des fresques de 5 m de haut sur des structures en carton.
Aujourd’hui, sa vie professionnelle s’articule autour d’expositions en galerie, de graphisme pour la publicité, d’interventions en milieux scolaires, médiathèques, librairies, salons et résidences artistiques.
Lucie travaille aussi pour l’édition littéraire jeunesse et l’édition d’objets.
Toujours curieuse de rencontres et de projets artistiques, Lucie aime par dessus tout construire de beaux dessins tant humains qu’artistiques avec constamment, continuellement, infiniment, éternellement un sourire haut en couleurs !
Dans mes rêves
Éditions Les Minots
Dans les rêves d’une enfant, il y a un champ de coquelicots, des reflets d’argent, des sentiments…
Une histoire tendre, poétique et onirique qui invite au voyage et à l’imaginaire.
Le Jardin des secrets
Éditions Les Minots
Tout au long de l’année, un enfant collectionne ses petits secrets qu’il range dans des boîtes sous son lit. Quand le printemps arrive, il va les semer dans le jardin. Et lorsque les graines de secrets auront fleuri, il en fera un joli bouquet pour sa maman. Mais voilà, cette année il n’y a pas de fleurs de secrets ! Où sont-elles passées ?
Un album tendre, frais et poétique qui invite le lecteur dans une belle balade végétale et printanière.
Bibliographie
- Dans mes rêves, auteure Juliette Parachini – Éditions Les Minots
- Le Jardin des secrets, auteure Marie Hélène Lafond – Éditions Les Minots
- Notre pense pas bête, Album collectif – Éditions P’tit Baluchon
- Capharnaüm, Revue de créations libres – collectif artistique – Éditions Les Insomniaques
En savoir plus :
Le site de Lucie Vandevelde, avec portfolio
livre
BD
Rémi Bostal
Né en 1985, Rémi Bostal habite et travaille à Caen. Il est illustrateur, concepteur de caractères. Il crée à profusion BD, figurines, maquettes, personnages pour jeux de société, etc..
Après des études d’arts appliqués, il suit une formation aux métiers du dessin d’animation et de la BD. Il réalise les décors pour la compagnie théâtrale ornaise Les Enfants perdus et se lance dans l’illustration en se rapprochant également du modélisme et de la sculpture.
Rémi Bostal dessine les décors et d’étranges petits personnages pour les jeux de figurines. Il vient aussi de réaliser une BD.
Dans la vie, Rémi Bostal s’amuse avec sérieux. Son truc ? Une imagination débordante, doublée d’un talent fou ! « Je travaille avec Didier Ray, scénariste, ancien dessinateur… Il me laisse faire ce que je veux ! »
Histoires et Légendes normandes :
Féeries et Goublineries
Éditions L’Eure du Terroir, 2013
Pour frissonner, rire, découvrir le patrimoine culturel normand à travers contes et légendes.
Humour, drames, suspens, magie…
Ils sont à l’image de nos vies.
Bibliographie
Histoires et Légendes normandes – Éditions l’Eure du Terroir
- Féeries et Goublineries, 2013
- Petites Fées et Grandes Dames, 2011
- La Marée des âmes, 2010
- Les Belles et les Bêtes, 2009
- L’Empreinte du Malin, 2008
Interview sur RCF
(fichier à son/interviews/2014/remi-bostal.mp3)
En savoir plus :
Fiche de Rémi Bostal sur bdgest.com
Histoires et Légendes normandes sur bdgest.com
Alain Henriet
(présent samedi uniquement)
Alain Henriet, scénariste, dessinateur, est né le 15 février 1973. Il nourrit dès son plus jeune âge ses appétits « bédéphiles » dans les Strange qu’il achetait en occasion sur les marchés, mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis, comme Le Scrameustache et Les Tuniques bleues.
Adolescent, il se détourne de la BD pour le cinéma. Il reviendra à la BD grâce aux comics vers 16 ans, ce qui l’amènera à commencer ses premières planches vers 17 ans.
Vers 19 ans il s’inscrit au cours du soir de Philippe Foerster et de Gérard Goffaux à Jemappes, qu’il suit pendant trois ans. Il y rencontre Baloo.
Après ses humanités, il s’inscrit à l’académie des Beaux-Arts de Liège. Ses premières publications arriveront à cette époque, il participera à l’aventure du magazine Brazil dans les trois numéros existants. Ensuite, il publiera diverses illustrations dans L’Inédit… Il y passera régulièrement, du numéro 2 au numéro 12, sur lequel il fera sa première couverture…
Lire la suite de la bibliographie sur le blog d’Alain Henriet.
Dent d’ours
Éditions Dupuis, 2013
Silésie, dans les années trente.
Trois amis inséparables, jeunes adolescents, Max, Werner et Hanna, sont passionnés d’engins volants, d’avions en bois, de fusées bricolées.
Les groupes de jeunesses nazies enrôlent des jeunes volontaires pour leur apprendre de manière dissimulée les valeurs du régime qui se construit… et au loin, l’écho du martèlement des bottes et du sinistre fracas des casques commencent déjà à résonner !
Bientôt l’ouragan d’acier qui va ravager toute l’Europe va contraindre notre trio à effectuer de terribles choix.
Leur amitié pourra-t-elle y survivre ?
Bibliographie
- Dent d’ours, Éditions Dupuis – 2013
- Damoclès, Éditions Dupuis – 2008 à 2011
- Golden Cup, Éditions Delcourt – 2003 à 2010
- Pandora Box, Éditions Dupuis – 2005 à 2009
- Véritables Légendes urbaines (Les), Éditions Dargaud – 2007
- Loup-garou, one shot aux Éditions Khani – 2005
- Portail (Le), Éditions Le téméraire – 1999 à 2003
- John Doe !, Éditions Delcourt – 1996 à 2002
En savoir plus :
Critique de Dent d’ours sur Planète BD
Publications d’Alain Henriet dans Spirou, listées sur le blog d’Alain Henriet
Jay (Jérémy Lambert)
Jay est scénariste dessinateur coloriste. Né en 1977 en Basse-Normandie, passionné de dessins et de BD depuis tout petit, cet autodidacte trouvera de sérieux encouragements de la part d’auteurs chevronnés qui l’aideront à peaufiner son trait et trouver son style.
Il commence à être publié dans divers fanzines tel que ACO (Aventures oniriques et compagnie) ou Bol d’encre et en 2007 il sort avec son complice J.B. Djian, une BD polar, L’Affaire Bassière, commandée et éditée par la médiathèque départementale de l’Orne.
Puis il s’attaquera à l’illustration en travaillant pour le magazine français de la WWE One Plus One.
En 2010 les Éditions Vagabondages le sollicitent pour un « polar graphique » avec J.B. Djian au scénario, où son travail sur les noirs fait merveille.
Il sort Le Havre en janvier 2013 aux Éditions Vagabondages.
Le Havre
Tome 2 : Joyeuses Fêtes
Éditions Vagabondages, 2013
Suite et fin de l’album Le Havre, Au Buveur d’étoiles.
Jacques qui a vu sa vie bien rangée basculer vers le sordide en une seule nuit, veut comprendre. Avec l’aide d’un flic humaniste, le dénommé Grivert mais aussi de ses nouveaux potes clodos, il veut comprendre… Comprendre pourquoi Mimi l’a quitté et pourquoi les salauds ont souvent le beau rôle… Mais on le sait depuis longtemps, la vérité on peut s’y brûler les ailes…
Le Havre, Au Buveur d’étoiles, est un roman graphique noir, un vrai polar ayant pour principal acteur un barman de nuit. Le deuxième personnage c’est la ville du Havre. Sombre et propice aux aventures nocturnes, le décor de cette grande ville portuaire offre tous les ingrédients du polar. Le style réaliste en noir et blanc du dessin de Jay rehausse le côté sombre de l’histoire. Enfin le mélange savamment dosé du texte et de la bande dessinée donne une ambiance toute particulière. Mêlant l’amertume du héros à ses rêves enfuis, il s’en dégage comme une poésie.
Bibliographie
- Le Havre, Éditions Vagabondages – 2013
- L’Affaire Bassière, Éditions Conseil Général de l’Orne – 2007
En savoir plus :
Fiche de Jay sur le site du salon du livre de Paris
Le Havre, tome 2 : Joyeuses Fêtes sur le site de la FNAC
Krystel
Illustratrice et coloriste née à Nantes le 5 juillet 1984, Krystel a grandi avec les manga, anime et jeux vidéo, passions qui l’ont grandement orientée vers le dessin.
Elle a fait ses études à l’école Pivaut, dont elle est sortie diplômée en 2006 de la section bande dessinée/illustration.
Elle commence dans la BD avec un projet avorté chez les Humanoïdes Associés puis réalise plusieurs illustrations pour des magasines jeunesse et pour des couvertures de roman.
En 2008, elle rencontre Jean-Luc Istin durant un salon, qui la met en relation avec François Debois avec qui elle signe son premier album de bande dessinée : Ash.
Ash
Tome 1 : Anguis seductor hominum
Tome 2 : Faust
Éditions Soleil Productions
1850. Royaume de Bohème. Ash est libérée d’une prison souterraine où elle croupit depuis quatre siècles. Qui est-elle et pourquoi a-t-elle été enfermée ? La seule chose dont la jeune fille soit sûre, c’est que son origine est intimement liée à un secret très convoité : celui de la vie éternelle…
Bibliographie
- Les Filles de Soleil, en tant que coloriste – Éditions Soleil Productions – 2010 et 2011
- Ash, Éditions Soleil Productions – 2010
En savoir plus :
Laurent Paturaud
Laurent Paturaud est né à Chartres en 1969. Aujourd’hui il vit et travaille à Alençon en Normandie.
Passionné par le dessin depuis son plus jeune âge, il découvre la bande dessinée au travers de séries qui ont marqué sa génération (Thorgal, La Quête de l’oiseau du Temps, Les Passagers du vent, Sambre, etc.). Après une formation de graphiste publicitaire, il réalise des illustrations pour le compte de magazines, puis anime des ateliers de bandes dessinées.
En 2000, il est repéré grâce à ses travaux en couleurs directes lors du concours BDécouvertes organisé par les éditions Glénat et signe sa première série Les Passants du clair de lune sur un scénario de Thomas Mosdi.
Parallèlement, il continue de réaliser des illustrations (ex-libris, affiches, etc.), expose régulièrement ses travaux et dirige des stages de bande dessinée.
Féru d’histoire et de peinture, notamment les grands mouvements artistiques du XIXe siècle, il collabore en 2007 avec Benoît Noël, docteur en histoire de l’art, à un ouvrage édité par la Ville d’Alençon commémorant les 150 ans de la première édition des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire : Auguste Poulet-Malassis éditeur alençonnais d’avant-garde.
En 2008, pour les éditions Soleil, il signe le premier tome de la série Succubes, de nouveau avec Thomas Mosdi, et participe au collectif Les Contes de l’Ankou sur un scénario de Jean-Luc Istin.
En 2010, il réalise la conception graphique ainsi que plusieurs illustrations originales du dépliant touristique de la Ville d’Alençon.
En 2013, paraît aux éditions Daniel Maghen Victor Hugo : Aux frontières de l’exil, un album de bande dessinée réalisé en collaboration avec Esther Gil.
Esther Gil, scénariste
Le scénario d’Esther Gil, dans cette œuvre commune, est sublimé par un trait fin et une maîtrise des atmosphères pour une histoire entièrement réalisée à la palette graphique.
« Quand je réalise un projet faisant intervenir des personnages réels dans un contexte historique (ce qui est le cas pour le projet Victor Hugo), j’utilise une importante documentation, non seulement écrite mais aussi visuelle.
Voir des images de lieux, de costumes, des personnalités, c’est une façon pour moi de m’imprégner de l’époque, des mœurs et peut-être de découvrir un détail, parfois anodin, qui pourrait permettre à une action ou une réplique de sonner plus juste ».
Victor Hugo : Aux frontières de l’exil
scénario Esther Gil
Éditions Daniel Maghen
De profondis clamavi ad te : Père, pourquoi les quatre innocents ont-ils péris noyés ?
Cette phrase, jaillie des lèvres diaphanes du fantôme invoqué de Léopoldine, morte dix ans plus tôt, est destinée à son père, Victor Hugo. Sur le continent, l’Empire est rétabli depuis un an et l’écrivain, hanté par le deuil maladif de son aînée, a choisi l’exil à Jersey. Tourmenté par un affreux doute, le proscrit décide de s’embarquer clandestinement pour se rendre sur les lieux de l’accident et rouvrir l’enquête. En parallèle, John Tapner mène sa pauvre vie dans un ménage à trois, entre sa femme et la sœur de celle-ci, tandis que Napoléon III resserre les liens entre la France et l’Angleterre.
A priori, trois pistes de récit qui n’ont rien à voir entre elles… Mais c’est sans compter l’ironie du destin.
En savoir plus :
Victor Hugo : Aux frontières de l’exil sur BDGest
Article consacré à l’agence photographique Rmn, sur le blog d’Esther Gil
Blog d’Esther Gil dédié au romantisme sous toutes ses formes
Stéphane Perger
Stéphane Perger, dessinateur et coloriste, vit à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg, il commence le métier de dessinateur avec l’adaptation en bande dessinée du Poulpe, Pour cigogne le glas.
Remarqué pour son style réaliste tourmenté aux influences picturales et cinématographiques, il réalise en couleur directe la trilogie Sir Arthur Benton, série d’espionnage se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale qui a immédiatement connu un succès public et critique : prix du meilleur premier album à Moulins en 2005 et prix du festival de Rouans en 2006.
Avengers Origins
Éditions Marvel Comics
Super-Héros – 3 albums
Avengers Origins : Thor
La première aventure revient sur le Dieu de la foudre.
De son enfance avec Loki à la folie destructrice de Thor en passant par la création du marteau Mjolnir, tout est là.
Nous irons même jusqu’au bannissement sur Terre, tant qu’à faire.
Avengers Origins : Vision
Créé par Ultron, l’androïde trouve aussi sa place dans cette saga. Son éducation et sa formation par Ultron, sa quête de reconnaissance, son affrontement contre les Vengeurs… Tout est là. Et même plus encore ! Un personnage dont les origines sont moins connues de Thor, et qu’il est intéressant de découvrir. D’autant plus que des rumeurs circulent sur le net pour les films Marvel… Un lien entre l’agent Coulson et La Vision.
Avengers Origins : Ant-Man & The Wasp
Hank Pym n’a pas toujours eu la vie facile. Ses projets étaient rarement acceptés. Alors quand un sérum de réduction moléculaire n’est pas retenu, autant le tester soi-même ! Les péripéties de l’homme miniature croiseront vite le chemin d’une jeune et impétueuse demoiselle, Janet Van Dyne. Le début d’une idylle ? À n’en pas douter. Plus les premières actions de l’Homme-Fourmi en tant que héros, et un drame qui fera passer Janet d’une humaine à une guêpe !
Bibliographie
- Avengers Origins, 2012 – 2013
- Scotland Yard, 2012 – 2013
- Sequana finie, 2008 – 2010
- Sir Arthur Berton, 2005 – 2007
- Le Poulpe, 2001
En savoir plus :
Article consacré à Avengers Origins sur cinecomics
Fiche de Stéphane Perger sur BDGest
Jean-Charles Poupard
Jean-Charles Poupard est dessinateur et illustrateur, né le 8 décembre 1985.
En 2007, il obtient sa licence d’Arts plastiques à l’université de Rennes, avant de rentrer, un an plus tard, à l’école des Arts supérieurs de Pivaut à Nantes. Il y fait la connaissance de Timothée Montaigne, qui a eu une importance notable sur son orientation graphique et narrative en bande dessinée. En avril 2010, alors qu’il lui restait encore un an à faire pour décrocher son diplôme, Jean-Charles est recommandé par Laurent Miny (illustrateur et enseignant à l’école Pivaut) auprès de Jean-Luc Istin, directeur de collection aux éditions Soleil. Trois mois plus tard, il signe son premier album Jack L’Éventreur, sur un scénario de François Debois.
L’album sort le 16 mai 2012, alors qu’il travaille déjà depuis plusieurs mois au dessin, à la couleur et co-scénarise le deuxième tome de ce diptyque sur Jack L’Éventreur.
Jack L’Éventreur
Tome 1 : Les liens du sang
Tome 2 : Le protocole Hypnos
Éditions Soleil Productions
Londres 1888.
Le Mal s’abat sur la capitale européenne, un monstre sanguinaire tue et dépèce des prostituées dans les bas-fonds de Whitechapel, on le surnomme Jack L’Éventreur. À Scotland Yard, l’inspecteur Frederick Abberline et son équipe mènent l’enquête. Entre lettres anonymes, dénonciations calomnieuses, milices qui font la loi et le peu d’indices qu’il recueille au fil de ses virées nocturnes, le commissaire s’égare…
D’autant qu’il est secoué par les démons de son passé trouble. George Godley, son assistant, s’interroge sur son supérieur. D’inquiétantes coïncidences l’amènent à penser qu’Abberline est lié à tous ces meurtres…
Tous les deux sont-ils prêts à découvrir l’insoutenable vérité ?
Bibliographie
- Jack L’Éventreur, Éditions Soleil Productions – 2012 – 2013
- Les Filles de Soleil, série d’albums – Éditions Soleil Productions
En savoir plus :
Fiche de Jean-Charles Poupard sur BDGEST
Dédicace de Jean-Charles Poupard sur dedicacedebd
Nicolas Siner
Né à Paris en 1985, Nicolas Siner a depuis toujours été attiré par le dessin. Ce n’est pourtant qu’après son baccalauréat scientifique en 2003 et une année d’incertitude qu’il entre à l’école Pivaut en septembre 2004.
Après 4 ans d’études, il obtient son diplôme et entame sa carrière professionnelle avec de l’illustration pour une couverture de roman aux éditions Mnémos et une collaboration régulière au magazine Science et Vie junior.
En juin 2009, il signe chez 12 Bis son premier album de bande dessinée avec Jérôme Le Gris au scénario, Horacio d’Alba.
Horacio d’Alba
Éditions 12 bis
Quelque part en Italie du Nord au XVIe siècle, une société nouvelle a vu le jour. Après plus d’un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse.
Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles, mais au travers de deux écoles de duellistes. Horacio d’Alba est l’un des plus célèbres d’entre eux…
Une véritable légende !
En savoir plus :
Fiche de Horacio d’Alba, tome 2 : Le Roi soldat sur babelio.com
Fiche de Horacio d’Alba sur babelio.com
Critique de Horacio d’Alba, tome 1 : La République du point d’honneur sur planète BD
Fiche de Nicolas Siner sur Babelio.com
livre
Lecteur
Marc Roger
(présent samedi uniquement)
Marc Roger est né en 1958, au Mali à Bamako.
« Avant toute chose, je suis lecteur… » C’est ainsi que Marc Roger se présente habituellement.
Lecteur public de la compagnie La Voie des livres, il décline sa passion de la lecture à voix haute depuis octobre 1992. Mais Marc Roger est aussi voyageur et auteur de récits de voyages, dans lesquels il nous invite à le suivre et à partager son goût de l’écriture et son plaisir de la lecture.
Il a réinventé le métier de lecteur public. Tour de France, tour de la Méditerranée, Saint-Malo Bamako, autant de balades, de voyages nourris par le fil des lectures et des rencontres.
« Il y a les voyages dont on rêve, il y a ceux qu’on s’autorise à faire, ceux qu’on pense avoir faits. Lesquels méritent le plus d’être contés ? » Marc Roger – Sur les chemins d’Oxor.
Lors du prochain salon Marc Roger interviendra en tant que lecteur dans deux maisons de retraite ainsi que pour le public des centres sociaux et des associations d’accueil à Alençon.
Il sera présent à la Halle au blé le samedi 24 mai après-midi.
À pied et à voix haute : Le Tour de France en livres d’un lecteur public
Éditions HB
Le verbe lire qui, se conjuguant autour de la Méditerranée, perché sur une boîte aux lettres ou dans un café rempli d’oreilles, devient lien, devient rire, devient marche. Lecteur public comme métier, et l’idée à défendre…
Sur les chemins d’Oxor – Chroniques méditerranéennes
Éditions Actes Sud
Oxor est un pays imaginaire, à l’exacte conjonction de l’Orient et de l’Occident, vers ce milieu du monde qui a pour nom la Méditerranée. Ce livre nous entraîne dans une formidable balade, pas à pas et pied à pied…
La Méridienne : Saint-Malo Bamako
Éditions Folies d’Encre & Merle Moqueur
Du 31 mai 2009 au mois de juin 2010, Marc Roger, lecteur public, accompagné de son âne Babel, part à pied sur les chemins d’une méridienne imaginaire qui va de Saint-Malo à Bamako, pour aller lire à voix haute tout au long des 5000 kilomètres qui séparent les deux villes, romans, poèmes et nouvelles, d’auteurs de littérature française et étrangère. Soit une moyenne de 15 à 20 kilomètres par jour, avec pour volonté première, l’humilité de lire le monde avec lenteur et d’écouter vivre les gens.
Bibliographie
- À pied et à voix haute : Le Tour de France en livres d’un lecteur public, Éditions HB
- Sur les chemins d’Oxor – Chroniques méditerranéennes, Éditions Folies d’Encre & Merle Moqueur
- La Méridienne : Saint-Malo Bamako, Éditions Actes Sud
- La Lecture visage caché : Une Autre Façon de lire les albums, conseil général de l’Orne
En savoir plus :
Entretien avec l’auteur, sur Écrivains-voyageurs.net
À pied et à voix haute, émission sur France Culture
Sur les chemins d’Oxor – acheter le livre sur priceminister