Roman, récit, nouvelle
Christelle Angano
Christelle Anjou Mafille est née en 1967.
« Angano : c’est un clin d’œil à mon enfance. J’ai vécu 6 ans en Éthiopie, de 12 à 18 ans. Langano est le nom d’un lac éthiopien, c’est là que j’allais souvent en vacances. Voilà Christelle Angano, comme un jardin secret, est une façon de dire à mes amis de là-bas que je ne les oublie pas.«
Professeur de français au collège Clément-Marot de Douvres-la-Délivrande, Christelle Anjou a décidé de se donner une chance et d’écrire, enfin ! « Ailleurs que sur des copies« .
« Non contente d’éduquer des collégiens en leur faisant découvrir la passion de la littérature, de prêter sa plume pour quelques biographies, de manger à profusion des fruits de mer et de déguster cidre et calvados, Christelle organise le salon annuel de Douvres-La-Délivrande tout en écrivant également pour son compte et pour notre plaisir !«
Henri Girard
La Dame de Fécamp
Éditions Kirographaires, 2012
La Dame de Fécamp, c’est l’histoire de Julie Anne, le personnage central, qui est en quête, et elle est pressée. Cette quête la mènera à Fécamp, notamment. Julie Anne, le choix de ce prénom n’est pas anodin. « Juluan, mon fils perdu. Écrire pour lui et le faire exister par le livre, quelle magie !«
« C’est tendre, doux, précis, les mots sont triés sur le volet, avec une précision qui perce le cœur. Ce n’est plus tout à fait de la prose, cela tutoie la poésie : c’est de la « proésie », un néologisme que Julie Anne, le personnage central de l’ouvrage, eût pu faire sien tant elle est en quête de ce qui peut la renouveler, la ressourcer avant « l’échéance ». Il y a de la magie dans ce roman. Nul besoin de longues phrases ou d’explications superflues : les mots sont des atomes qui, par la grâce d’une écriture concentrée, libèrent une énergie sans cesse renouvelée. C’est une quête, un engagement à dévorer la vie de tous ses sens malgré la perspective d’un inéluctable renoncement : comment aller humer les effluves d’un bonheur fugace, comment s’envoler à dos de colombe vers une improbable paix, comment pétrir la lumière de la vie et écouter le chant de la dune ? Comment emmagasiner des secondes d’existence pour se forger une éternité de souvenirs. Le temps lui est compté. Julie-Anne le sait. »
Henri Girard, romancier.
Bibliographie
- La Dame de Fécamp, Éditions Kirographaires – 2012
- Itinerrances, recueil de poésies et de nouvelles – 2010
- Mémoire de Babouchka (co-écrit avec madame Nina Michel)
En savoir plus :
Christelle Angano sur le Portail artistique français
La dame de Fécamp sur edkiro.fr
Philippe Arnaud
Philippe Arnaud est né en 1966 à Riom dans Le Puy de Dôme et vit à Brive la Gaillarde, où il est enseignant en lycée (français + option cinéma).
Il nourrit sa passion pour le théâtre en co-animant des clubs et des ateliers d’écriture.
Pendant 25 ans il a écrit des centaines de chroniques musicales pour des revues comme Harmonie magazine, sur des albums de rock progressif, de chanson française et de jazz.
La Peau d’un autre est son 1er roman.
La Peau d’un autre
Éditions Sarbacane, novembre 2012
« Ils ont tout choisi pour lui, à sa place.
Jusqu’à la couleur de sa peau, et ça n’était jamais la leur.
20 ans à se cacher, à fuir les miroirs, sur le continent de son enfance comme sur celui où il s’est échoué ensuite.
Alors, au bout de 20 ans, il est temps de sortir du sac.
Il va leur montrer qui il est. »
Un après-midi comme un autre, armé et bardé d’explosifs, il pénètre dans une classe de grande section de maternelle. Il tient sous sa menace les élèves ainsi qu’Anna, leur institutrice. Pendant de nombreuses heures, ils resteront dans la classe tous ensemble.
À son mutisme affiché s’oppose le foisonnement de son monologue et de son introspection qui intervient comme une plongée vers son passé. Que veut-il ? Quelle passion l’anime-t-il ?
Trois personnages nous livrent leur ressenti, heure par heure : le forcené, l’institutrice et Manon, l’une des élèves. Leurs pensées s’échappent également, nous offrant des souvenirs de leurs vies respectives.
En savoir plus :
Critique de La peau d’un autre sur le blog « Des romans entre deux mondes »
Fiche de La peau d’un autre sur Babelio.fr
Critique de La peau d’un autre sur le blog « Batifolire, tribulations en zone littéraire »
Olivier Bass
Olivier Bass est né à Marseille en 1972. Il passe son enfance et son adolescence dans les collines qui dominent la ville, d’où l’on voit les navires qui entrent et sortent du port. De là sans aucun doute son choix de rentrer à l’école de la marine marchande pour devenir officier.
Pendant les premières années de sa vie maritime, il navigue au long cours : l’Afrique, l’Asie, un tour du monde. Puis des voyages inoubliables aux Kerguelen. Lors de ses navigations, il préfère se munir d’un carnet plutôt que d’un appareil photo. C’est qu’il aime écrire et décrire ce qu’il voit. Certaines notes se transforment en nouvelles, des histoires naissent, histoires parallèles qui le sortent de la réalité parfois difficile du bord. Il quitte ensuite Marseille pour Brest.
C’est la découverte de la Bretagne dont il tombe amoureux. À l’issue de son service militaire, effectué comme aspirant dans un sous-marin nucléaire, il navigue à l’Ifremer où il participe à quelques missions océanographiques passionnantes, avant de quitter définitivement le long cours pour les car ferries, genre de navigation qui permet de concilier la mer et la vie de famille.
Il écrit régulièrement des nouvelles, publiées la plupart du temps à l’occasion de concours. Un jour un ami l’encourage à écrire un roman qui parle du milieu qu’il connaît le mieux : la mer. C’est le déclic qui lui donne le courage de jeter à la corbeille le roman sur lequel il travaillait depuis quelques années et qui n’avançait pas. En presque dix mois, naît La musique des Kerguelen.
L’Homme de Marmara
Éditions La Découvrance, 2012
Lorsqu’ils retrouvent la Mare Nostrum après cinq mois d’un périple autour du monde, les marins du Cévennes ont le sentiment de se rapprocher enfin de leurs foyers. Hélas, le navire est dérouté vers Istanbul où il doit impérativement faire escale.
Au même moment, loin du Cévennes qui poursuit sa course dans la mer Égée, à deux cents milles nautiques par-delà les montagnes qui marquent la frontière entre la Grèce et la Turquie, un homme seul, au large de toute terre, se bat désespérément contre la noyade dans la mer de Marmara.
Ce dernier sera repêché et caché à bord du cargo français. Et tandis que ses souvenirs referont peu à peu surface, l’équipage du Cévennes tentera de percer le mystère de son histoire.
Bibliographie
- L’Homme de Marmara, Éditions La Découvrance – 2012
- La Musique des Kerguelen, Éditions La Découvrance
En savoir plus :
L’Homme de Marmara sur le site de l’éditeur
L’Homme de Marmara sur Babelio.fr
Caroline de Bodinat
Française née à Orléans, le 9 juillet 1969, Caroline de Bodinat est journaliste. Elle a travaillé dans un hebdomadaire local, La semaine de Nîmes et au Midi Libre, sur les suppléments du week-end. Elle débute en 2006, en tant que pigiste à Libération à la rubrique Vous, puis passe à la rubrique portrait en quatrième de couverture. De L’Humanité à Madame Figaro, elle a collaboré à de nombreux médias français. Elle nous fait aujourd’hui partager ses péripéties de marâtre dans un roman où l’humour est roi (Marâtre). Caroline de Bodinat a quitté Paris pour Lausanne en 2007.
Marâtre
Éditions Fayard, 2012
Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttières, un sens certain de la répartie, de l’insolence. Elle habite Paris, travaille dans une agence qui organise des séminaires d’entreprises. Affectivement, elle papillonne. La maternité ne l’intéresse pas, elle aime les sorties, les grasses matinées… Elle, c’est Mathilde, avant de rencontrer Jean-Jacques. Lui, est divorcé, vit en banlieue, a quarante-cinq ans et deux enfants. Son fils Vincent a seize ans et Chloé, sa fille bientôt douze. Dès la première rencontre avec les adolescents, la belle romance se complique. Arrivent les week-ends, les agendas modifiés au dernier moment, le retour frondeur des enfants après la semaine chez leur mère, les premières vacances, l’anniversaire de la petite chez sa maman. Vincent et Chloé sont coriaces, ils en ont dévissés plus d’une, mais Mathilde est tenace. Elle s’accroche, s’échine à plaire aux deux ados et passe des heures à échafauder des stratégies de séduction qui échouent. Elle se plonge dans un livre sur la psychologie des familles recomposées, revient avec de nouvelles idées pour sortir les ados de leur nonchalance, les détacher de leur console de jeux, se faire accepter. Avec Vincent et Chloé, Mathilde connaîtra les claquements de portes, la jalousie, la rivalité, l’ambivalence des sentiments, la notion plus ou moins élastique de paix armée, les petites victoires remportées à l’arrachée par chacun des protagonistes de cette famille chamboulée par l’arrivée de cette marâtre en apprentissage. Va-t-elle réussir à les séduire ou abandonnera-t-elle par forfait ?
En savoir plus :
Mélinda Bouquerel
Mélinda Bouquerel, originaire de Basse-Normandie, grandit pendant ses dix-sept premières années, à Alençon, dans le quartier de Perseigne dit « Zone Urbaine Prioritaire ».
Elle s’est envolée en 2006 pour Le Caire. Son séjour devait durer cinq mois. Il s’achève finalement au bout de quatre ans.
Au moment du grand départ, elle avait 26 ans, et pour seul bagage un sac à dos. Un choix mûrement réfléchi : « J’avais terminé mes études de communication et travaillais à Nantes, dans une école d’ingénieurs. Je n’avais pas de possibilité d’évoluer, je me suis dit que c’était le moment de partir. »
Le long séjour à l’étranger lui a rendu service :
« M’éloigner géographiquement m’a aidée à prendre du recul et à écrire. » Perseigne reste son premier amour : « Ce quartier m’a inspiré. Grandir à Perseigne m’a permis de construire, de découvrir d’autres communautés… Mon goût pour la découverte des autres est né ici. »
Le Puzzle, histoire d’une réconciliation
« J’écris depuis l’âge de onze ans. Des écrits spontanés et anecdotiques. En 2001, j’ai gagné un concours de nouvelles en Vendée où je travaillais. J’ai alors réalisé que je pouvais écrire pour d’autres et faire un manuscrit sur mon vécu. D’une part, pour tourner une page car j’ai une histoire forte, notamment avec mon père : amour, haine, pardon et réconciliation.
D’où le titre du manuscrit. D’autre part, pour parler du quartier de Perseigne où j’ai grandi pendant dix-sept ans. Ce livre est un puzzle que le lecteur doit reconstituer.«
Ce roman raconte la vie d’une jeune fille qui évolue au sein du quartier de Perseigne, où ses parents sont gardiens d’immeuble. Un « puzzle » quelque peu autobiographique : la mère de Mélinda Bouquerel a occupé le poste de gardienne pendant 27 ans…
En savoir plus :
Le Puzzle, fiche du livre sur le site de l’éditeur
Article de l’hebdomadaire L’Orne Hebdo
Catherine Charrier
Catherine Charrier est née à Alençon dans les années soixante, dernière salve du baby-boom.
Ancienne élève de l’École du Louvre et diplômée d’HEC, elle est entrée très tôt dans la publicité parce qu’elle pensait qu’elle trouverait là une dose de création et une dose de commerce. Elle vit à Paris et travaille toujours dans la publicité.
Elle est impliquée sur de nombreux sujets ayant trait à la cause des femmes.
En 2012 elle publie son premier livre L’Attente.
Elle est également chroniqueuse pour le magazine Clés.
La Fréquentation des à-pics
Livre de 17 nouvelles
Éd. Kéro, parution le 27 mai 2013
« On m’a raconté ces histoires, ou je les ai vécues. J’aurais pu les vivre toutes. Elles sont arrivées alors que tout allait changer. Elles se situent dans cette charnière. Ce sont des histoires de femmes et de filles qui cheminent au bord du précipice. Parfois, elles le voient et il leur vient un brin de vertige, mais la plupart du temps, elles l’ignorent. Elles se tiennent là comme si de rien n’était. La falaise est escarpée mais sous leurs pieds la terre est ferme, et puis elles font attention. »
Bibliographie
- La Fréquentation des à-pics, à paraître aux Éditions Kero le 27 mai 2013
- L’Attente, Éditions Kero – mai 2012
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur le site de l’éditeur
Pierre Chazal
Pierre Chazal est né en 1977.
Il a étudié et vécu à Lille, puis en Angleterre, avant de revenir s’installer à Paris. Il y enseigne depuis deux ans le français langue étrangère. Il consacre son temps libre à l’écriture et la musique.
Marcus est son premier roman.
Marcus
Alma éditeur
Il y a des romans qui tout de suite nous prennent par la main et nous entraînent dans un univers à la fois familier et lointain. C’est le cas de Marcus de Pierre Chazal.
Un très beau roman, situé à Lille, plus particulièrement dans le quartier populaire de Wazemmes, au début des années 90, un roman sur la solidarité, l’amitié, l’amour, sur cette fraternité qui peut souder un groupe au point que chacun puisse compter sur l’autre quoi qu’il arrive.
« Marcus est un petit bonhomme qui n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Sa mère, toxicomane et dépressive, meurt alors qu’il n’a pas dix ans. Et c’est Pierrot, maraîcher lillois d’une trentaine d’années, qui hérite de sa charge. Tout est alors à organiser : la vie à deux, l’inscription à l’école, les habitudes à modifier. Heureusement, Pierrot et sa bande de bras cassés aux cœurs tendres font tout pour rendre le sourire au petit Marcus. Le milieu dans lequel évoluent les personnages est fait de bric et de broc, de débrouillardise et de malice pour arriver jusqu’à la fin du mois. L’hiver est rude, les comptes en banque ne débordent pas, mais l’amour est bien présent pour effacer ce qui ne se dit pas. »
En savoir plus :
Critique sur « Le blog d’un littéraire »
L’ouvrage dans la rubrique Livres de 20 minutes.fr
Nadir Dendoune
Nadir Dendoune, journaliste et écrivain est né en 1972 à Saint Denis – 93. Il est de nationalité française, algérienne et australienne. Voyageur, il compte à son actif, en Australie, 3000 kilomètres à bicyclette, en 3 mois en 1993. Il quittera l’Australie en 2001, pour un tour du monde, toujours à vélo, parrainé par la Croix Rouge Australienne, campagne d’info et de lutte contre le sida.
De mai 2002 à juin 2004, Nadir Dendoune est animateur socioculturel à l’Île-Saint-Denis. Bouclier humain à Bagdad en 2003… En septembre 2004, lauréat de la bourse Julien Prunet, il intègre le Centre de formation des journalistes à Paris. Et en 2008 ce sera l’incroyable aventure de l’Éverest…
En 2013, Nadir, possesseur d’un visa presse, est en reportage en Irak pour le Monde Diplomatique et le site Courrier de l’Atlas. Tandis qu’il prenait en photo une usine de traitement d’eau à Dora, il est arrêté et conduit à la prison centrale de Bagdad. Il ne sera libéré qu’après 23 jours de détention arbitraire.
Un tocard sur le toit du monde
Le 25 mai 2008 Nadir Dendoune atteint le sommet de l’Éverest…
« J’ignorais comment, mais je savais que j’y arriverais. Gravir les mythiques 8848 mètres, qui font de l’Éverest le Toit du monde, un sommet réservé aux alpinistes les plus expérimentés. Moi, d’expérience, je n’en avais pas. Aucune. Je n’avais jamais enfilé de chaussures cloutées, jamais essayé un piolet, ni un mousqueton, jamais mis le nez dans le tas de cordes dont les grimpeurs se saucissonnent avant de commencer une ascension. J’avais bien grimpé les murs d’escalade au pied de ma cité, à Saint-Denis, mais à part ça… Alors, pour intégrer un groupe de professionnels, j’ai « pipeauté » mon CV.
À l’organisateur de l’expédition, j’ai fait croire que j’avais grimpé le Mont-Blanc et le Kilimandjaro. J’aurais pu aussi bien dire l’Annapurna ou la lune, ça ne coûtait pas plus cher. Mais ça a marché. Je pense que dans la tête du gars, personne ne serait assez fou pour se mesurer à l’Éverest sans une expérience en béton armé. Je me disais : j’ai connu la galère, la violence des HLM du 93, j’ai réalisé un tour du monde à vélo, j’ai fait le bouclier humain en Irak, et je suis même devenu journaliste à France 3, alors l’Éverest…
J’avais tort. Là-haut, j’ai failli laisser ma peau. Plusieurs fois.
Tout au long de cette aventure qui a duré deux mois, j’ai pensé très fort à mes parents, illettrés Algériens. J’avais un super concept en tête : une fois au sommet, je planterais côte à côte les deux drapeaux, le français et l’algérien. Une manière de réconcilier mes deux identités, moi qui suis si paumé d’être d’ici et de là-bas, c’est-à-dire de nulle part. Finalement, j’ai confectionné un cœur en carton et j’ai écrit dessus le chiffre 93. Le département le moins aimé de France. Celui où j’ai grandi et que je ne quitterai pour rien au monde.«
Bibliographie
- Un Tocard sur le toit du monde, Éditions J.C. Lattès – 2010
- Lettre ouverte à un fils d’immigré, Éditions Danger Public – 2007
- Journal de guerre d’un pacifiste, Éditions CFD – 2005
Olivier Dutaillis
Né en 1958, Olivier Dutaillis est un romancier, scénariste, dramaturge et metteur en scène français. Après une classe préparatoire au lycée Saint-Louis (Paris), il a effectué des études à l’École nationale vétérinaire d’Alfort. En parallèle, il a suivi un cursus de lettres modernes à l’Université Paris-VIII (Vincennes).
Il est l’auteur d’une dizaine de pièces de théâtre, récompensées par le Grand Prix du jeune théâtre de l’Académie française. Il a mis en scène plusieurs de ses pièces ainsi qu’un court-métrage, La Mue. Il a publié quatre romans. Le plus récent est Le jour où les chiffres ont disparu, Albin Michel, 2012.
Le Jour où les chiffres ont disparu
Éditions Albin Michel, 2012
« On se met à tout compter. À tout calculer ! C’est sournois, visqueux, ça se glisse même pendant le sommeil… Et crac ! Ca y est ! On est atteint ! C’est grave ! Très grave ! C’est ça la dictature des chiffres ! Eh bien, ça a assez duré !«
Anna, jeune virtuose, interrompt brutalement sa carrière, frappée d’un mal étrange : la mathématopathie aigüe.
Elle choisit alors de s’en prendre aux chiffres eux-mêmes, et conçoit un grand projet pour combattre cette tyrannie. Un projet pas si fou que ça.
La plume alerte et incisive d’Olivier Dutaillis nous entraîne dans un univers résolument décalé où la névrose des personnages n’est qu’un prétexte à déchiffrer l’énigme du quotidien. Un roman profondément original, teinté d’humour et de fantaisie.
Bibliographie
- Le Jour où les chiffres ont disparu, Éditions Albin Michel – 2012
- Bientôt de retour, Éditions Flammarion – 1998
- Le Simulateur, Éditions Gallimard – 1987
- Billets d’absence, Éditions Albin Michel – 1984
En savoir plus :
Présentation du livre et de l’auteur sur rentree-litteraire.com (Albin Michel)
Biographie de l’auteur sur evene.fr
Henri Girard
Henri Girard est auteur de romans et nouvelles.
« Après un parcours professionnel particulièrement riche, Henri Girard s’est voué au livre. Depuis près de dix ans, il défend les siens, bien sûr, mais aussi ceux des autres. Il est aujourd’hui conseiller littéraire, membre aussi de plusieurs associations de défense des Lettres ou des auteurs.
Son travail littéraire consiste, pour une part au moins, à éclairer ce que le quotidien recèle de décalage, de grains de sable.
Alors sa plume fouille, sonde pour trouver le sourire ou l’émotion, qui sont les deux expressions d’un même sentiment.«
Nicolas Grondin – Éditeur
L’Arlésienne de Tidbinbilla
« La mère toujours recommencée » Henri Girard
L’enterrement pour le moins abracadabrantesque de son grand-père, tout comme un subit « coup de grisou » pour une châtelaine bizarrement accoutrée et chaussée d’Adidas – entre autres tribulations – sont pour le narrateur l’occasion d’un retour sur lui-même qui le lancera sur les traces de celle qui, quelques années plus tôt lui a donné un fils avant de disparaitre de son existence.
Jubilé
C’est la fête des petites gens simples face au monde de l’argent et des cabales. Avec sa dérision de haute voltige (égale souvent à celle du meilleur Queneau, Fallet, Jardin Pascal voire à celle de l’illustre Ionesco, sincèrement), sa poésie à hauteur humaine et sa facilité à manier l’intrigue (elle retombe toujours sur ses pattes), Henri Girard démonte pièce par pièce les travers et les hontes des hommes vils. C’est un hymne à des dieux qui sont facteur, cantonnier ou fils perdu de bonne famille. Avec cette touche aussi d’érotisme qui lui est propre et cette atmosphère de franche camaraderie, Henri Girard a réussi à écrire un autre chef-d’œuvre de l’humour…
Un nectar d’humour et de tendresse.
Bibliographie
- L’Arlésienne de Tidbindbilla, In Octavo – 2011
- Droit devant toi, Éditions L’Arganier – 2008
- Jubilé, Éditions L’Arganier – 2005
- Sous l’aile du concombre, Éditions Carnot – 2003
En savoir plus :
Bibliographie, sur le site de l’auteur
Page de l’auteur sur le site d’In octavo éditions
Présentation de Jubilé sur le site de l’auteur
Anne Icart
Ariégeoise de cœur mais Parisienne depuis toujours, Anne Icart est née en 1968. Elle est rédactrice juridique. Après Les Lits en diagonale aux éditions Robert Laffont, 2009 (prix des Lycéens de la Fondation Prince-Pierre-de-Monaco), récit de son histoire avec son frère handicapé, Ce que je peux te dire d’elles est son premier roman.
Ce que je peux te dire d’elles
R. Laffont, janvier 2013
Gardienne et témoin de l’histoire familiale – une histoire de femmes, de sœurs, de mères – Blanche va en retisser tous les fils pour tenter de réparer le lien brisé avec sa propre fille. Blanche apprend que sa fille Violette a accouché d’un petit garçon, alors qu’elle ignorait sa grossesse. Cet événement inattendu est le point de départ d’un voyage dans son histoire familiale, celle de 4 générations de femmes, depuis les années 1950.
En savoir plus :
Présentation du livre et de l’auteur sur le site de Robert Laffont
Page de l’auteur sur babelio.fr
Françoise Kerymer
Née en 1952 dans une famille de libraires, libraire elle-même, elle partage son temps entre Paris et la Bretagne. Son premier roman s’intitule Il faut laisser les cactus dans le placard (JC Lattès, 2010). En 2012, elle publie Seuls les poissons, toujours chez JC Lattès.
Seuls les poissons
Éditions Jean Claude Lattès, 2012
Marie tient une librairie ancienne à Paris. Elle supporte mal sa solitude depuis que son mari, musicien, a choisi de se retirer à Corfou pour composer. Elle vit d’autant plus difficilement cette situation que ses deux filles sont parties de la maison. Elsa, sa fille cadette, est une jeune chercheuse en médecine à New York : elle a profité de cette opportunité pour gagner sa liberté, mais au prix d’un isolement qui la mine. Sa fille aînée Sarah, elle, a dû affronter une terrible épreuve : la disparition de Gabriel, la laissant seule avec leur fils et l’entreprise familiale à gérer. Marie voit sa famille éclater, chaque membre s’enfermant dans le silence de ses drames intimes, et se sent impuissante. Quant à ses sœurs, elles vivent loin d’elle, l’une à Pointe-à-Pitre, l’autre en Bretagne. Lorsque Gabriel resurgit, la vie de chacune est bouleversée. Il les oblige à faire face, à se retrouver, à s´entraider.
En savoir plus :
Sophie Krebs
Médaillée du conservatoire de Paris, Sophie Krebs est professeur de formation musicale. Passionnée de pédagogie, elle invente en 2003 la méthode rythmo, une méthode d’apprentissage du rythme au travers des mots. Les jeux de société Rythmo ont obtenu une médaille d’Or au Concours Lépine International.
Elle est aussi conservatrice en chef au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Nos Pleines Lunes
Éditions Beaudelaire, 2012
Sophie Krebs nous livre son premier roman.
L’intrigue se construit par petites touches et on est pris par l’énigme de ces destins dont les fils se croisent et s’entrecroisent jusqu’à nous donner la trame.
« Dehors il pleut des cordes. Des cordes mais sans nœuds. C’est heureux parce que moi j’aime pas les nœuds. C’est pas comme Lolita. Lolita elle s’en met plein les cheveux. Des à pinces, des violets, des à carreaux. L’autre jour elle a même dit qu’elle aimait les à petits pois. Moi les petits pois c’est le jeudi. J’en prends plein parce que moi aussi j’aime bien les petits pois. »
Un chant d’amour et parfois de désespoir… à deux voix. La douceur de l’une : « Il fait doux ce matin. giroflées. romarin. », l’âpreté de l’autre : « La colle ça poisse. J’aime pas quand ça poisse. »
Deux êtres très attachants, emplis d’amour et de poésie… Une intrigue à démêler dont les rebondissements n’ont pas fini de vous surprendre… Une mosaïque à reconstituer, faite d’instants passés et présents, heureux ou douloureux, mais toujours baignés d’amour, de persévérance et d’espoir…
N.B – Une fois la chute découverte, vous pouvez relire les courts chapitres et y déceler des indices savamment distillés…
Bibliographie
- Nos Pleines Lunes, Éditions Baudelaire – 2012
- L’École de Paris, l’atelier cosmopolite (1904-1929), Jean Louis Andral, Sophie Krebs Gallimard – 2010
- Catalogue de l’exposition consacrée à Léonard Foujita, 2010 au musée des Beaux-Arts de Reims
- Soutine and modernism 2008
En savoir plus :
Nos Pleines Lunes sur Babelio.fr
Nos Pleines Lunes sur le blog Litterama, l’histoire littéraire des femmes
Nos Pleines Lunes sur le blog Les facéties de Lucie
Interventions de l’auteur sur France Culture
Jean-Claude Lalumière
Né à Bordeaux en 1970, Jean-Claude Lalumière est écrivain de romans, de nouvelles, et de fictions radio. Auteur de fictions radiophoniques pour les ateliers de création de Radio-France, près de 30 de ses textes ont été diffusés depuis 2005.
Il a publié Blanche de Bordeaux, un roman noir en 2007.
« Monsieur Lalumière, vous n’en êtes pas une ! » lui répète son professeur de mathématiques. Sans doute faut-il voir là une des raisons qui poussent le jeune Jean-Claude Lalumière vers les études de lettres. Il multiplie ensuite les expériences dans des domaines aussi variés que la papeterie industrielle, le sport, le transport de champignons, l’enseignement, le bâtiment, la radio et bien sûr l’administration. De tout cela il s’est inspiré pour écrire Le Front russe.
Jean-Claude Lalumière travaille aujourd’hui au musée d’Orsay.
La Campagne de France
Le train de la croissance est en panne ? Qu’à cela ne tienne, c’est en autocar que les jeunes Alexandre et Otto véhiculent leurs clients, un groupe de retraités indisciplinés, dans un voyage culturel à travers la France (de Mauriac à Dany Boon, avec crochet par Oradour). Ultime tentative pour sauver leur agence de la faillite, l’entreprise est capitale, porteuse des plus grands espoirs mais aussi de l’éventualité du péril. Ils se doivent de composer avec un panel redoutable : germanophobie d’ancien combattant, surdité, pédantisme automobile, virevolte amoureuse, lubie de dernière heure qui impose un détour par une usine de bonbons et une descente au Musée de la pomme tapée, piquet de grève laitier, etc.. Prudence donc sur la route : l’imprévu peut surgir à chaque virage.
Bibliographie
- La Campagne de France, Éditions Le Dilettante – 2012
- Le Front russe, Éditions Le Dilettante – 20102
- Blanche de Bordeaux, Éditions du 28 août – 2007
En savoir plus :
La Campagne de France sur le site des éditions La dilettante
Page de l’auteur sur Babelio.fr
Blanche de Bordeaux sur deslivres.com
Pascal Morin
Pascal Morin, né en 1969 dans la Drôme, est un écrivain français. Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé de lettres, Pascal Morin enseigne le français et la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles, à Paris et parallèlement est professeur de cinéma et de littérature contemporaine à la New York University, à Paris. Il a reçu en 2005 le Prix Lettres Frontière pour son roman, L’Eau du bain. Son nouveau roman Comment trouver l’amour à 50 ans quand on est parisienne est drôle, tendre, impertinent, un livre où plane une certaine poésie.
Comment trouver l’amour à cinquante ans quand on est parisienne (et autres questions capitales)
Éditions du Rouergue, janvier 2013
Comment fait-on à 18, 30, 40 ou 50 ans, pour changer le cours de son existence, atteindre l’apaisement, conquérir le bonheur et peut-être même l’amour ? Dans son cinquième roman, Pascal Morin fait fi de toute résignation : ce conte moral nous entraîne dans une ronde lumineuse, à la suite d’une série de personnages saisis à un moment décisif de leurs vies.
Au centre de la ronde, Catherine Tournant, 50 ans, élégante prof divorcée un rien perfectionniste, dont la rencontre avec un jeune plombier black, Dimitri Diop, puis avec son père, va la confronter à ses préjugés. Comment Natacha Jackowska, élève médiocre de banlieue, peut-elle conquérir les codes de la « branchitude » parisienne, travailler pour Jérémie Lesdiguières, styliste gay, et faire lien avec Ève-Marie Saada, psychanalyste fragilisée par la quarantaine ? Dans cet entremêlement de destins, Pascal Morin défie les clichés actuels sur la solitude contemporaine. Avec humour et bienveillance, Comment trouver l’amour… introduit de la magie dans ces existences minuscules qui sont les nôtres.
Bibliographie
- Biographie de Pavel Munch, Éditions Le Rouergue – 2009
- Bon Vent, Éditions Le Rouergue – 2006
- Les Amants américains, Éditions Le Rouergue – 2005
- L’Eau du bain, Éditions Le Rouergue – 2004
En savoir plus :
Comment trouver l’amour…, article sur 20minutes.fr
Comment trouver l’amour… sur la page Culture de l’Express
Scholastique Mukasonga
Rwandaise, née en 1956, Scholastique Mukasonga connaît dès l’enfance la violence et les humiliations des conflits ethniques qui agitent le Rwanda. En 1960, sa famille est déplacée dans une région insalubre du Rwanda, Nyamata au Bugesera. En 1973, elle est chassée de l’école d’assistante sociale de Butare et doit s’exiler au Burundi. Elle s’établit en France en 1992.
En 1994, année du génocide des Tutsi, un million de morts en cent jours, elle apprend que 27 membres de sa famille ont été massacrés, dont sa mère Stefania.
« Je suis née au sud-ouest du Rwanda, dans la province de Gikongoro, à l’orée de la forêt de Nyungwe, la grande forêt d’altitude qui abrite, dit-on – mais qui les a vus ? – les derniers éléphants de la forêt. »
« Dès les premières images de massacres diffusées à la télévision en 1994, j’ai compris que le Rwanda était le théâtre d’un génocide. Tout de suite j’ai su que je devais garder, sauver à tout prix la mémoire de tous ces gens qui perdaient la vie tragiquement. Je me suis mise à écrire partout, à toute heure ! Au départ j’ai écrit pour ma famille, mes amis, mes enfants, sans penser à une éventuelle publication. »
« Dix ans après, j’ai trouvé la force d’affronter la réalité en retournant dans mon village au Rwanda. Là où j’ai appris à marcher, à danser, à chanter, il n’y avait plus rien, rien, que la brousse. Soudainement, j’ai eu terriblement peur que la mémoire s’efface. Il fallait que je rentre au plus vite en France pour retravailler mes écrits, les remettre au propre. »
Notre-Dame du Nil
Continents Noirs – Gallimard 2012
Prix Ahmadou Kourouma 2012 / Renaudot 2012 / Océans France Ô 2012
Scholastique Mukasonga, rescapée du massacre des Tutsi, nous donne ici son premier roman.
« Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2500 mètres d’altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d’accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l’intérêt du lignage.
Les transgressions menacent au cœur de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota « ethnique » limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un « vieux Blanc » , peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d’insoumises reines de Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour la jeune vie de l’héroïne, et pour bien d’autres filles.
Prélude exemplaire au génocide rwandais, le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, fonctionne comme un microcosme existentiel fascinant de vérité, décrit d’une écriture directe et sans faille. »
Bibliographie
- Notre-Dame du Nil, prix Ahmadou Kourouma 2012, Renaudot 2012, Océans France Ô 2012 – Éditions Gallimard / Continents Noirs – 2012
- L’Iguifou : Nouvelles rwandaises, prix Renaissance de la nouvelle 2011 et prix de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer – Éditions Gallimard / Continents Noirs – 2010
- La femme aux pieds nus, prix Seligmann 2008 « contre le racisme, l’injustice et l’intolérance » – Éditions Gallimard / Continents Noirs – 2008
- Inyenzi ou les Cafards, Éditions Gallimard / Continents Noirs – 2006
En savoir plus :
Bibliographie, sur le site de l’auteur
Jean-Noël Pancrazi
Jean-Noël Pancrazi est agrégé de Lettres. Ce romancier d’origine corse est né en Algérie à Sétif le 28 avril 1949, terre natale qu’il quitte en 1962 pour s’installer en France. Il a publié une dizaine de livres dont les Quartiers d’hiver (prix Médicis 1990) et Tout est passé si vite (prix du roman de l’Académie française 2003).
La Montagne
Éditions Gallimard, 2012
La guerre d’Algérie a bouleversé bien des vies. C’est ainsi que Jean-Noël Pancrazi, membre du Prix Renaudot, a été le témoin d’une tragédie dans son enfance. Cinquante ans après, l’écrivain raconte, dans son nouveau livre, ce qu’il a vécu. Un récit poignant.
Une petite ville d’Algérie, pendant la guerre. Le narrateur a huit ans. Il joue, une après-midi de juin, avec ses camarades, dans la cour de la minoterie où son père travaille. Le chauffeur de l’usine leur propose de les emmener avec lui pour faire un tour dans la montagne où il leur est pourtant interdit d’aller à cause des événements. Inquiet, le jeune narrateur refuse et les laisse partir. Le soir arrive, ils tardent à revenir. Une patrouille militaire part à leur recherche. C’est le début d’un drame qui bouleversera l’auteur pour la vie.
Bibliographie
- Montecristi, Éditions Gallimard – 2009
- Les Dollars des sables, Éditions Gallimard – 2006
- Tout est passé si vite, Prix du roman de l’Académie Française 2003
- Madame Arnoul, Éditions Gallimard – 1997
- Les Quartiers d’hiver, Prix Médicis 1990
En savoir plus :
Fiche de l’auteur sur Babelio.fr
Émission « Le livre du jour » sur France info, consacrée à La Montagne
Alexandre Postel
Alexandre Postel, né en 1982, enseigne la littérature française à Paris. Pour son premier roman Un homme effacé il obtient les prix Landerneau Découvertes et Goncourt 2013 du premier roman.
Un Homme effacé
Gallimard, janvier 2013
Un homme effacé : Damien North est professeur de philosophie dans une université cossue. Veuf, il mène une vie triste et solitaire. Mais un jour, il est embarqué par la police qui l’accuse d’avoir téléchargé sur son ordinateur des images provenant d’un réseau pédophile… L’affaire fait grand bruit, d’autant que Damien est le petit-fils d’Axel North, figure politique historique. L’inculpé a beau se savoir innocent, chacun se souvient d’un geste, d’une parole qui, interprétés à la lumière de la terrible accusation, deviennent autant de preuves à charge. Même une banale photo de sa nièce, unique enfant de son entourage, ouvre sur un gouffre d’horribles suppositions. Le terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche.
Alexandre Postel décrit avec acuité la farce des conventions sociales, les masques affables sous lesquels se cachent le pouvoir, la jalousie ou le désir de nuire – et les dérives inquiétantes d’une société fascinée par les images.
« Le style glacial, imprégné d’un humour distant, évite toute compassion et tout sentimentalisme, restituant ainsi très efficacement la solitude effrayante du personnage. »
Gallimard
En savoir plus :
Un Homme effacé sur mollat.com
Un Homme effacé sur le blog Les chroniques de Mandor.
François Prunier
François Prunier est né en 1968 à Maisons Alfort. Il exerce la profession d’analyste financier dans une société de renseignements économiques. Mise au poing est son troisième roman, après Martin roi (2003) et En terre hostile (2005). De livre en livre, il explore avec délicatesse et sensibilité les différentes facettes de la violence.
« On dit que je suis analyste financier dans une société de renseignements économiques. Je ne suis pas bien sûr que cela soit exact. En tous cas, cela donne de moi une image qui ne correspond pas du tout à la réalité. J’ai beaucoup galéré et je galère encore. J’ai sacrifié beaucoup à l’écriture, très jeune et jusqu’à aujourd’hui et ça durera certainement jusqu’à la fin de mes jours. Je ne me plains pas. Je me considère comme un auteur en guerre. C’est un constat. C’est une situation que vivent beaucoup d’écrivains. Il faudrait dire une situation à laquelle ils survivent, comme ils peuvent… »
Mise au poing
Éditions Belfonds, janvier 2013
La boxe, ça n’est pas qu’une affaire d’hommes, et pas toujours une affaire de stars. Norina est professionnelle, mais n’est pas une championne. Élevée du mauvais côté de l’Amérique des années 60, elle a du sang africain dans les veines et de la colère en réserve. Sa violence nourrie par la rue et le centre de redressement explose sur le ring. Elle enfile les gants pour cogner et oublier. Jusqu’au jour où une faille s’ouvre, et où tout bascule. Elle ira au bout de la violence qu’elle porte en elle avant de trouver l’amour et la sérénité.
L’histoire simple et puissante d’une fille qui voulait vivre.
Bibliographie
- Mise au Poing, Éditions Belfond – 2013
- En Terre hostile, Éditions Stock – 2005
- Martin roi, Éditions Stock – 2003
En savoir plus :
Mise au poing sur la page Livres de 20minutes.fr
Page de l’auteur sur Babelio.fr
Joaquim Pueyo
Né à Alençon le 30 mai 1950, issu d’une famille modeste : son père était ouvrier maçon et ses grands-parents cultivateurs dans l’Orne.
Il a effectué une grande partie de ses études secondaires à Alençon. Il a passé son baccalauréat au Lycée Marguerite de Navarre, a poursuivi ses études universitaires au Mans où il a obtenu un diplôme de troisième cycle (DEA).
Par la suite, il a exercé des fonctions au Ministère de la Justice, à l’administration centrale dans les services de l’Administration Pénitentiaire.
Il a dirigé de nombreux établissements pénitentiaires (Nanterre, Bois d’Arcy, Fresnes, Fleury-Mérogis) et a été pendant 6 ans chargé de cours à l’École Nationale de l’Administration Pénitentiaire.
Il a été promu directeur régional des services pénitentiaires de l’administration centrale.
Rentré en politique dans les années 80, il est actuellement député maire d’Alençon.
Des Hommes et des murs
Éditions Cherche midi, avril 2013
Sensible, intense, terrifiant, Des Hommes et des murs est le récit d’un voyage au cœur des prisons, un regard sur l’humanité entre les murs. Il commence à la Chancellerie en 1984, se poursuit à travers les prisons de Rennes, Liancourt, Nanterre, Bois-d’Arcy, Fresnes, Fleury-Mérogis pour se terminer à l’inspection des services pénitentiaires en 2012.
À la tête des plus grands établissements, Joaquim Pueyo raconte, telles qu’il les a vécues et ressenties, les péripéties qui ont parsemé sa carrière : prise d’otages, mutinerie, évasions, suicides, viols, tabassages… Il n’a pas voulu dissimuler ses propres incertitudes face aux inévitables cas de conscience ni réaliser un ouvrage technique sur les prisons. Il nous invite à explorer la vie cachée derrière les murs, où se côtoient détenus et personnel. C’est un monde violent, où la générosité et les amours – mêmes interdites – trouvent aussi leur place.
Qu’il peigne des anonymes ou des célébrités, l’auteur donne à voir au fil de ses anecdotes une galerie de portraits fascinants.
Loin d’une vision misérabiliste, ce témoignage apporte, aussi avec humour, une note d’espoir.
En savoir plus :
Des Hommes et des murs sur le site de l’éditeur
Alain Rémond
Alain Rémond est journaliste, chroniqueur français, auteur de nombreux best-sellers.
Il naît dans une famille bretonne de dix enfants. Cette enfance difficile lui inspirera par la suite une série de romans autobiographiques.
Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma.
Alain Rémond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique « Mon Œil » de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu’en 2002.
Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l’émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5. Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.
Tout ce qui reste de nos vies
Seuil, 2013
« Écrire sur mes parents, écrire sur ma sœur Agnès, c’est ma litanie des saints à moi, c’est ressusciter des visages, des paroles, des secrets, c’est ressusciter des vies disparues. Comme j’aurais voulu ressusciter les vies disparues sous le hangar, près de la ferme abandonnée, alors que tombait cette pluie de fin du monde, quand j’ai ramassé les papiers de famille de ces inconnus, toute leur vie dispersée, jetée aux quatre vents, livrée aux passants. »
Dans ce récit à la fois simple et prenant, porté par une langue musicale, Alain Rémond poursuit la quête qui a fait le succès de ses récits autobiographiques, depuis Chaque jour est un adieu.
Bibliographie récente
- Tout ce qui reste de nos vies, Seuil – 2013
- Et puis un jour j’ai entendu Bob Dylan, JBZ & Cie – 2011
- Les Coulures du temps, en collaboration avec Luc Maréchaux pour les photos, Naïve – 2010
- Celui qui n’est pas venu, Stock – 2009
- Le Cintre était sur la banquette arrière, Seuil – 2008
- Les Romans n’intéressent pas les voleurs, Stock – 2007
- Je marche au bras du temps, Seuil – 2006
- Lisez attentivement la notice ! Petites chroniques de la vie quotidienne, Bayard Culture – 2005
En savoir plus :
Page de l’auteur sur le site de l’éditeur
Bibliographie complète sur Wikipedia
Marc Roger
Marc Roger est né en 1958, au Mali à Bamako.
« Avant toute chose, je suis lecteur… » C’est ainsi que Marc Roger se présente habituellement.
Lecteur public de la compagnie La Voie des livres, il décline sa passion de la lecture à voix haute depuis octobre 1992. Mais Marc Roger est aussi voyageur et auteur de récits de voyages, dans lesquels il nous invite à le suivre et à partager son goût de l’écriture et son plaisir de la lecture.
Il a réinventé le métier de lecteur public. Tour de France, tour de la Méditerranée, Saint-Malo Bamako, autant de balades, de voyages nourris par le fil des lectures et des rencontres.
« Il y a les voyages dont on rêve, il y a ceux qu’on s’autorise à faire, ceux qu’on pense avoir faits. Lesquels méritent le plus d’être contés ? » Marc ROGER – Sur les chemins d’Oxor.
La Méridienne du griot blanc
Éditions Folies d’Encre/Merle Moqueur
Du 31 mai 2009 au mois de juin 2010, Marc Roger, accompagné de son âne Babel, part à pied sur les chemins d’une méridienne imaginaire qui va de Saint-Malo à Bamako. Saint-Malo comme port d’attache et Bamako ville de naissance…
La méridienne fait le récit du voyage insolite qui l’amena à traverser la France, l’Espagne, la Méditerranée et enfin l’Afrique. Durant ce périple, il marche, soit 2624 km à pied, une moyenne de 15 à 20 km par jour, sur 7109 parcourus… accompagné de son âne Babel… et il lit, avec pour volonté première, l’humilité de lire le monde avec lenteur et d’écouter vivre les gens.
Au gré de ses étapes, en lecteur public, il prête sa voix aux textes et aux auteurs, en partage avec tous ceux qui désirent l’écouter.
Un voyage où se mêlent la littérature, le bonheur des rencontres et les sensations du marcheur…
Bibliographie
- À pied et à voix haute, le tour de France en livres d’un lecteur public, Éditions HB
- Sur les chemins d’Oxor – Chroniques méditerranéennes, Éditions Actes Sud
- La Lecture visage caché – une autre façon de lire les albums, conseil général de l’Orne
En savoir plus :
Entretien avec l’auteur, sur Écrivains-voyageurs.net
Extrait choisi, sur le site du projet La Méridienne
Sur les chemins d’Oxor – le site
Isabelle Stibbe
Isabelle Stibbe est née à Paris en 1974. Après des débuts dans le droit international, elle est responsable des publications à la Comédie-Française puis au Grand Palais, critique d’opéra… Actuellement secrétaire générale de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, elle enseigne également à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Paris-III.
Pour son premier roman Bérénice 34-44, elle obtient le prix Simone Veil 2013.
Bérénice 34-44
Éditions Serge Safran, 2013
1934. Bérénice Capel, une adolescente juive, réussit le concours d’entrée au Conservatoire, contre la volonté paternelle.
Rompant avec sa famille, la jeune fille au prénom prédestiné entame sa formation théâtrale dans la classe de Louis Jouvet grâce à l’aide de madame de Lignières, qui lui offre son nom. Bérénice de Lignières est douée, travailleuse, passionnée. Sa vie est désormais rythmée par l’apprentissage des plus grands rôles du répertoire, elle croise Édouard Bourdet, Véra Korène, Jean Gabin, Jacques Copeau, Jean-Louis Barrault. En 1937, elle est admise à la Comédie-Française.
La montée du fascisme en Europe, les tensions politiques en France, les rivalités professionnelles, les intrigues amoureuses, rien n’entache le bonheur de Bérénice qui devient rapidement une comédienne de renom. Au tout début de l’Occupation, avant même la promulgation des lois raciales, la Maison de Molière exclut les Juifs de sa troupe. La belle et brillante sociétaire est rattrapée par son passé. Continuera-t-elle à cacher sa véritable identité, au risque de se perdre ? Va-t-elle rejoindre alors le compositeur Nathan Adelman pour une nouvelle vie en Amérique ?
Bérénice 34-44, premier roman d’une impressionnante maturité, nous plonge dans les ors, arcanes et velours de la Comédie-Française et dans cette période trouble de l’histoire à travers le prisme d’un destin exceptionnel. Une trajectoire artistique captivante qui rend justice ainsi aux destins brisés par la folie meurtrière de la Seconde Guerre mondiale.
En savoir plus :
Page de l’auteur sur le site des éditions Serge Safran
Andrée Trousselle
Andrée Trousselle est née à Paris le 22 juillet 1930 et demeure actuellement à Saint Germain du Corbeis, dans l’Orne.
Auteur régionaliste, elle a rédigé 11 ouvrages depuis 2002, le 12e est en cours de rédaction.
« Chacun de mes nouveaux ouvrages qui paraît me donne l’occasion de rencontrer mes lecteurs, par le biais de dédicaces, de rencontres, donnant lieu à des échanges enrichissants à tous points de vue, lorsqu’au fil de la discussion le lecteur est emporté dans un autre univers, celui de mes écrits, tantôt rocambolesques, sentimentaux, exubérants, parfois tristes…, autant de sujets qui vont lui donner l’envie de raconter à son tour et de parler de mes livres. »
Il a suffi de si peu de choses
Éditions Libre Label, 2012
Après le décès de son époux Dorian, Blandine Alexandre croyait retrouver une certaine sérénité avec le retour de son amant Damien.
Cela eut été certainement possible si le silence de sa fille Orlane, exilée au Canada pour fuir Rodolphe Savarin, n’avait pas été aussi pesant.
Mais qu’avait donc Orlane à cacher pour laisser ainsi parents et amis dans l’expectative ?
Son retour en France en compagnie d’une fillette de deux ans apportera un début de réponse mais suscitera tant d’autres questions pour Blandine et Bradley, le compagnon canadien d’Orlane.
Si l’on pouvait savoir
Éditions Libre Label, mai 2013
Bibliographie chez Libre Label
- Il a suffi de si peu de choses, 2012
- Du Chant de la source au bruit du combat, témoignages de la fin de la bataille de Normandie Chambois / Falaise en août 1944 – 2002 réédition 2011
- À l’heure où les phalènes s’envolent, 2010
- Du Mas des mûriers à l’aire des aigles, 2009
- L’Inconnu des Cévennes, roman – 2008
- Émeline et la blessure profonde, autobiographique – 2006
- Au fil des jours, 164 poésies – 2007
- Les Couleurs de la vie, 88 poésies – 2004
- Il était là assis au soleil, départ en 1939 d’un homme vers le front – 2003
- La Petite Maison de briques rouges, autobiographique – 2001
En savoir plus :
Page de l’auteur sur le site des éditions Libre Label
Corinne Wargnier
Corinne Wargnier est romancière. Elle est née et vit à Paris.
Dès son plus jeune âge elle éprouve une forte attirance pour la littérature et s’imprègne des écrivains anglo-américains qu’elle admire tout particulièrement. Écrire s’imposera alors à elle. Son premier roman La saison des ombres paraît en 2009. Les fous ordinaires est son second roman, paru en janvier 2013.
Les Fous ordinaires
Roman polyphonique dont les voix se succèdent, vibrantes, intimes et poignantes. Des personnages en quête d’eux-mêmes, aux prises avec les illusions, les déceptions et les compromis, mettant en évidence la difficulté de tout individu pour réinventer sa vie. Entre destin et hasard se tissent les drames, conflits et secrets, individuels et familiaux.
Après dix années d’une vie conjugale sans relief, Léna s’ennuie et son couple n’en finit pas de mourir. Déchirée par la profondeur de son désarroi et l’étroitesse de son existence dans la petite bourgeoisie parisienne, sa vie vole en éclats le jour où un désir inattendu et violent se produit, qui fera sauter les barrières.
Lorraine, artiste-peintre qui fut une figure reconnue de la scène artistique française, et épouse d’un célèbre écrivain disparu, rassemble les fils épars de sa vie. Entre tendresse et déchirures sur son passé d’artiste, elle tente de se reconstruire dans un besoin effréné de réconciliation avec son travail. Nostalgie, soif de liberté et rencontre du hasard se télescopent.
Dans un New-York brûlant de vie, l’existence de Victor oscille entre espoir et inquiétude. Plongé dans une solitude abyssale depuis que Terri, la compagne tant aimée, a renoncé à lui, Victor n’a de cesse de s’agiter, se débattre, et tenter de résister aux forces qui l’entraînent malgré lui dans un désespoir d’amour. Au milieu de cette crise se produit l’inacceptable, qui loin de le conduire au réconfort recherché va provoquer le K.O..
À des kilomètres de ces vies bouleversées, dans une Normandie en proie à un hiver glacial, un couple de retraités sommeille, réduit à l’attente obsessionnelle de l’arrivée de ses enfants pour Noël.
Les trajectoires viendront s’emmêler dans les dernières pages saisissantes de ce roman.
Bibliographie
- Les Fous ordinaires, Éditions Terriciaë – 2013
- La Saison des ombres, Aléas éditeur – 2009
En savoir plus :
Béatrice Wilmos
Journaliste, née en 1959, Béatrice Wilmos est également l’auteur de deux romans, La Dernière Sonate de l’hiver et L’Album de Menzel. Elle a écrit également un livre sur les tsiganes, Les Roms de Montreuil.
Au fil de ses textes se dessine une œuvre enracinée dans l’Histoire et caractérisée par une poésie qui dit au plus juste la complexité des rapports humains.
Le Cahier des mots perdus
Éditions Belfond, janvier 2013
« Thomas, c’est l’ami allemand auquel Blanche, puis sa fille Jeanne, s’attachent au fil de ses visites dans la villa familiale du Midi. Mais, en 1939, la guerre qui éclate sonne la fin de l’enfance de Jeanne et du bonheur de Blanche. Toutes deux cherchent désespérément à préserver le passé perdu et à croire en l’amour… mais Thomas s’éloigne, Thomas doit fuir, Thomas est un étranger. »
Marseille, septembre 1940 : Blanche est prise dans une rafle et sa fille Jeanne se retrouve seule dans une chambre d’hôtel. Alors qu’elle guette le retour de sa mère, l’enfant cherche à comprendre, assaillie par les images et les souvenirs.
Ainsi se dessinent l’histoire de Thomas, l’ami allemand qui a fui l’Allemagne nazie et s’est réfugié en France, et celle de Blanche, amoureuse de lui depuis l’enfance. Jeanne tente de reconstituer un puzzle plein d’ombres et de silences, le lien mystérieux entre une femme passionnée et un homme usé par l’exil. Le regard poignant d’une enfant sur le monde des adultes, la rencontre impossible, la violence de l’Histoire.
Bibliographie
- Le Cahier des mots perdus, Éditions Belfond – 2013
- l’Album de Menzel, Éditions Flammarion – 2010
- La Dernière Sonate de l’hiver, Éditions Flammarion – 2004
- Les Roms de Montreuil, Éditions Autrement
En savoir plus :
Le Cahier des mots perdus sur belfond.fr
Le Cahier des mots perdus sur la page Livres de 20minutes.fr
Page de l’auteur sur Babelio.fr
œnologue
Biographie
Anne-Sophie Boisgallais
Anne-Sophie Boisgallais est journaliste, directrice de projets, spécialiste des problèmes de développement.
Elle est ingénieur agronome, diplômée en socio-économie et science politique (DEA).
À l’ombre des Lumières
Nicolas-Jacques Conté, petit paysan du XVIIIe siècle né près de Sées, dans l’Orne, est devenu peintre à quatorze ans, inventeur à seize et physicien à dix-huit. Il a réussi à s’extraire des conventions de l’époque en imposant son mariage d’amour et en faisant reconnaître son talent d’autodidacte.
Son imagination inventive n’a jamais trouvé de limites, qu’il s’agisse d’art, de ballons à hydrogène, de chimie ou de mécanique. Selon ses amis les plus célèbres, il fut l’âme de l’expédition d’Égypte menée par Bonaparte, car il avait toutes les sciences dans la tête et tous les arts dans la main. Fervent patriote et parfaitement insensible à la gloire et à l’argent, il a côtoyé les plus grands de son temps sans jamais chercher à s’inscrire dans l’Histoire. Il y laisse pourtant de belles traces, de l’invention du crayon à la création du Conservatoire des Arts et Métiers. Ce fils des Lumières tout entier tourné vers l’humanisme est aujourd’hui injustement oublié.
Anne Sophie Boisgallais, dans un souci d’éducation à l’histoire de l’art et des sciences, tient à lui rendre la place qui lui revient, par ce roman vrai où l’histoire est mise en scène, afin de permettre la lecture de cette vie exceptionnelle, dès les années collèges…
Bibliographie
- L’aide publique au développement, François-Xavier Verschave et Anne-Sophie Boisgallais coll. Alternatives économiques, éd. Syros
- Quelle Paix pour le nouveau siècle ?, colloque national organisé à la Cité des congrès de Nantes les 16 et 17 décembre 2000
En savoir plus :
Quelle paix pour le nouveau siècle ? sur Priceminister.com
Fiche de l’auteur et contributions, sur le site ressources « dph »
Marie-Joséphine Strich
Marie-Joséphine Strich, docteur ès lettres, professeur de littérature comparée dans le cadre des études de civilisation à l’université de Paris IV Sorbonne, est une grande spécialiste de la comtesse de Ségur.
Elle s’intéresse depuis toujours à l’auteur qui lui a donné, enfant, le goût de la lecture et de la littérature…
La comtesse de Ségur, une femme dans l’Ouest
Éditions Perrin, 2010
De la Russie au Morbihan, la boussole de Sophie de Ségur l’a portée avec une belle constance à l’Ouest, que ce soit dans sa vie ou dans son œuvre. Marie-José Strich s’est attachée à retracer les liens tissés entre cette grande figure russe aux lointaines origines mongoles et l’Ouest de la France.
En 1820, le général Rostopchine a offert à sa fille le château des Nouettes non loin de L’Aigle dans l’Orne, sur la route de Paris à Granville. C’est là le début du vrai bonheur pour Sophie qui boude la capitale. Cinq de ses huit enfants y naîtront. Sophie fait amitié avec bien des habitants de la région et, plus tard, Les Nouettes deviendront le Fleurville des Petites Filles Modèles. Étape supplémentaire vers l’Ouest, la comtesse de Ségur découvre et adopte la Bretagne. Les séjours de plus et plus longs et fréquents à Kermadio, entre Auray et Sainte-Anne-d’Auray, chez sa fille Henriette Fresneau, l’enchantent.
Après la vente des Nouettes (en 1872), elle envisage même d’acheter une nouvelle propriété à Auray. Quatorze de ses vingt romans prennent place en Normandie ou en Bretagne. Fidèle à cet appel, la comtesse de Ségur a choisi de reposer à Pluneret, dans le Morbihan.
Bibliographie
- La Cuisine modèle de la comtesse de Ségur, Bartillat – 2006
- Sur les pas de la comtesse de Ségur, le voyage en Russie de Louis-Gaston de Ségur, avec Paul Loyrette – Gallimard – 2005
- Les Grands-mères modèles, art et savoir-faire à la manière de la comtesse de Ségur, Hachette le Chêne – 2002
- La Comtesse de Ségur, une femme dans l’Ouest, Perrin – 2000
- La Correspondance de la comtesse de Ségur, Scala – 1993
- La Comtesse de Ségur, avec Y.M. Ergal – Librairie Académique Perrin – 1990
- La Comtesse de Ségur et Lewis Caroll , Thèse de doctorat 1990-1991
En savoir plus :
Biographie et bibliographie de Marie-José Strich sur le site de Decitre
œnologue
Récit auto-biographique
Antoine Aoun
Né au Liban en 1961, Antoine Aoun est père de deux enfants, et est paraplégique suite à une blessure de guerre.
« Cela ne m’a pas empêché de parcourir plus de 25 000 Kms en vélo à travers la planète, à la force de mes bras et surtout de ma tête. J’ai découvert en moi un gisement d’énergie et un potentiel insoupçonné qui ne demandaient qu’à s’exprimer.
En 1984, suite à un projet Scouts de France, dont je faisais partie, nous avons réussi à mettre au point un Tandem spécial pour paraplégique. Nous avons parcouru avec ce nouveau vélo, qui ne ressemblait à aucun autre, près de 700 km dans le massif central. Suite à ce petit challenge j’ai découvert que l’aventure fait partie de moi. Et depuis les projets et les parcours se sont multipliés. »
Par ailleurs conférencier en motivation et en performance, il est formateur sur la diversité et plus particulièrement le handicap.
« On s’empêche d’avancer en se créant des peurs et des préjugés, alors que nous sommes des privilégiés. Nous avons la liberté de créer, de s’exprimer, d’entreprendre, de choisir… »
Sa devise et ses objectifs se résument en trois mots : envie, volonté, combativité.
Ma vie en 3 D
Éditions Elzévir
« J’avais 18 ans en 1979 quand une balle m’a percé la colonne vertébrale. Depuis, je suis paraplégique en fauteuil roulant.
Dans ce livre, je vous raconte comment j’ai pu, grâce à ma détermination et mon désir, surmonter cette épreuve de vie. Le handicap ne m’a pas empêché de créer une famille, d’avoir mes deux enfants, de parcourir le monde en vélo, de sauter en parachute, de traverser la méditerranée en pirogue, de créer mon entreprise et surtout de donner sens à ma vie. »
En savoir plus :
Ma vie en 3D sur le site de l’auteur
Évelyne Bloch-Dano
Évelyne Bloch est née à Neuilly-sur-Seine mais elle a passé toute sa jeunesse à Paris, porte de Champerret. Elle a une sœur, plus jeune qu’elle.
Ses auteurs de prédilection sont, très tôt, les grands romanciers : Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Dostoïevski et Tolstoï. Après un baccalauréat littéraire et deux années de khâgne, elle obtient une licence d’anglais, et une maîtrise de lettres modernes (« L’univers de Joe Bousquet »). L’année suivante, elle est reçue au CAPES et à l’Agrégation de lettres modernes.
… Nommée à sa demande dans l’Orne, elle se découvre un goût profond pour la nature. Elle relit Colette et George Sand. La Normandie reste son pays du cœur. Elle y possède aujourd’hui une maison de campagne, au cœur du bocage. Revenue dans la région parisienne, elle est professeur de Lettres à Saint-Germain-en-Laye, puis à La-Celle-Saint-Cloud avant de quitter l’enseignement.
Porte de Champerret
Un récit autobiographique où se conjuguent la mémoire qu’on perd, celle d’Édith la mère, et la mémoire qu’on sauve, celle d’Évelyne, la fille. Un quartier aux lisières de Paris, la porte de Champerret, un appartement, une famille, des sentiments forts et doux…
« Que filtrer dans ce sablier magique où passent les grains du temps ? Que retenir des propos d’une mère à la mémoire éteinte ? Peut-on s’expulser soi-même du passé comme on est délogé d’un appartement ? »
Parce que son écriture est belle, simple et juste Évelyne Bloch-Dano nous fait pénétrer dans l’intimité de sa vie : celle de la jeunesse, des lieux où elle vécut entre son père, sa mère, sa sœur, quelque part à Paris, Porte de Champerret.
Et par la justesse de ses mots, par le souci du détail, la finesse de ses observations, son histoire accède à une dimension qui nous concerne tous.
Bibliographie
- Marcel Proust : une vie en musiques, Éditions Archimbaud/Riveneuve – 2012
- L’irrésistible course du temps, collectif PUF – 2010
- Le dernier amour de George Sand, Éditions Christian Pirot – 2010
- La petite Fadette de George Sand, Éditions Christian Pirot – 2010
- La fabuleuse histoire des légumes, Grasset 2008 / Poche 2010
En savoir plus :
Bibliographie, sur le site de l’auteur
œnologue
Poésie
Régine Beauvais
Régine Beauvais est née à Alençon. Même si elle enseigne l’anglais avec enthousiasme, elle aime beaucoup la langue française et se passionne pour les mots. C’est ainsi qu’elle a commencé à écrire des poèmes, il y a 10 ans.
Pour la première fois en 2008, elle a participé à un concours de poésie à Lyon à l’occasion de la biennale de la poésie du Prix Laplace, elle a remporté un prix.
Jacques Renou, typographe à l’Atelier de Groutel à Champfleur, a choisi son recueil Couleur frissons qu’il a fait paraître en 2010.
Son deuxième recueil Au cœur même du chant vient d’être édité par Voix Tissées, dirigé par Martine Rigo-Sastre. Ce recueil a été écrit en duo avec les créations picturales de Marc Bernol qui est aussi poète, cinéaste et metteur en scène.
Au coeur même du chant
Recueil, aux Éditions Voix tissées
« Voici un livre très doux, écrit avec « des mots qui font du bien »… Des mots précieux comme en témoignent les titres ainsi que le lexique, lequel flirte parfois avec celui du bijoutier. De véritables fondus enchaînés dans les correspondances entre les tableaux et les poèmes. De courts poèmes qui parlent d’amour et de lumière plein les yeux. Des passerelles subtiles pour mélanger les couleurs des mots ou pour harmoniser les notes de musique posées sur la toile. »
Jean-Claude Touzeil, poète et organisateur du Printemps de Durcet
Parole d’auteur :
La poésie donne une respiration pour créer un univers. C’est un souffle de liberté.
Bibliographie
- Couleurs frissons, Recueil, Éditions L’Atelier du Groutel – 2010
- À paraître : Peau neuve, Éditions L’Atelier du Groutel
- À paraître : Je suis leurs pas légers, en duo avec Patrick Sanitas, peintre à La Rochelle
Roman historique
Éric Leclercq
Né le 3 juin 1972, Éric Leclercq demeure à Caen qu’il considère comme l’une des plus belles villes de France. Il écrit depuis l’âge de 13 ans et est aujourd’hui membre des Amis de la Marquise de Prie, association littéraire et historique basée à Coquainvilliers, dans le Calvados, qui évoque avec amour les personnages qui ont fait vivre la Normandie. Avec ce cinquième ouvrage historique, Eric Leclerq nous transporte une nouvelle fois à la découverte de la Normandie médiévale et des luttes intestines qui la secouent.
C’est en travaillant sur Guillaume le Conquérant, à qui il a consacré un autre de ses ouvrages, qu’il s’intéresse de plus près à la famille de Bellême et à Mabille. Dans un premier temps, il la voit comme l’opinion publique moyenâgeuse : « Une sorcière, une empoisonneuse« . En affinant ses recherches, il se rend compte que Mabille avait hérité d’une réputation sulfureuse « qu’elle ne mérite pas et qui n’est pas du tout fondée. » Maintenant qu’il en a fait le tour, l’auteur normand se reconnaît même en elle. Tout comme le personnage de sa biographie romancée, l’homme est un iconoclaste, qui n’hésite pas, par exemple, à revêtir un déguisement de sorcier pour assurer la promotion de son dernier livre ! « Dès que l’on sort du rang, nous sommes considérés comme des extraterrestres.«
Depuis ses 13 ans, Éric écrit des poèmes, des romans et des pièces de théâtre. Pour lui, c’est vital. En 2008, il rencontre son éditeur actuel, Ysec, et se lance dans les biographies historiques romancées. Il débute par Louis XIV, puis se consacre ensuite aux personnages historiques de la Normandie. « C’est un réel travail de recherches, mais aussi d’imagination.«
Mabille de Bellême
Éditions Ysec – 2012
Contemporaine du duc Guillaume, Mabille de Bellême, était une féministe avant l’heure. L’auteur normand, Éric Leclercq, lui consacre une biographie romancée.
Mabille de Bellême, princesse de Bellême, aussi appelée la Louve d’Alençon, est une femme de caractère, une féministe avant l’heure. Descendante d’Yves de Bellême, qui a libéré Richard 1er, duc de Normandie retenu par le roi de France, épouse de Roger II de Montgomery, un des fidèles de Guillaume le Conquérant, digne vassale du vainqueur de Hastings, toute sa vie elle s’efforce de sauvegarder la frontière normande, ce qui ne plaît pas à tous et lui vaudra une triste fin…
Une femme d’exception, qualifiée par d’aucuns de femme maléfique et d’empoisonneuse… Vous en jugerez par la lecture de ce cinquième roman d’un écrivain lui aussi atypique, Éric Leclercq.
Au moins, on sait de qui la jeune femme tenait son tempérament de feu ! Mabille était la descendante d’Yves de Bellême, sauveur de Richard 1er, entre 943 et 945, alors prisonnier d’un roi de France qui projetait d’envahir la Normandie. La sauvegarde des frontières normandes a été le combat de Mabille de Bellême durant toute sa vie.
Fidèle alliée de Guillaume le Conquérant, elle avait décidé de se battre, d’affirmer ses idées et d’agir contre les nombreux ennemis de sa seigneurie.
Obscurantisme du Moyen Âge oblige, elle avait beaucoup de détracteurs. Ces derniers la décrivaient comme une empoisonneuse, une femme diabolique, car elle était trop indépendante à leur goût. « Sa vie était tellement menacée qu’elle avait une garde rapprochée de 100 hommes en permanence« , raconte Éric Leclercq, auteur de Mabille de Bellême, la louve d’Alençon.
Lorsque son mari, Roger II de Montgomery, part seconder le duc Guillaume dans sa conquête de l’Angleterre, Mabille a pour mission de protéger la frontière normande. Elle prend ce rôle particulièrement à cœur. Durant dix ans, elle se battra sans relâche contre des vassaux qui la trahissent à tour de rôle.
En dépit du soutien sans faille de sa famille à la chrétienté, l’Église la considérait comme une ennemie. Une nuit, vers 1080, Mabille est lâchement décapitée. Ce châtiment, habituellement réservé aux hommes, témoigne de la haine que pouvait susciter le personnage. Jusqu’à sa mort, elle aura fait partie des (très) rares femmes qui au XIe siècle ont agi pour la sauvegarde de la Normandie, en faisant preuve d’un courage que bien des seigneurs devaient lui envier…
Bibliographie
- Mabille de Bellême, Ysec éditions – 2012
- Moi, Guillaume Le Conquérant, Ysec Editions – 2011
- Emma de Normandie, Ysec Editions – 2010
- Moi, Charlotte Corday, qui défie la Terreur, Ysec Editions – 2009
- Moi Louis XIV qui ai tant aimé la France, Ysec Editions – 2008
En savoir plus :
Mabille de Bellême, une féministe avant l’heure – article du site Côté Caen
Bibliographie d’Éric Leclercq sur le site des libraires Decitre
œnologue
Policier et fantastique
Marie-France Comte
« Je me sens libre comme l’air. Je ne fais plus que ce dont j’ai envie. Je m’adonne à des plaisirs variés, sans contrainte de temps, de directives, d’empêcheurs en tous genres. Je vis dans l’antichambre du paradis. Comme je ne suis pas assurée d’aller plus avant, c’est déjà ça de pris. Vous pensez que c’est un peu fort de café cette bio, que vous restez sur votre faim. En ces temps de grand déballage, un peu de pudeur, ça ne fait pas de mal. Pour en savoir plus, vous pouvez toujours vous rabattre sur mes livres. Il se dit que les auteurs s’y dévoilent toujours un peu. On ne sait jamais, il y a peut-être quelque chose à glaner ! »
La Fabrique de frivolité
parution prévue mai 2013 aux éditions de l’Ornal
Le roman de la dentelle.
Une nouvelle fois, Marie-France Comte prend prétexte d’un roman à l’intrigue policière, pour nous plonger dans l’univers de la création, de la mode et de la dentelle.
Les personnages sont habités par la passion qui nourrit leur imaginaire et leur création pour la plupart, d’autres vont dériver vers des rivages incertains.
La dentelle au « Point d’Alençon », la reine des dentelles, inscrite à l’inventaire de l’UNESCO, inimitable, inspiratrice des plus grands couturiers, est au cœur de l’intrigue.
La Fabrique de Frivolité échappe au scandale, grâce au flair et à la ténacité d’Alex, directeur de la police bordelaise, devenu amoureux du Bassin d’Arcachon, qui va dénouer les fils d’une entourloupe qui s’étend du Ferret à la capitale, en passant par la Normandie. Un roman qui dégage une force, tourné vers l’avenir.
Bibliographie
- Normandie Connexion – la filière normande, De l’Ornal éditions – 2009. Roman sur une enquête dans le milieu très fermé du trafic du calva.
- La Belle Confiance, Éditions de l’Ecir – 2007. Roman historique sur la marine de Loire.
- Voyages sur la Loire, À plaisir et à gré le vent, Éditons CLD – 1998. Recherche littéraire et iconographique sur cinq siècles de voyages sur la Loire.
- Les Girouettes, Éditions J.-C. Godefroy – 1988. Seconde étude sur l’art des girouettes.
- Le Colporteur et le marinier des bords de Loire, Éditions CLD – 1986. Roman historique sur la marine de Loire, seconde partie.
- Tourangeau, marinier sur la Loire, Éditions CLD – 1984. Roman historique sur la marine de Loire, première partie.
- Girouettes, Éditions L.O. Four – 1981. Première étude sur l’art des girouettes.
En savoir plus :
Marie-France Comte sur le site des éditions de l’Ornal
Marie-France Comte relance ses rencontres philosophiques en Gironde – article Ouest France
Andrea H. Japp
Andréa H. Japp est née en 1957, à Paris. Docteur en biochimie, toxicologue de métier et chercheuse réputée, elle intègre à 27 ans une équipe de l’Institut national de recherche agronomique. Elle se lance dans l’écriture de romans policiers en 1990 avec la Bostonienne, qui remporte le prix du festival de Cognac en 1991.
Elle a poursuivi depuis en parallèle une carrière scientifique de recherche, d’expertise et de vulgarisation dans le cadre d’ouvrages, sur la sécurité alimentaire notamment, publiés sous son vrai nom, ainsi que de romancière, d’éditrice, de traductrice, notamment de Patricia Cornwell.
Andréa Japp s’est imposée comme une figure incontestable de la littérature policière. « Une grande dame du polar » qui est aussi auteur de nombreux recueils de nouvelles, de scénarios pour la télévision et de bandes dessinées. Elle a notamment écrit la superbe trilogie de La dame sans terre, et plus récemment Monasterium, publiés chez Calmann-Lévy, œuvres se déroulant au Moyen-Âge et Les Mystères de Druon de Brevaux.
Les Mystères de Druon de Brevaux
Flammarion
Aesculapius
En cette année 1306, l’Inquisition fait rage… Quelque temps après avoir remis à Foulques de Sevrin, évêque d’Alençon, une mystérieuse pierre, Jehan Fauvel, mire de son état est officiellement condamné à la Question pour avoir pratiqué des accouchements sans douleurs. Héluise sa fille, son élève et sa confidente, doit fuir sous peine d’être elle-même inquiétée…
Lacrimae
Début du XIVe siècle dans un comté de France. Héluise, travestie en médecin itinérant, court le pays sous le nom de Druon de Brévaux, taraudée par le doute et la peur. Pour quelle raison l’illustre savant Jehan Fauvel, son père, a-t-il été torturé par l’Inquisition ? Que savait-il des pouvoirs de la pierre rouge qui a fait couler tant de sang et que cherchent à posséder le Vatican et le roi de France ? Comment Igraine, mage inquiétante, a-t-elle appris son existence ? Druon doit élucider une autre énigme sanglante…
Templa Mentis
Héluise Fauvel poursuit sa quête de la pierre rouge toujours sous l’identité de Druon de Brévaux mire itinérant en compagnie du jeune Hugelin…
Chemin faisant elle arrive à Saint-Agnan-sur-Erdre où, une fois de plus, elle va devoir résoudre une série de meurtres…
Bibliographie
- Aesculapius , Éditions Flammarion – février 2010. J’ai Lu – février 2011
- Lacrimae, Éditions Flammarion – octobre 2010. J’ai Lu – mars 2012
- Templa mentis, Éditions Flammarion, février 2011
En savoir plus :
Templa mentis sur priceminister.com
Templa mentis sur livres-a-lire.net
Pierre-Jean Monlien
Pierre-Jean Monlien, enseignant, né à Caudebec-lès-Elbeuf en 1958, signe ici son premier roman.
Moi, comte Pierre-Jean d’Enlimon d’Orseau
Édilivre.com – collection Classique 2013
Moi, comte Pierre-Jean d’Enlinom d’Orseau, né en l’an de grâce mil sept cent vingt-neuf, le seize du mois de juin, fils aîné du comte Henri-Philippe d’Enlinom d’Orseau, suis passé de vie à trépas, au soleil couchant, en l’an de grâce mil sept cent cinquante-neuf, le quinze du mois d’avril, le dimanche des Fêtes de Pâques, ignoblement frappé dans le dos par la dague d’un félon tapi derrière quelques fourrés à vingt pas de la Grange du Peuple. Touché à mort, la face contre terre, le visage dans la boue, mon âme s’est élevée et a regardé autour d’elle. Le traître ennemi s’était déjà évanoui dans la foule qui festoyait sur le parvis du château….
« … malicieux et déterminé, le noble rédige de ses mains frêles une lettre contenant un message pour le monde entier. Son écriture est remarquable. Ses secrets oralement divulgués chamboulent les têtes. N’importe quel quidam absorbé par les paroles sacrées est terrorisé. Ces révélations peuvent gravement nuire à l’ordre social de la planète. Arrivera-t-il à les transmettre et que contiennent-elles ? «
L’auteur nous entraîne dans un thriller intrigant à travers les XVIIIe et XXe siècles en mélangeant langues du terroir et langage moderne pour traduire de sombres émotions dans une ambiance aussi bien surnaturelle que réaliste. Il dépeint des personnages au caractère bien trempé, dépourvus devant l’irréalité des faits.
En savoir plus :
Fiche du livre sur le site de l’éditeur
Fiche de l’auteur sur le site de l’éditeur
Nadine Mousselet
Née à Bruxelles en 1958, Nadine Mousselet est une auteure de romans policiers.
Après des études en Sciences Humaines et en psycho-pédagogie, elle devient professeur des écoles. Elle enseigne en Belgique, son pays d’origine, pendant huit ans, et arrive en France en 1986.
Après avoir habité en Finistère, dans la région des Abers, depuis 1994 elle vit à 11 km du Mont Saint-Michel dans la région de Pontorson.
Dès 1999, elle écrit des nouvelles dont certaines ont été publiées dans la presse féminine.
En 2008, Nadine Mousselet inaugure une nouvelle série cette fois destinée aux enfants.
Elle est membre de la Société des auteurs de Normandie.
Souviens-toi que tu es mortel
Éditions Epona avril 2013
Dielette, un petit port tranquille, jusqu’au jour où un pêcheur ramène dans ses filets le corps d’un ingénieur neutronique spécialiste de l’utilisation du MOX dans les centrales nucléaires, détaché du site Areva pour travailler sur l’EPR de Flamanville. Au vu de la personnalité de la victime, le gouvernement fait passer le plan vigipirate au stade « écarlate ». Toutes les unités de police, gendarmerie et sécurité civile sont dans l’attente de savoir si cet assassinat est un acte terroriste ou un crime crapuleux. L’équipe de Laura Claes, Fred Jumet et Joël Bricart, est mise sur l’enquête. Le meurtre, deux jours plus tard, de la femme de l’ingénieur et la découverte sur les corps d’éléments troublants dirigent ces spécialistes des tueurs en série vers des pistes plus glauques les unes que les autres.
La carte mystérieuse
Fatigué par les frasques de ses enfants, le papa de Céline et Cédric décide de les emmener en vacances en Belgique. Là au moins, ils ne pourront pas faire de bêtises ! C’est sans compter sur le flair de Laïka et la curiosité des enfants.
Zara, le murmure des pierres
en collaboration avec Bruno Moutard
Éditions Epona, novembre 2012
Zara est un roman au cœur de l’actualité récente puisque en juin 2012 deux dirigeants argentins ont été condamnés pour vol de bébés. En Espagne, un juge opiniâtre instruit une enquête qui bouscule les tabous. Dans ce pays, on estime entre 100 000 et 300 000 le nombre de bébés volés à leur mère entre 1940 et 1990.
Bibliographie
Bibliographie de Nadine Mousselet sur le site Zonelivre
En savoir plus :
œnologue
Jeunesse
Adrien Albert
Successivement licencié en droit public, métallurgiste, vidéaste, majordome, cuisinier, brûleur de meubles, à trente ans, Adrien Albert a déjà dessiné des clochards, des robes, des crânes et des poils de loup. Il travaille à Terra Economica, mensuel du développement durable. C’est en envisageant avec une amie l’adaptation d’un bestiaire fantastique chinois, Le livre de la montagne et des eaux, puis en découvrant un lapin couronné dans un livre d’heures du Moyen Âge qu’il a eu l’idée de Seigneur Lapin…
Des amis à chaque étage
Adrien Albert (illustrateur) – Chantal Wibaux (auteur)
École des Loisirs, 2013
Gaston mène l’enquête. Gaston l’éléphant vient juste d’emménager au cinquième étage d’un immeuble dans lequel il ne connaît encore personne. Il a décidé d’inviter tout le monde à dîner, pour se présenter. Mais alors qu’il descend coller son invitation dans le hall, il trouve sur chaque palier un objet perdu… Son imagination galope. Gaston va avoir un sacrée surprise !
Simon sur les rails
École des Loisirs, 2012
19 h 00, l’heure du glas libérateur sonne pour Simon, employé dans une usine de marteaux. Sa besace verte autour du cou, il détale comme un lièvre pour prendre son train et…
Bibliographie
- Des amis à chaque étage, École des Loisirs – 2013
- Simon sur les rails, École des Loisirs – 2012
- Cousa, École des Loisirs – 2011
- Zélie et les Gazzi, coll. Mouche, École des Loisirs – 2010
- Seigneur lapin, École des Loisirs – 2008
En savoir plus :
Page d’Adrien Albert sur ricochet-jeunes.org
Interview vidéo de l’auteur à propos de Cousa sur le site de l’École des loisirs
Christophe Alline
Auteur / Illustrateur
Né à Angers en 1967, Christophe Alline cultive un tempérament rêveur dans une âme d’enfant, bercée par la douceur angevine. Très tôt attiré par le dessin, ce jeune artiste entreprend l’école des Beaux-Arts d’Angers. Pendant cinq années d’études, sa recherche se nourrit de nombreuses sources d’influences, en passant de Georges Mélies à Marcel Duchamp.
Ce champ éclectique lui ouvre des horizons, et l’amène à trouver un langage à son travail. Christophe Alline est graphiste, illustrateur et décorateur, il collectionne à cet effet des objets « poétiques » faits de bric et de broc. Comme par enchantement, il donne une seconde jeunesse à ces objets qui croyaient finir au fond d’un grenier.
Sa rencontre avec l’illustration de livre pour enfant n’est donc pas un hasard.
La Totomobile
Éditions Didier Jeunesse-Pirouette, mai 2011
Avec son masque et sa cape rouge, le conducteur de la totomobile a tout d’un super héros. Et n’a-t-il pas fière allure au volant de sa voiture de compétition ? Mais toute ressemblance s’arrête là ! Car il s’agit surtout d’un vrai danger public qui entre dans une boulangerie, dans une poissonnerie, dans une quincaillerie… sous les yeux amusés des petits.
Un album joyeux, au graphisme efficace et aux couleurs vitaminées.
Bibliographie
- Elvis, texte Régis Lejonc, illustrations Christophe Alline – Éditions Didier Jeunesse – 2008
- Le soleil et la lune, texte Charles Trénet, illustrations Christophe Alline – Éditions Didier Jeunesse – 2004
- Compères vous mentez, texte et illustrations Christophe Alline – Éditions Didier Jeunesse – 2001
- En moins d’une dans la lune, texte Michel Piquemal, illustrations Christophe Alline – Éditions Didier Jeunesse – 1999
- Dans Paris, illustrations Christophe Alline. Il utilise ici différents cadrages pour cette comptine qui a inspiré Paul Eluard. Un album en emboîtement commençant par « Dans Paris, il y a… » – Éditions Didier Jeunesse – 1998
En savoir plus :
Bibliographie sur ricochet-jeunes.org
Alex Cousseau
Alex Cousseau est né en 1974 à Brest. Enfant, il aimait faire le tour du monde dans sa tête et dans les livres.
Il a suivi des études d’arts plastiques et d’audiovisuel.
Après avoir exercé différents métiers, dont enseignant de cinéma, il se consacre aujourd’hui à l’écriture. Son premier album, Les Trois loups, illustré par Philippe-Henri Turin, paraît en 2002.
Il a publié plusieurs albums à l’École des Loisirs et plusieurs textes aux éditions du Rouergue. Il vit aujourd’hui près de Vannes.
Charles prisonnier du cyclope
Revoilà Charles, sachant voler et cracher du feu, pour une nouvelle aventure. Du grand nord au sud de la Sicile, Charles apprend la géographie en sillonnant la planète. Mais la solitude lui pèse et il souhaite par dessus tout trouver un ami…
L’illustrateur : Philippe-Henri Turin
Philippe-Henri Turin est né à Lyon en 1963. C’est là qu’il apprend les bases de son métier tout d’abord aux Beaux-Arts puis à l’école Émile Cohl. Depuis plus de vingt ans, il illustre livres et magazines pour enfants.
Bibliographie sélective
- L’explosion du petit pois, Rouergue – 2013
- Mon frère est un cheval / Mon cheval s’appelle orage, coll. « Boomerang », Rouergue – 2012
- Mon grand-père devenu ours, illustrations Nathalie Choux – Sarbacane – 2012
- Charles, prisonnier du cyclope, illustrations Philippe-Henri Turin – Seuil jeunesse – 2012
- Les trois vies d’Antoine Anacharsis, coll. « DoAdo », Rouergue – 2012
- Charles à l’école des dragons, illustrations Philippe-Henri Turin – Seuil jeunesse – 2010
- Requin-baleine ou Comment naissent les petits frères, les petites sœurs et les étoiles filantes, coll. « Trimestre », Oskar – 2011
En savoir plus :
Bibliographie sur ricochet-jeunes.org
Delphine Grenier
Née en 1965, Delphine Grenier est diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg.
« J’aime le livre, c’est un compagnon que l’on reprend sans cesse. Comme tout enfant, à chaque lecture, on y découvre quelque chose de nouveau. J’ai choisi l’illustration en volume pour donner vie aux matériaux et aux objets. Je retrouve ainsi cet esprit d’enfance, où toute chose a une vie, une histoire. La pâte prend forme en marionnette ou en paysage, elle s’anime dans un espace de couleurs pour devenir illustration. Découpage, modelage, monotype, gravure… »
Delphine Grenier aime cuisiner les techniques qu’elle connaît et en inventer de nouvelles, créer pour chaque espace une expression qui lui correspond. Son amusement de petite fille à jouer et fabriquer à partir de mille matériaux est resté intact, pour le bonheur du lecteur qui l’accompagne dans ses différentes escapades.
Fais dodo Colas , mon petit frère
Didier Jeunesse, 2007
L’illustratrice de La toute petite petite bonne femme invente une fin audacieuse, en mots et en images, à l’une des plus célèbres comptines pour enfants. Une suite à Fais dodo Colas, mon petit frère, quelle bonne idée !
Il règne une joyeuse ambiance dans la maison, sous le signe de la gourmandise et de la musique. À l’agitation des préparatifs de cette fête aux couleurs vives et contrastées, répond une ambiance douce et paisible teintée de mauve dans la chambre d’enfant. Du Pirouette grand cru !
La princesse au petit pois
Poche, collection Les P’tits Didier
Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s’assurer si c’étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n’avoir pas trouvé ce qu’il désirait jusqu’à ce qu’une étrange princesse frappe à la porte de son château…
En savoir plus :
Page de l’auteur sur le site de Didier Jeunesse
Satomi Ichikawa
Auteure / Illustratrice
Satomi Ichikawa est née à Gilu au Japon. Elle vient en France à l’âge de vingt ans, sans parler un mot de français, une valise à la main… C’est en regardant un livre illustré du peintre Maurice Boutet de Monvel, dans la vitrine d’un libraire, qu’elle a eu la révélation. Sans avoir jamais pris une seule leçon, elle se met immédiatement à dessiner et commence à illustrer des albums pour enfants. Ses personnages Suzette et Nicolas sont maintenant traduits en huit langues. Elle affectionne particulièrement le monde de la danse et collectionne les poupées. On retrouve ces passions et les souvenirs de ses voyages tout au long de ses livres, délicatement illustrés et colorés.
Satomi Ichikawa nous emmène, dans ses livres, à la rencontre des enfants du monde. Dans ces histoires pleines de tendresse, aux illustrations délicates, les jeunes lecteurs découvriront des enfants d’ailleurs qui leur ressemblent, malgré des modes de vie très différents ; Nora, la petite fille qui vit à la campagne, n’est pas forcément la moins exotique, avec tous les animaux de la ferme qui l’entourent ! Les animaux sont d’ailleurs très présents dans son œuvre ; et même quand ils sont sauvages, ils n’hésitent pas à aider le héros dans sa mission, comme dans Y a t-il des ours en Afrique ?, où tous les animaux de la savane se mobilisent pour rendre son ours à une petite touriste.
Bibliographie indicative
- La fête de la tomate, École des Loisirs – 2012
- Les voitures de Jibril, École des Loisirs – 2011
- De la glace aux pommes de terre ?, École des Loisirs – 2009
- Dalla-dalla, École des Loisirs – 2007
- Le papillon de Boun, École des Loisirs – 2006
- Ma chèvre Karam-Karam, École des Loisirs – 2005
- Mon cochon amarillo, École des Loisirs – 2002
- Baobonbon, École des Loisirs – 2001
- Shyam et Shankar, École des Loisirs – 2000
- La robe de Noël, École des Loisirs – 1999
- a-t-il des ours en Afrique ?, École des Loisirs – 1998
En savoir plus :
Page de l’auteure illustratrice sur le site ricochet-jeunes.org
Delphine Jacquot
Illustratrice
Après une formation de dessinateur-maquettiste, et un diplôme en communication aux Beaux-arts de Rennes, Delphine Jacquot profite d’un échange Erasmus pour suivre, durant 3 ans, des cours d’illustration aux Beaux-arts de Bruxelles.
Contactée quelques mois plus tard par des éditeurs, elle signe alors ses premiers albums.
Delphine Jacquot collectionne les techniques et mélange avec talent collages, crayon, feutre et acrylique… Ses créations pleines de finesse, qui entremêlent l’art de la miniature à celui du graphisme, invitent au rêve et au voyage.
Le Livre Secret des Anges
Éditions du p’tit Glénat, mars 2013
On aimerait tant qu’ils existent…
« Qu’ils soient des créatures ou des fantasmes
Cités par Enoch, Voltaire ou par Erasme
Ils tiennent leur place dans les conversations
Gabriel, Iblis, Baraquiel et Zébulon… »
Le conteur Mario Urbanet exerce son talent sur la thématique éthérée des anges, pour notre plus grand plaisir !
Chacun des anges connus par la mythologie, la Bible ou les contes, aura droit à un portrait illustré sous forme de fiche d’identité, ainsi qu’à une histoire dont il sera le héros ailé !
Les illustrations de Delphine Jacquot, véritables enluminures, font de ce livre un voyage merveilleux dans le monde grandiose et duveteux des anges…
Bibliographie
- Le livre secret des anges, texte Mario Urbanet – Éditions du P’tit Glénat – 2013
- La belle au bois dormant, texte de Jean-Jacques Fdida – coll. « Contes du temps d’avant Perrault », Éditions Didier jeunesse – 2012
- Monsieur Offenbach à la fête, texte de Gilles Avisse – coll. « Contes et opéras », Éditions Didier jeunesse – 2012
- L’oiseau arlequin : conte birman, texte de Pascale Maret – Éditions Thierry Magnier – 2011
- Bisha, la chèvre bleue qui parlait rom, texte d’Alain Serres – Éditions Rue du Monde – 2011
- Monsieur Chopin ou Le voyage de la note bleue, texte de Carl Norac – Éditions Didier jeunesse – 2010
- Comptines de miel et de pistache, coll. « Comptines du Monde », ÉEditions Didier jeunesse – 2009
- Riquet à la loupe, texte de Jean-Pierre Kerloc’h – Éditions L’Elan vert – 2009
- Ibou Min’ et les tortues de Bolilanga, texte de Franck Prévot – Éditions Thierry Magnier – 2009
- Le cavalier bleu, texte de Philippe Lechermeier – Éditions Thierry Magnier – 2007
En savoir plus :
Page de l’illustratrice sur le site de Didier Jeunesse
Delphine Jacquot sur ricochet-jeunes.org
Site des éditions Thierry Magnier
Viviane Lelong-Verdier
Auteur
Après avoir très longtemps partagé son goût de lire avec ses élèves,
« maîtresse » Viviane s’est mise à écrire…
C’était tentant de s’y « coller »,
de mettre en mots toutes les idées…
L’écriture est venue en vers
et, depuis, c’est là sa manière
de s’amuser à faire parler
les sorcières, les dragons ou les fées.
La sorcière verte a mal au ventre est son premier texte.
La sorcière verte a mal au ventre
Éditions Petite Fripouille, avril 2013
texte de Viviane Lelong Verdier
illustrations de Fabienne Pierron
La sorcière verte est énervée : son ventre risque d’éclater ! Elle ne sait comment se soigner, elle a pourtant tout essayé… « Nom d’une soupe au potiron ! Elle doit trouver une solution ! »
La sorcière verte a mal au ventre raconte l’histoire d’une sorcière qui, faute d’une alimentation équilibrée, ne parvient plus à aller aux cabinets. La voilà bloquée et son ventre gonfle, gonfle… Bave de crapaud, pattes d’araignées, jus d’escargot, elle a tout essayé mais rien n’y fait. Une visite au mage qui vit dans les nuages lui fera découvrir l’importance des fruits et légumes. Tout en rimes et en humour, ce livre est l’occasion de rappeler aux enfants que saucisson, chocolat et nougat ne sauraient suffire à leur alimentation. De quoi faire rire tout en instruisant.
Les Éditions Petite Fripouille ont à nouveau fait appel au talent de Fabienne Pierron. Ses illustrations colorées qui mêlent collages, dessin et acrylique viennent appuyer le comique du récit et donner vie à la sorcière.
En savoir plus :
La sorcière verte a mal au ventre sur lalibrairie.com
La sorcière verte a mal au ventre sur le site de la Fnac
Viviane Lelong-Verdier sur ricochet-jeunes.org
Alex Sanders
Alex Sanders, auteur, illustrateur, est né le 18 août 1964 dans les Pyrénées Orientales.
Après avoir suivi des études de cinéma à Bruxelles, il vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il n’a jamais cessé de dessiner et de peindre et, depuis 1993, il se consacre aux livres pour enfants.
Un anniversaire de peluches
texte et illustrations Alex Sanders, 2013
Les animaux-peluches s’invitent dans la toute petite maison de Tidada, pour fêter son anniversaire… mais que se passe-t-il ? BOUM ! La maison explose de trop de monde ! Pauvre Tidada ! Heureusement, les amis sont là et ils vont lui faire le plus beau cadeau du monde.
Thèmes : Anniversaire et fête – Doudou
Bibliographie récente
- Un anniversaire de peluches, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2013
- La galette des rois et des reines, Gallimard – 2013
- Pas sage ?, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2012
- Crock !, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2012
- Maxiloup, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2011
- Voilà le loup, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2011
- Toutes les fêtes, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2010
- Pop et les méchants, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2010
- Sur les pas de Lulu, coll. « Loulou et Cie », École des Loisirs – 2010
En savoir plus :
Page de l’auteur sur le site de l’École des loisirs
œnologue
BD
Sébastien Corbet
Sébastien Corbet, dessinateur bas-normand, est né en 1972 et vit à Maizet, près de Caen.
Après une école de publicité, il se dirige vers la musique. Parallèlement, il peint et expose durant une dizaine d’années, avant de revenir à sa passion première, la bande dessinée.
Il se consacre pendant trois ans à un projet personnel et rencontre le scénariste Jean-Blaise Djian avec lequel il travaille et signe son premier album BD jeunesse en 2008, Les p’tits Philous, aux éditions Vagabondages.
Il entame ensuite la série Fanch Karadec avec Stéphane Heurteau au scénario, sur une idée de Régis Loisel et Jean-Charles Kraehn. Le premier album paraît à la fin de l’été 2010 (aux éditions Vagabondages) et reçoit en octobre le Prix Polar Série du Festival de Cognac.
Le deuxième tome des aventures de l’enquêteur breton, très attendues par les lecteurs, sort au printemps 2012, suivi par l’album La Chenue en 2013 qui a obtenu le prix Ornenbulle jeune auteur 2013 à Flers.
La Chenue
Éditions Vents d’Ouest, 2013
Quand la vengeance pousse comme la mauvaise herbe entre les pavés.
Caroline et Christophe filent le parfait amour mais ignorent que leurs familles respectives se détestent en secret. Un polar qui peint parfaitement les rancœurs et haines des gens de la campagne.
Qui pourrait se douter en la voyant que la Chenue n’a pas perdu la tête, mais que malgré son vieil âge, un désir puissant de vengeance l’anime ? Son arrière-petite-fille, Caroline, voudrait profiter des plaisirs de son âge dans les bras de Christophe… Comment pourraient-ils savoir que leur insouciance paraît indécente à leurs familles, quand le secret est la vertu la mieux partagée ?
Ne vous fiez pas à la douceur du trait de Sébastien Corbet ! Djian nous emmène au petit théâtre des rancœurs, avec cette histoire au suspense particulièrement bien mené, basée sur un texte de Didier Convard. Un divertissement jouissif et glaçant, autant qu’une réflexion sur la famille, ses liens indéfectibles et son poids parfois trop lourd à porter.
Bibliographie
- Chenue (La)
- Fanch Karadec l’enquêteur breton
- Grandes enquêtes des p’tits philous
En savoir plus :
Fanch Karadec l’enquêteur breton sur bdgest.com
JAY (Jérémy Lambert)
Jérémy Lambert, pseudo JAY est scénariste, dessinateur, coloriste.
Le Havre
roman graphique de Popopidou, Djian, Jay
Éditions Vagabondages
Les normandes éditions Vagabondages publient le premier volume d’un roman graphique aux accents de polar local.
Comme son nom l’indique, la ville de Le Havre sert en effet de décor à un polar noir et intimiste, lent, « à la Maigret ». Les scénaristes Jean-Blaise Djian et Popopidou insistent beaucoup sur cette ambiance qui se déroule à 95 % en nocturne. Quand il sort des nombreuses scènes dans le bar, le dessinateur Jay emmène quant à lui le lecteur dans un tourist-tour de cette ville portuaire reconstruite et marquée de l’architecture bétonnière d’Auguste Perret.
L’histoire :
Un barman noctambule enquête sur la disparition de sa compagne et sur le cadavre retrouvé dans les eaux du port du Havre. Une mise en place lente pour un polar « d’ambiance », sur un mode original…
Jacques Daniel, 29 ans, est barman au Buveur d’étoiles, un « bar de nuit » fréquenté par des clients interlopes du côté du port du Havre. Ce soir-là, comme tous les autres, il embrasse sa compagne Mimi avant de partir travailler. Puis il traverse la ville à pied, en fumant des clopes. Sa patronne, Fanchon, l’attend, accoudée au comptoir du bar, toujours un peu vulgaire et agressive. Le service de Jacques commence. Une jeune gothique blonde vient s’enquiller 6 tequilas cul-sec, en compulsant sans cesse son portable…
L’affaire Bassière
Cette bande dessinée est tirée d’un fait réel.
Elle a fait l’objet d’une exposition retraçant le passage de la réalité à la fiction, réalisée dans le cadre des animations ‘Polar’ de la médiathèque départementale de l’Orne, en partenariat avec les archives départementales.
En savoir plus :
L’affaire Bassière sur BDGEST’
Fabrice Le Hénanff
Fabrice Le Hénanff, scénariste, dessinateur, coloriste, est né en 1972 à Quimperlé, en Bretagne, où il vit encore aujourd’hui.
Licencié en Arts Plastiques de l’Université de Rennes, il illustre régulièrement les pages du quotidien régional Le Télégramme de Brest.
En savoir plus sur la biographie de Fabrice Le Hénanff.
Ostfront
« À Stalingrad, les gonds du destin ont tourné », dira Churchill.
Ce one-shot présente le destin de trois hommes sur le front de l’est entre 1942 et 1943. Trois hommes qui se retrouvent à Stalingrad : L’oberleutnant Tomas Von Vilshofen, jeune lieutenant qui reçoit son premier commandement à Stalingrad, l’unteroffizier Max Dinger, vétéran de la campagne de Pologne et de France et l’unterfeldwebel Sepp Steiner appartenant à un bataillon disciplinaire.
Trois regards sur ce front de l’est, l’autre front, l’autre guerre… totale. Ostfront c’est aussi une ville : Stalingrad.
Le récit couvre les six mois de la bataille pour sa conquête…
Westfront
Le 8 mai 1945, les armes se taisent enfin en Europe. Ce même jour, douze Français sont capturés à Berlin par les forces américaines en Bavière et livrés à la 2e division blindée, également présente dans ce secteur de l’Allemagne (histoire racontée dans le livre Bad Reichenhall, publié aux éditions Grancher en 2010). Ces douze hommes portent l’uniforme allemand…
Parmi eux se trouve François Morliguen, témoin de l’apothéose militaire d’une guerre qui fit près de 50 millions de morts… Témoin de la chute d’une ville, Berlin, d’un régime, de la terrible soif de vengeance de l’armée rouge…
Car oui, le 8 mai, les armes se sont tues en Europe, mais ce fut seulement en fin de journée, à Bad Reichenhall.
En savoir plus :
Ostfront sur le blog de Brest en bulle
Page de Fabrice Le Hénanff sur BDGEST’
Marc Malès
Marc Malès est né à Paris en 1954. Il est auteur de BD, scénariste, dessinateur, coloriste.
Après avoir suivi les cours de l’École Supérieure des Arts Décoratifs, il travaille pour une agence de publicité, et commence à publier en 1979…
L’autre laideur, l’autre folie
Les Humanoïdes Associés, 2004
C’est l’histoire d’une rencontre entre deux êtres égarés dans leurs vies. Une jeune femme sillonne les États-Unis, sans but, prenant le premier train qui se présente sans même connaître sa destination…
« C’est un album à lire, à relire, à savourer. En dire plus serait manquer de respect envers cette femme et cet homme qui ont ensemble pris un nouveau départ. »
D. Olivier
Série Hollywood
Glénat, 2010
1 – Flash Back
En 1891, Max Lexter invente les premières images animées. Il se tourne naturellement vers Edison pour l’aider à exploiter son invention. L’éminent savant, ce génie pragmatique, lui vole son procédé et l’expédie en prison pour toute récompense. Ainsi commence la déchéance de Max et l’incroyable saga du cinéma américain…
Le récit est passionnant à souhait car mêlé à de la réalité historique. On découvre ainsi le vrai visage de Thomas Edison qui n’hésitait pas à s’approprier de la manière la plus abjecte possible des inventions qui n’étaient pas de son fait…
2 – Ce que je suis et ce que j’aurais pu être
« Ce que je suis et ce que j’aurais pu être. » Quelques mots malhabiles tracés sur le carnet de Calamity Jane, presque aveugle et alcoolique. Des regrets comme une malédiction qui s’acharne sur trois générations de femmes…
Bibliographie
Bibliographie détaillée sur BDGEST’
En savoir plus :
L’autre laideur, l’autre folie sur BDGEST’
Ce que je suis et ce que j’aurais pu être sur digiBiDi
Frédéric Marniquet
Frédéric Marniquet est scénariste et dessinateur.
L’auteur par lui-même : « Né le 29 Juin de l’an de grâce 1963, à Épernay, je me destinais rapidement à la passionnante mais difficile carrière d’auteur de Bande Dessinée.
« Élève paresseux mais assez doué« , tel était le portrait que mes professeurs brossèrent rapidement de ma piètre carrière estudiantine. C’est cependant auréolé des palmes laborieuses et tardives du baccalauréat, obtenu péniblement le jour de mes… 21 ans, que je me lançai à corps perdu dans des études d’histoire qui s’interrompirent aussi brutalement qu’elles s’étaient initiées. Ce fut alors, la dure période de l’incorporation au sein des troupes d’élite du bureau du personnel de la Base 136 de Toul-Rosières, établissement admirable qui forge à jamais le tempérament d’un homme tel que l’écrivait le grand Rudyard Kipling. Après un temps de souffrances et de luttes incessantes, pour ne pas m’endormir, je quittais cette noble institution pour prendre mon envol dans la « vie active ». Autant dire, que je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais bien pouvoir faire afin de gagner mon pain quotidien… »
Présentation plus complète de l’auteur sur le site BDGEST’
Scott & Hastings (série)
L’action se situe à la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Empire colonial Britannique. Les deux personnages sont des aventuriers ; le premier, Scott, est un éminent archéologue et écrivain écossais, le second, Hast, est un ancien officier de la cavalerie anglaise, héros des guerres coloniales.
Les deux compères vont être emportés dans une terrifiante machination où le fils de Scott, Gavin, va être enlevé suite à la découverte par son père d’un mystérieux temple égyptien ayant renfermé une monstrueuse divinité venue d’un autre monde…
L’histoire va conduire Scott & Hastings de l’Égypte à l’Écosse en passant par Londres, le tout parsemé de cadavres et d’étranges rencontres…
Bibliographie
En savoir plus :
- Blog de Frédéric Marniquet
- Frédéric Marniquet a signé pour 22 BD – article de L’union L’Ardennais
- La série Scott & Hasting sur BDGEST’
œnologue
Beaux-livres
Denis Duval
La chasse, difficile et rebelle, est le violon d’Ingres de Denis Duval. Au carrefour improbable où se croisent une nature asservie et nos derniers marais dont les seules heures pâles nous pénètrent d’émerveillement. Il tire le fil de la connaissance pour dépasser les clivages égotiques et celui du récit pour rappeler nos origines. La chasse n’a pas à se justifier. En effet, la soustraire des zones humides ne serait qu’un masque destiné à apaiser les bonnes consciences et rendre plus apparentes les absurdités d’une société muselée.
Observer ne suffit pas ; sans la capture, menace la séparation. Mais avant l’appropriation, il est un devoir d’explorer tous les recoins de la galerie végétale – ici elle fait florès – et, avec le même engagement, tenter d’ordonner la riche et complexe diversité animale, une large part laissée aux oiseaux.
De ce choix délibéré, l’auteur prend le temps d’interroger la nature, peut-être pour s’excuser de vivre dans une époque qu’il ne comprend plus dès lors qu’elle lui parle de progrès. Figure inclassable des bêtes et solitudes sauvages, il confie au vent des ellipses de sa passion qui, au marais, ne peut exister qu’à l’altitude de l’extrême
Les zones humides
Auteur Denis Duval, illustrateur Dominique Pizon
Opéra éditions, 2012
Bel ouvrage agréablement illustré d’une cinquantaine d’aquarelles en couleurs de Dominique Pizon et organisé en deux parties :
Une étude sur les zones humides en France métropolitaine (typologie, inventaire, statut écologique, dégradation et protection, micro-organismes, flore et champignons) et de leurs habitants (insectes, vers, mollusques, poissons, amphibiens, reptiles, mammifères et oiseaux), complétée par un chapitre sur la migration des oiseaux et le panorama de cinq espèces emblématiques de ces zones : roseau, aulne, loutre, aigrette garzette et sarcelle d’hiver.
La seconde partie comprend quatre longs récits de chasse en Mayenne, en Normandie, en Brenne et à Chambord.
Denis Duval est un chasseur de bécassines expérimenté de l’ouest de la France.
En savoir plus :
Le livre sur le site de Librairie-Éditions de Montbel
Julien Cendres
Auteur
Julien Cendres, né à Versailles en 1961, vit depuis plus de vingt ans dans un petit village du Perche. Il est notamment l’auteur de :
- Déserts, Saint-Germain-des-Prés – 1983
- Solitudes foisonnières, Les Lettres Libres – 1985
- Femme selon Chantal Thomass, Flammarion – 2001
- À la splendeur abandonné, Joëlle Losfeld – 2002
- Affinités licencieuses, Mille et une Nuits – 2003
ainsi que de nombreux textes publiés dans divers magazines, revues, anthologies, etc..
En collaboration avec Chloé Radiguet, il a consacré plusieurs livres à l’œuvre de Raymond Radiguet.
Avec Christian Vallée, il a publié Le Pays de Perche (Proverbe, 2005) et Dimanche à Cuba (Hermé La Martinière, 2006).
Christian Vallée
Photographe
Christian Vallée est né dans « le monde de l’image » en 1946, à Paris.
Il s’intéresse d’abord au théâtre vietnamien aux côtés de Roger Pic avant de collaborer, pendant plus de trente ans, avec plusieurs cinéastes parmi lesquels Claude Chabrol, Jacques Doillon, ou Agnès Varda.
Ses photographies de reportage (Cuba, Philippines, Arabie Saoudite, etc.), ses travaux publicitaires (1er prix Photographie de l’année 2008), ses « natures mortes et paysages » (1er prix Photographie de l’année 2009) font l’objet d’expositions et de publications dans la presse, en France comme à l’étranger.
Depuis 2011, il se consacre aussi au portrait d’art en clair-obscur.
Le Perche est son « pays » depuis 1976.
Le pays de Perche
Éditions Proverbe, 2005
Ce livre propose une découverte en images des paysages du Perche en toutes saisons : villages, forêts, champs, vallons, rivières, etc..
Si vous voulez vous immerger dans le Perche depuis votre salon, rien de tel qu’une plongée dans le magnifique livre de Julien Cendres (textes) et Christian Vallée (photographies).
Livre indispensable pour celui qui s’apprête à parcourir ce territoire.
S’inspirer d’abord des lieux et des paysages saisis, avant de fouler leur sol et de ressentir l’émotion des écrivains cités. Le Perche est une émotion visuelle. Avant de connaître le Perche, l’on se dit que les photographies du livre sont magnifiques. Et elles le sont. Mais lorsqu’on voyage dans le Perche après avoir feuilleté le livre, les paysages qui vous assaillent de toutes parts vous enchantent mais ne vous surprennent pas : ce sont vraiment ceux du livre. Tous aussi magnifiques. Avec la profondeur de champ en plus.
En savoir plus :
Le pays de Perche sur France Culture
Le pays de Perche sur le blog Dans les collines du Perche
Christian Vallée sur photosapiens.com