Auteurs salon 2012

Philosophie

Michel Onfray, invité d'honneur du salon du livre 2012 d'Alençon

Michel Onfray

 

Pour cette nouvelle œuvre L’ordre libertaire. La vie philosophique d’Albert Camus, l’auteur philosophe nous invite ici à le suivre, comme souvent à contre courant des réputations, bonnes ou mauvaises, des légendes bien ancrées, à une rencontre, une nouvelle rencontre courageuse et exigeante.

Albert Camus écrivait en 1953 dans ses Carnets : « Je demande une seule chose, et je la demande humblement, bien que je sache qu’elle est exorbitante : être lu avec attention. »

« Pour lui rendre justice, croiser sa pensée et son existence, saluer une vie philosophique exemplaire, j’ai souhaité écrire ce livre après l’avoir lu avec attention. » M. Onfray

 

Michel ONFRAY, est né le 1er janvier 1959 à Chambois près d’Argentan.
Il est docteur en philosophie, a enseigné dans les classes terminales d’un lycée technique de Caen de 1983 à 2002, avant de créer une Université populaire à Caen en octobre 2002, puis une Université populaire du goût à Argentan en 2006.
Il a publié une cinquantaine d’ouvrages, traduits dans 25 pays.
Michel ONFRAY y propose une théorie de l’hédonisme.

En savoir plus sur Michel Onfray

L'ordre libertaire, de Michel Onfray L’ordre libertaire
La vie philosophique d’Albert Camus

Présentation de l’éditeur
Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d’un Camus « philosophe pour classes terminales », d’un homme de gauche tiède, d’un penseur des petits Blancs pendant la guerre d’Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d’une œuvre et d’un destin exceptionnels.
Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu’il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l’honneur, modestie, dignité.
La vie philosophique d’Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire.

 

œnologue

Roman et récit

Portrait Françoise Allard

Françoise Allard

 

Françoise Allard est née en 1954 à Roanne, elle vit à Saint-Martin d’Uriage, non loin de Grenoble.

 

Au carrefour des routes en obliques, de Benjamin BissaïLes billes de mer

L’auteur raconte la perte de son époux, emporté en quelques mois par un cancer. Elle raconte la vie passée, la maladie, l’après. Comment survivre à la disparition d’un être cher ?
« Il y a deux rangées à mon collier de souvenirs. Il y a le sautoir dansant des perles d’avant ta maladie, collection de moments en bordures de terres, en bordures de mers, en bordures de temps. Et puis, plus près du cou, il y a la rangée des choses vécues, d’emblée, comme des souvenirs. C’est le collier étrangleur, notre collier de désastres, et ses dernières billes, précieuses… »

« Il me semble que je ne comprends pas ce qui se passe, je te console, mon corps fait les gestes qu’il faut, des gestes sans tête. L’essentiel est que tu ne pleures plus, que tu ne sois pas triste. Je ne saisis pas encore que, à ce moment précis, nous avons été dépossédés de tout ».

 

Bibliographie

  • J’ai mangé ma poupée, livret de poésie, éditeur Roland Tixier
  • Il a plu dans mon encre
  • Poèmes de là où tu n’es plus

 

En savoir plus :

Article consacré à Billes de mer

 


Anita Nanos Dudouit

Anita Baños Dudouit

 

Très jeune, lectrice avide et rat de bibliothèque, l’écriture s’impose.
Ma formation d’infirmière et mon expérience psychiatrique deviennent le terreau fertile où puise mon imagination. Publication d’une nouvelle Les Larmes d’Aphrodite puisTrouble Miroir, roman noir, autofiction qui me permet de relater un vécu qui, tout en distrayant, sous-tend un témoignage de soignante confrontée aux problèmes relationnels avec des patients atteints de troubles mentaux.

Je suis adhérente de l’Association « Graines de poètes » de l’Hay-les-Roses. Des poèmes sont régulièrement publiés dans leur revue « Chemins de Traverse » de l’édition associative de l’Ours Blanc.
Je suis membre de « La Société des Beaux-Arts de Choisy-le-Roi » et j’ai été secrétaire de nombreuses années d’une association artistique parisienne. Je m’investis depuis 12 ans comme présidente de l’association de loisirs créatifs « Artisanat de Vitry ». Ce statut m’a permis d’initier deux salons culturels avec le centre culturel de Vitry-sur-Seine « le salon des Arts Associés » et « Livres en liberté » qui a eu lieu le 1er octobre 2011 à la bibliothèque.
Depuis quelques années, je rédige les comptes rendus événementiels et de visites de jardins (autre passion) pour la revue « Roses et Roseraies » des amis de la roseraie du Val de Marne de l’Hay-les-Roses.

 

Trouble miroir, d'Anita Baños DudouitTrouble miroir

L’infirmière Sarah Béranger se trouve confrontée au miroir trouble de ses cauchemars. Qui est le docteur Daniel Kléber ? Est-ce le psychiatre qu’il prétend être ou le sociopathe pervers avec lequel elle a jadis entamé une partie d’échecs ? Elle doit découvrir la vérité malgré les risques encourus.
L’ambiguïté des situations, des sentiments, des personnalités sème le trouble dans l’esprit de l’infirmière. Et quand le doute, insidieusement inoculé, fait son œuvre, la raison vacille. Le plus infime détail alimente le soupçon, achemine l’appréhension et installe progressivement l’angoisse. Prisonnière d’une distorsion de la réalité, que croire, qui croire ?
Sa confiance soumise à rude épreuve, Sarah frise la paranoïa. La manipulation et les relations complexes tissées entre les personnages vous emportent à la manière d’un thriller dans l’univers d’un service de psychiatrie.

 

Bibliographie

  • Trouble miroir, Édit. Du bout de la Rue
  • Les Larmes d’Aphrodite, nouvelle dans un magazine féminin

 

En savoir plus :

Le blog

Le site d’Édition du bout de la rue

 


Yahia Belaskri

Yahia Belaskri

 

Yahia Belaskri est né en Algérie, à Oran. Il est âgé de 58 ans.
Après des études de sociologie, il est responsable des ressources humaines dans plusieurs entreprises algériennes puis se tourne vers le journalisme. Un an après les émeutes d’octobre 1988, il décide de s’installer en France.
Il est l’auteur de nombreux articles et de contributions diverses, dont « L’islamisme et l’Europe sociale », in Extrémismes en Europe paru aux éditions de l’Aube.
À travers articles, essais, nouvelles ainsi que par sa participation aux travaux de recherches sur la mémoire de la Méditerranée, il pose un regard critique empreint d’un profond humanisme sur l’histoire de l’Algérie, de la France et des rapports si complexes entre ces deux pays.

 

Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut, de Yahia Belaskri Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut
Délia et Adel, deux jeunes dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Deux mémoires saccagées, une femme et un homme au passé amer qui prennent le chemin de la vie, malgré tout, ensemble.
Ce récit d’une grande sensibilité raconte l’histoire douloureuse d’êtres, d’un couple d’Algériens, qui tentent de mener leur vie envers et contre tout. Portrait de la société algérienne contemporaine, dans sa peine et sa sensibilité lumineuse. Dans une langue tout en finesse, l’auteur brosse des portraits exemplaires et uniques.

 

Une longue nuit d'absence, de Yahia Belaskri Une longue nuit d’absence
Paco a dix ans quand il traverse son pays à vélo, explore chaque recoin de son Andalousie natale. À 16 ans, mentant sur son âge, il s’engage aux côtés des Républicains, prend part à la guerre d’Espagne, lutte pour ses idées de fraternité. Il mène les hommes, commande et espionne pour la République jusqu’à ce qu’il s’enfuie, battu, en 1939, sur le bateau « Républica » sur la Méditerranée avec Oran à l’horizon. Déraciné mais toujours aussi engagé, il va retrouver à travers les prémisses de la guerre d’Algérie, les raisons de ses combats et de ses indignations.

Le livre sur evene.fr

Bibliographie

  • biographie de l’artiste algérien Khaled, éditions Dauphin Diffusion – 1995
  • Le Bus dans la ville, Éd. Vents d’ailleurs – 2008
  • Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, Éd. Vents d’ailleurs – 2010
  • Une longue nuit d’absence, Éd. Vents d’ailleurs – 2012

 

En savoir plus :

Si tu cherches la pluie… sur la soupe de l’espace

L’auteur sur ParChemins

Blog de Yahia Belaskri

Sur Limag

 

 


Catherine Charrier

Catherine Charrier

 

Catherine Charrier est née à Alençon dans les années soixante, dernière salve du baby-boom.
Ancienne élève de l’École du Louvre et diplômée d’HEC, elle vit et travaille à Paris dans la publicité.
Elle est impliquée sur de nombreux sujets ayant trait à la cause des femmes.
Elle publie avec L’attente son premier livre.

 

L'attente, de Catherine CharrierL’attente
Éd. Gallimard

L’attente, c’est celle d’une femme amoureuse.
L’attente de Marie commence le jour où son amant évoque la possibilité de tout quitter
pour construire un couple avec elle, mais pas tout de suite, dans un an…
Marie va vivre sa passion adultère jusqu’au bout, dans sa grandeur comme dans ses petitesses.
Elle nous livre ici son histoire et l ’éclairage, sans complaisance, d’une femme sur sa propre infidélité et sur le mensonge.

Un très beau texte, où la force émotionnelle le dispute à la délicatesse des sentiments, jusqu’à nous questionner sur notre propre conception de l’amour.

 

Bibliographie

L’attente, Éd. Kero – mai 2012

 

 


Portrait Barbara Constantine, photo Tanya Constantine

Barbara Constantine

 

Passionnée par la nature et par les chats, Barbara Constantine a plusieurs cordes à son arc. Céramiste et scripte, elle collabore notamment au film Les Poupées russes de Cédric Klapisch.
Barbara Constantine rêvait depuis toute petite d’être Indienne. Elle devient de plus en plus Indrienne (habitante de l’Indre). C’est presque…

Et puis, Paulette… est son quatrième roman,
Elle écrit aussi pour la jeunesse.

 

Et puis Paulette, de Barbara ConstantineEt puis Paulette
Éd. Calmann- Lévy

Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. A l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…

Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.

De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

« … c’est l’histoire des secondes chances, de ces élans de fraternité dont nous sommes tous capables. Les personnages de Constantine possèdent tous leurs travers, un peu comme nous. Ils ont tous aussi leur histoire, ils ont souvent été cabossés à différents degrés par la vie.
Attachants, humains, sans être dénués de défauts, les personnages de Constantine sont à l’image de la vie. Avec ce petit rien en plus qui nous donnerait envie de les rencontrer pour de vrai…
»

 

Bibliographie chez Calmann-Lévy

  • Et puis Paulette, 2012
  • Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, 2010
  • A Mélie, sans mélo, 2008
  • Allumer le chat, 2007

 

En savoir plus :

« Et puis Paulette » sur le blog Bricabook

 


Portrait Andrée Dider-Trousselle

Andrée Didier-Trousselle

 

Andrée Didier-Trousselle, auteur régionaliste à succès, nous fait voyager au cœur des provinces françaises au gré des soubresauts de la vie des différents protagonistes.

« Je me souviens du jour, voici une dizaine d’années, où je fus invitée par mon éditeur d’alors, à présenter mon premier ouvrage lors du Salon du Livre de Paris. Ce fut une joie immense, mais aussi et surtout le résultat, la récompense d’un long travail et la possibilité de montrer à mes enfants et petits-enfants que j’étais capable d’écrire, eux qui m’avaient tant demandé de le faire.
Chacun de mes nouveaux ouvrages qui paraît me donne l’occasion de rencontrer mes lecteurs, par le biais de dédicaces, de rencontres, donnant lieu à des échanges enrichissants à tous points de vue, lorsqu’au fil de la discussion le lecteur est emporté dans un autre univers, celui de mes écrits, tantôt rocambolesques, sentimentaux, exubérants, parfois tristes…, autant de sujets qui vont lui donner l’envie de raconter à son tour, et de parler de mes livres.
« 

 

Il a suffi de si peu de choses, d'Andrée Didier-TrousselleIl a suffi de si peu de choses
Éditions Libre Label

 

Après le décès de son époux Dorian, Blandine Alexandre croyait retrouver une certaine sérénité avec le retour de son amant Damien.
Cela aurait été certainement possible si le silence de sa fille Orlane, exilée au Canada, n’avait pas été aussi pesant.
Mais qu’avait donc Orlane à cacher pour laisser ainsi parents et amis dans l’expectative ?
Son retour en France, en compagnie d’une fillette de deux ans apportera un début de réponse, mais en suscitera tant d’autres pour Blandine et Bradley, le compagnon canadien d’Orlane.

 

Bibliographie chez Libre Label

  • Il a suffi de si peu de choses, sortie mai 2012
  • Du chant de la source au bruit du combat, témoignages fin bataille de Normandie Chambois / Falaise en août 1944 – 2002 réédition 2011
  • À l’heure où les phalènes s’envolent, 2010
  • Du mas des mûriers à l’aire des aigles, 2009
  • L’inconnu des Cévennes, roman – 2008
  • Émeline et la blessure profonde, autobiographique – 2006
  • Au fil des jours, 164 poésies – 2007
  • Les couleurs de la vie, 88 poésies – 2004
  • Il était là assis au soleil, départ en 1939 d’un homme vers le front – 2003
  • La petite maison de briques rouges, autobiographique – 2001

 

En savoir plus :

Page de l’auteur sur le site des éditions Libre Label

 


Portrait de Claire Fourier

Claire Fourier

 

Claire Fourier est un écrivain français, née le 15 juin 1944 à Ploudalmezeau au nord de Brest, Finistère. Elle vit à Paris et Carnac.
Diplômée d’Histoire et de l’École Nationale Supérieure des Bibliothèques. Claire Fourier a été professeur de Lettres et bibliothécaire, un temps assistante de l’écrivain Henri Pollès. Une existence itinérante la prive de son métier, elle se consacre alors à l’écriture.
Claire Fourier a emprunté son nom de plume à Charles Fourier pour l’amour de la fantaisie, du sourire et pour la théorie de « l’attraction passionnée » développée par l’utopiste.
Sous le pseudonyme de Béatrice Clairhell, elle a écrit un texte à la fois sensuel et poétique Saint-Amour ou les vignes du rêve.
Ses livres, qui nouent l’introspection à la narration dans un souci de rigueur poétique, entrent difficilement dans un genre défini ; c’est pour la commodité qu’il faut les appeler tantôt romans, récits, essais, poèmes-haïku.

Les silences de la guerre, de Claire FourierLes silences de la guerre

La guerre. Ce pourrait être n’importe laquelle. C’est celle de 1940.

L’histoire se passe près de Brest, dans la maison réquisitionnée pour loger un officier allemand affecté à la construction du mur de l’Atlantique. Sur la côte finistérienne, cet officier du génie, originaire de la Baltique, se sent dans un pays fraternel. En face de lui, une jeune fille et son père. Vont-ils s’enfermer dans le mutisme comme les personnages du Silence de la mer, de Jean Vercors ?

Tous les trois choisissent de parler. Qu’est-ce que la patrie ? Qu’est-ce que le devoir en temps de guerre ?

Ils évoquent ce qui a uni, désuni leurs pays respectifs dans le passé, ce qui les réunira un jour dans l’Europe. Ensemble ils vont tenter de comprendre l’incompréhensible, de se hisser mentalement au-dessus des clôtures, des barrages tel ce mur de l’Atlantique.

Claire Fourier entrelace le déroulement de la guerre et celui d’un amour. Elle donne à voir un homme et une femme qui choisissent de donner tort à la guerre et décident d’entrer dans une résistance supérieure. À nouveau, elle traite un thème qui lui est cher avec un souci minutieux de l’exactitude historique.

Bibliographie non exhaustive

  • Les silences de la guerre, Éditions Dialogues, 2012
  • Je ne compte que les heures heureuses, éditions Jean-Paul Rocher – 2010
  • L’Amante Océane, éditions Jean-Paul Rocher – 2008
  • Métro Ciel, suivi de Vague conjugale, récits, coll. Un endroit où aller – 1996. Réédition poche, coll. Babel, Éd. Actes Sud – 2006
  • Au clair de la solitude, Éditions Jean-Paul Rocher
  • C’est de fatique que se ferment les yeux des femmes, éditions Barillat – 2002
  • Je vais tuer mon mari , éditions Barillat – 1997

 

En savoir plus :

Fiche du livre, vidéo et interview de l’auteur, sur le site des éditions Dialogues

Fiche de l’auteur sur Babelio

 


Portrait François Garde

François Garde

 

Né en 1959 au Cannet, François Garde préside aujourd’hui le tribunal administratif de Dijon. Il a accompli la majeure partie de sa carrière outre-mer, où il a été successivement secrétaire général adjoint de la Nouvelle-Calédonie, administrateur supérieur des terres australes et antarctiques françaises, et secrétaire général du gouvernement de Nouvelle-Calédonie.

 

Ce qu'il advint du sauvage blanc, de François GardeCe qu’il advient du sauvage blanc
Éditions Gallimard

François Garde s’est inspiré d’une histoire vraie pour ce premier roman.
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot vendéen, est abandonné sur une plage d’Australie. Attaqué par les indigènes, son équipage est reparti sans se soucier de lui. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l’a recueilli. Il a perdu l’usage de la langue française, a oublié son nom et s’appelle maintenant Amglo.
Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu’on surnomme désormais le « sauvage blanc ».
Membre de la société de géographie, épris de science et de justice dans un siècle où dominent les préjugés raciaux, Vallombrun rend compte, dans des lettres adressées à son supérieur, de la tâche ardue qu’il s’est fixée : comprendre ce qu’a vécu cet homme et accompagner son retour vers la civilisation.
Narcisse Pelletier a vraiment existé, son bateau a fait naufrage alors qu’il avait 14 ans. Après avoir passé dix-sept ans chez les Aborigènes d’Australie, il est récupéré par un navire anglais, le John Bell, revient en 1876 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sa ville d’origine, et finit sa vie comme gardien de phare.

 

 


Portrait Didier Lestrade

Didier Lestrade

 

Journaliste, militant, écrivain, Didier Lestrade est une figure importante de la communauté gay, et l’auteur de plusieurs livres.
Il a quitté Paris en 2002 et vit actuellement en Normandie.

 

 

 

Pourquoi les gays sont passés à droite, de Didier LestradePourquoi les gays sont passés à droite

Les gays sont depuis longtemps perçus comme une minorité engagée à gauche, tolérante et progressiste. Figure éminente et dérangeante de la communauté gay, Didier Lestrade affirme que ce n’est plus le cas. Il montre que le racisme gagne du terrain chez les gays, en France mais aussi en Europe. On oublie ainsi souvent que Pim Fortuyn, le leader de l’extrême droite aux Pays-Bas, était ouvertement gay. Et, à la différence de son père, Marine Le Pen s’est bien décidée à « draguer » les homosexuels qui, parfois, se laissent séduire par son discours.
Mais ce n’est pas tout. La France découvre l’égoïsme et l’absence de scrupule de certaines personnalités gays dont les « frasques » (pour rester poli) sont révélées à l’opinion publique. Pour Didier Lestrade, cette élite gay (souvent au « placard »), obsédée par ses privilèges, son prestige et son argent, témoigne aussi de la droitisation des gays, symptôme d’un individualisme et d’un consumérisme forcenés qui gagnent la communauté.
La charge est rude, elle appuie là où ça fait mal.
Un livre fort, emporté, personnel.

Bibliographie

  • Pourquoi les gays sont passés à droite, Seuil – 2012
  • Sida 2.0, éditions Fleuve Noir – 2012
  • Chronique du danceflore, L’éditeur singulier – 2010
  • Cheikh. Journal de campagne, éditions Flamarion – 2007
  • The End, éditions Denoël – 2004
  • Kinsey 6 Journal des années 1980, édiutions. Denoël – 2002
  • Act Up. Une histoire, éditions. Denoël – 2000

 

En savoir plus :

Site de l’auteur

Fiche de l’auteur sur le site Minorités

Fiche du livre sur le site des éditions du Seuil

Fiche de « Kinsey 6 » sur le site des éditions Denoël

 


Portrait Sybil de Ligny

Sybil de Ligny

 

Née à Nancy, en Lorraine, le 7 juin 1959, Sybil de Ligny, médecin de formation, mère de quatre enfants, vit en Normandie depuis 1984. Elle est membre actif de L’association V.M.EH. (Visiteurs des malades en établissements hospitaliers]. Elle se consacre également, au sein de L’association Handi’chiens, à l’accueil, la socialisation et la pré-éducation des futurs chiens d’assistance pour personnes handicapées.

 

24 histoires à dormir debout, de Sybil de Ligny24 histoires à dormir debout

Mais où est passée l’ombre du chien assis ? A quoi peut bien servir la salle des pas perdus ? Que cherchent les aventuriers de l’âne perdu ? Qui a commis un crime chez Pancho Cent Chats ? Voici vingt-quatre petits mystères dont vous trouverez la clé en plongeant sans hésiter dans l’univers de ces histoires à la fois pleines de tendresse et d’humour ! Vous verrez… Vous allez sans effort en dormir debout. Un voyage au cœur des expressions françaises, avec des histoires drôles, des jeux de mots, de la tendresse. À partir de 8 ans.

 

 

La déroute de l'Hippocampe, de Sybil de LignyLa déroute de l’Hippocampe

Dans ce journal bouleversant de tendresse, Sybil de Ligny s’identifie à Jeanne, qui, en toute lucidité, fait… sa dernière « rentrée ».
Le lecteur pénètre avec elle, sur la pointe des pieds, le cœur gonflé d’appréhension, les larmes au bord des yeux, dans ce lieu totalement étranger. Dans son cahier d’écolière, murmurées comme des confidences, Jeanne décrit avec bienveillance et humour ses émotions et relate les petits évènements qui tricotent sa nouvelle vie. Sa finesse, la noble fraîcheur de son âme d’enfant lui font évoquer le passé sans acrimonie et elle tisse même avec certains résidants de vrais liens d’amitié qui lui donnent envie de voir s’éloigner l’issue fatale.

 

Bibliographie

  • La déroute de l’Hippocampe, éditions Le Vistemboir – 2011
  • 24 histoires à dormir debout, éditions Le Verger des Hespérides – 2010
  • Mémoires de cheval, nouvelles – éditions Charles Hérissey – 2007
  • Les racines des anges, roman – éditions Gérard Louis – 2003
  • Les années lumière, roman feuilleton paru dans l’Est Républicain en 2001

Les livres de Sybil de Ligny sur la FNAC

 


Portrait Saïd Mohammed

Saïd Mohamed

 

Enseignant école Estienne

Saïd Mohamed décline une carte de visite bien singulière : fils d’un immigré marocain et d’une Normande à la gouaille peu ordinaire, rescapé de la DASS et d’un système scolaire parfois inclément pour les rejetons de la marge, lesté d’une mémoire familiale lourde et jouant à cache-cache avec les déterminismes de la société, l’homme est devenu poète et écrivain.

« … On devient haineux envers soi quand on ne trouve pas l’issue » explique Saïd Mohamed.
L’issue se trouvait dans les mots : « Je devais parler pour ne pas crever ».

L’écrivain a hérité de la gouaille maternelle, de son esprit rebelle et de ce sens critique qui lui fait observer le monde avec les yeux d’un bulldozer.
Avec réalisme, parfois avec brutalité, mêlant colère et tendresse, il rapporte le quotidien, le sien et celui de ses contemporains…

 

Passage des Indes, de Saïd MohammedPassage des Indes
Éditions Artisans Voyageurs

Il s’en est allé sur les routes de l’Inde..
Son regard, comme son parcours et ses rencontres, révèlent au lecteur une société indienne, l’Inde du Sud, qui ne se montre qu’en dehors des sentiers battus des circuits touristiques.
On retrouve ici le style percutant et la liberté de ton de ce poète imperméable aux lieux communs, qui écrit à hauteur d’homme,
gestes du quotidien, portraits d’hommes et de femmes, esprit des
lieux, trivialité des usages, sacralité des croyances…
ce périple indien met à nue les singularités.

Sans exotisme. Saïd Mohamed décentre les regards. Il observe l’Autre et entrevoit un peu de nous-mêmes.

 

Bibliographie

  • Ciel de Lune, éditions L’Arganier – Paris – 2007
  • Putain d’étoile, éditions Paris Méditerranée – Paris – 2003
  • Le Soleil des fous, éditions Paris Méditerranée – Paris – 2001
  • La Honte sur nous, éditions Paris Méditerranée – Paris – 2000
  • Un enfant de cœur, éditions ÉDDIF – Casablanca – 1997

 

 


Portrait de Nicole Morin

Nicole Morin

 

Agrégée d’Arts Plastiques, docteur en Sciences de l’éducation, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales – Anthropologie -, Nicole Morin est née en 1949.

Conseillère pédagogique en arts visuels puis professeur en IUFM de Poitiers jusqu’en 2004, Nicole Morin publie à partir de 2004 différents ouvrages pédagogiques pour l’enseignement des arts visuels en interaction avec les autres disciplines.
En 2004 elle crée et dirige aux éditions SCEREN la collection « Arts visuels… » qui compte à ce jour 17 titres et 4 autres en préparation.
En parallèle de sa production plastique elle suit et diffuse à travers expositions et résidences d’artistes, le travail de l’artiste guinéen Nabisco, de 1997 à 2006. Avec lui, elle crée en 2001, le centre de tourisme solidaire et d’éducation artistique Tafory au village de Khorira en Guinée.
Depuis le décès de Nabisco en 2011, elle continue sa propre création plastique, ses activités d’auteure, de directrice de collection et l’animation du centre Tafory.

Nicole Morin vit et travaille tantôt en France, à la Rochelle, tantôt à Mayotte et en Guinée.

 

Entre-deux, de Nicole MorinEntre-deux
Édition L’Harmattan 2011

« À près de cinquante ans, Anne et Moussa se sont rencontrés à l’occasion d’échanges culturels entre la France et la Guinée. Peintres tous les deux, c’est d’abord leurs regards d’artistes sur le monde qui les a rapprochés et qui a fait naître une histoire d’amour. Tout naturellement naît le projet de faire revivre Tafory, le village natal de Moussa, d’en faire un lieu de partage en l’Afrique traditionnelle et l’Occident qui s’interroge.
Au bout de 10 ans, le défi est relevé.
Mais un jour, le Destin frappe… »

En savoir plus

 

Bibliographie

  • Arts visuels & danse Cycles 1, 2, 3 & Collège, éditions CRDP Poitou-Charentes – 2010
  • La pratique de l’exposition – De l’école maternelle au lycée et pourquoi pas ailleurs…, éditions CRDP Poitou-Charentes – 2006
  • Des techniques au service du sens, éditions RDP Poitou-Charentes – 2004
  • Interactions arts plastiques et apprentissage de la langue de la maternelles au lycée..., éditions CDP Poitou-Charentes – 2004
  • Art 3 volumes – Math & Art ; Artémot Ecrit ; L’autre et art, éditions CRDP Lyon – 2004

 

 


Portrait Virginie Ollagnier

Virginie Ollagnier

 

Virginie Ollagnier, née à Lyon en 1970, est formatrice en communication écrite et co-scénariste de la bande dessinée Kia Ora.
Son premier roman, Toutes ces vies qu’on abandonne (Liana Levi 2007, Points 2008), lui a valu un succès public et critique et a obtenu onze prix littéraires dont le Prix coup de coeur du roman historique de la ville de Blois et le Prix du premier roman du Touquet.
« Pour moi, le passé fait partie intégrante du présent. Du coup, je développe mes personnages dans le présent et dans le passé, en passant systématiquement de l’un à l’autre…. »
« Je ne pourrais pas faire de l’autofiction car j’aurais l’impression de trahir mes proches. Je me projette, je deviens une sorte de comédien qui se met lui-même en scène. Ensuite, ce qui est gratifiant, c’est de voir comment les lecteurs réagissent, comment ils se sentent proches des réactions de mes héros… »

Rouge argile, de Virginie OllagnierRouge Argile
Éditions Liana Lévi

Quand Rosa apprend le décès de son père adoptif Egon Baum, elle part au Maroc sa terre natale à Sejâa.
C’est l’occasion de retrouver sa maison d’enfance avant de finaliser la succession, de se débarrasser de cette terre qui l’encombre.
Ce passé colonial qui lui pèse elle veut s’en débarrasser en rendant la terre au fils de sa nourrice Mehdi qui a toujours secondé Egon dans la propriété.
Mais rentrée à la maison, la voilà assaillie par des vagues de souvenirs, submergée par la présence forte d’Egon encore là, dont elle a la vision en permanence.
Le temps du deuil est venu mais les houles de souvenirs l’emportent, l’ébranle, toutes ses certitudes vacillent se lézardent.
Les sentiments qu’elle porte à sa vieille nounou Shérifa le retour de Monde, sa marraine, la chaleur, les odeurs, les parfums, les épices, le khôl, toutes ces couleurs et la chaleur dilatent son esprit longtemps engourdi dans un mariage bourgeois, pesant, fait de silence avec un mari absent.
Le nouveau contact avec son Maroc natal joue comme un renouveau…

 

Bibliographie

  • Rouge argile, Éditions Liana Levi – 2011
  • L’Incertain, Éditions Liana Levi – 2008. Réédition aux éditions Points en 2011
  • Kia Ora : 2, Zoo humain, avec Olivier Jouvray et Efa – Vents d’Ouest – 2008
  • Toutes ces vies qu’on abandonne, Éditions Liana Levi – 2007
  • Kia Ora, Le Départ, avec Jérôme Jouvray et Efa – Vents d’Ouest – 2007

 

En savoir plus :

Le site web de kcs productions

Rouge argile sur Chermedia

Les pages de Virginie Ollagnier sur le site « Auteurs en Rhône-Alpes »

 

 


Léonor de Recondo

Léonor de Recondo

 

Léonor de Recondo.. violoniste et écrivain… de l’archet à la plume…
Elle mène de front une carrière musicale et une carrière littéraire.

Née en 1976, dans une famille d’artistes, Léonor de Recondo commence le violon à l’âge de cinq ans. Son talent précoce est rapidement remarqué, et France Télévisions lui consacre une émission alors qu’elle est adolescente. En 2004, elle est lauréate du concours international de musique baroque Van Wassenaer (Hollande).
Elle a fondé en 2005 avec Cyril Auvity (ténor) L’Yriade, un ensemble de musique de chambre baroque qui se spécialise dans le répertoire oublié des cantates.
De 2005 à 2009, elle fait partie des musiciens permanents des Folies Françoises, un ensemble avec lequel elle explore, entre autres, le répertoire du quatuor à cordes classique.
En février 2009, elle dirige l’opéra de Purcell Didon et Enée, mis en scène par Jean-Paul Scarpitta à l’Opéra national de Montpellier. Cette production fait l’objet d’une tournée.
En avril 2010, et en collaboration avec la chanteuse Emily Loizeau, elle crée un spectacle mêlant musique baroque et musique actuelle.

Rêves oubliés, de Leonor de RecondoRêves oubliés
Léonor de Recondo raconte l’exil d’une famille espagnole contrainte de quitter sa terre en 1936.
Un beau texte sur l’exil, l’arrachement à la terre, aux souvenirs et un hymne à ceux qu’on aime et qui donnent la force de vaincre.
Rêves oubliés raconte la fuite d’une famille espagnole à l’avènement du franquisme, qui trouve refuge d’abord à Hendaye, puis dans les Landes.
Le quotidien, la reconstruction patiente des jours, est traduite dans une langue fluide, pudique.
La narration à la troisième personne est ponctuée des pages du journal intime de Ama, la mère, qui livrent alors toute la sensibilité à fleur de peau d’une femme discrète, aimante, chavirée par son destin, d’une émotion bouleversante.
Une écriture d’une beauté simple, scintillante et fragile : une goutte de rosée en équilibre sur une feuille.

 

Bibliographie

  • Rêves oubliés, éditions Sabine Wespisser – 2012
  • La Grâce du cyprès blanc, éditions Le temps qu’il fait – 2010

Léonor de Recondo a enregistré une quinzaine de disques (Deutsche Grammophon, Virgin, K617, Alpha, Zig-Zag Territoires) et a participé à plusieurs DVD (Musica Lucida).

 

En savoir plus :

Article du Sud-ouest consacré à Léonor de Recondo

Rêves oubliés, recommandé sur le blog « Pages en partage »

 

 


Portrait Janet Skeslien Charles

Janet Skeslien Charles

 

Originaire du Montana, Janet Skeslien Charles habite à Paris depuis 1999 et travaille à la Bibliothèque américaine.
Elle a vécu deux ans à Odessa, où elle a enseigné l’anglais dans le cadre d’un programme de la fondation Soros.
Cette expérience lui a inspiré un premier roman mordant, Les Fiancées d’Odessa, déjà publié dans une douzaine de langues.

 

Les fiancées d'Odessa, de Janet Skeslien CharlesLes Fiancées d’Odessa
« Odessa est la plus belle ville du monde, Daria et sa grand-mère le savent bien. Mais elles connaissent également le chômage, les emplois précaires, les maigres salaires, la corruption et les menaces de la mafia. Elles partagent un modeste studio dans une banlieue grise. La grand-mère se bat pour trouver la nourriture quotidienne pendant que Daria travaille comme secrétaire dans une société d’import-export israélite.
Là, elle découvre un aperçu du soi-disant miracle économique de l’occident. Nous sommes à la fin des années 90, les belles Ukrainiennes ne désirent qu’une chose : se marier avec un occidental pour échapper à misère ambiante.
Le rêve d’une vie meilleure à l’ouest commence aussi à tenter Daria. Elle postule pour le fameux « visa fiancée ». Mais l’amour sera-t-il au rendez-vous ?
Ce roman possède un charme fou, beaucoup d’esprit et une ironie mordante. Là où le désespoir pourrait se glisser, l’auteur sème habilement du cocasse et de la légèreté. L’écriture vive avec ses dialogues qui ne manquent pas de piquant nous lie à Daria sans envie de la lâcher.
Un ton léger pour dire des choses graves. la manière astucieuse de dénoncer ce triste marché de l’amour ainsi que la suffisance, la vulgarité et la bêtise … »
L’humour fait passer tous les messages.

 

Bibliographie

  • Les fiancées d’Odessa, traduit de l’anglais (États-Unis) par Adélaïde Pralon, éditions Liana Lévi

 

En savoir plus :

Le site (en anglais) consacré à l’auteure et son livre dans les différentes traductions

 

œnologue

Jeunesse

Portrait Céline Azorin

Céline Azorin

 

Céline Azorin est née au Sénégal, en 1976. Elle habite et travaille à Caen.
Après des études aux Beaux-Arts de Caen et une fois son DNAT (Diplôme des arts et techniques) en poche, Céline Azorin crée le magazine local associatif « Oz » et se lance en 2002 comme illustratrice-graphiste indépendante.

Ses illustrations sont des mises en scène photographiques d’éléments élaborés avec des techniques variées (couture, dessin, modelage, découpage…).

Elle navigue entre son univers illustré et celui de ses « sculptures textiles ».
Deux axes importants définissent sa démarche : la recherche autour du livre-objet et l’exploration du textile, source d’une grande inspiration pour l’artiste.

Touche-à-tout, elle travaille également en collaboration avec des compagnies, sur la création de spectacles, des décors, des costumes ou encore des marionnettes…

 

Isidore dans les airs, de Céline AzorinIsidore dans les airs
Éd. Actes Sud Junior, destiné aux tout-petits

Les souriceaux Isidore et Bétina passent leurs vacances sur l’île merveilleuse de leurs grands-parents. L’endroit est un magnifique terrain de jeux. Mais attention, un danger guette les petits imprudents !
Un livre-circuit : chaque double-page est un grand plateau de jeu. Les deux héros sont à chaque fois pris dans la double-page d’un labyrinthe dont il faut les guider ou les sortir.

Mélange de dessins purs, de collages, de tissus, les illustrations aplaties en deux dimensions sont à la fois fraîches et fines, très féminines… Carottes en feutrine ou arbres en papier, les plus jeunes ne sont pas près de se lasser des multiples détails de cet univers enchanté et enchanteur.

 

Bibliographie

  • Juste de l’autre côté, éditions Fais-moi signe – 2011
  • Isidore dans les airs, éditions Actes Sud – 2009
  • La planète alphabet : abécédaire loufoque et bariolé, texte de Anick Béchet – Zinc Editions – 2006

 

En savoir plus :

Le site : la-tambouille.com

Céline Azorin sur ricochet-jeunes.org

Entretien avec Céline Azorin sur ricochet-jeunes.com

Isidore dans les airs sur le site d’Actes Sud

Le book en ligne


Manami Fuchida

Manami Fuchida

 

Manami Fuchida est née et a grandi au Japon. Déjà, à 10 ans, lorsqu’on lui demandait d’imaginer sa vie d’adulte, elle soutenait qu’elle serait artiste en France. Promesse tenue ! Après avoir étudié le graphisme à Tokyo, Manami Fuchida s’est installée en France. La naissance de sa fille est un déclic pour cette passionnée de peinture et d’arts graphique. Les trois albums « Jouons avec » sont ses premiers livres publiés.

 

Les animaux, de Manami FushidaLes animaux de Manami

Un imagier animalier aux couleurs éclatantes et franches ! Des ronds, des triangles ou des carrés suffisent pour représenter un véritable bestiaire.

 

Bibliographie

  • Les animaux de Manami, Didier Jeunesse – 2012
  • Jouons avec les carrés, Didier Jeunesse – 2010
  • Jouons avec les ronds, Didier Jeunesse – 2010
  • Jouons avec les triangles, Didier Jeunesse – 2010

 

En savoir plus :

Biographie et bibliographie sur le site de Didier Jeunesse

Jouons avec les triangles sur le blog Les petites têtes de l’art

La fiche de Manami Fuchida sur ricochet-jeunes.org

 


Amélie Graux

Amélie Graux

 

Amélie Graux est née en 1977 et se passionne pour le dessin dès sa prime jeunesse.
Diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en animation, elle réalise son premier et unique court métrage d’animation « Qui veut du pâté de foie ?« , primé à Annecy et dans de nombreux festivals.
Elle se consacre désormais à la littérature jeunesse, travaillant chez divers éditeurs, tels que Gallimard Jeunesse, Flammarion, Milan, Bayard, Albin Michel…
Elle dessine souvent dans le métro lorsqu’elle ne prend pas son vélo…

 

Jinju, ma soirée pyjama, d'Amélie Graux Jinju – Ma soirée pyjama
Ce soir, Noémi dort chez sa copine Jinju. Mais où sont les lits ? La fillette est inquiète. Elle n’a pas l’habitude de dormir par terre…

 

 

Bibliographie

La série « Jinju », éditions Chan-ok, textes de Yeong-Hee Lim :

  • Oh ! Les amoureux – 2012
  • Ma soiré pyjama – 2011
  • Ma nouvelle école – 2010
  • J’aime pas la cantine

Éditons Gallimard :

  • La boite à dodos, texte de Catherine Dolto – 2011
  • C’est la rentrée, texte de Antonin Poirée – 2011
  • Raconte-moi ma naissance, texte de Catherine Dolto – 2009

Autres éditeurs :

  • Comptine de la tête aux pieds, éditions Lito – 2012
  • Moi, j’aime pas comme je suis, texte Alma Brami – éditions Albin Michel – 2011
  • Lisa fête son anniversaire, texte de Guénolée André – éditions Nouvel Angle – 2010
  • Lisa et Théo adorent l’école, éditions Nouvel Angle – 2009

 

En savoir plus :

Portfolio

Les livres d’Amélie Graux sur ricochet-jeunes.org

www.gallimard-jeunesse.fr

 


René Gouichoux

René Gouichoux

 

Auteur jeunesse conteur, René Gouichoux est né à Brest en 1950. Instituteur à partir de 1970.
Il a publié son premier album en 1988 (Ma première rentrée, une aventure de Steven Granpaloup). Ont suivi une soixantaine d’ouvrages à ce jour, pour les éditions Nathan, Milan, Bayard, Casterman, Flammarion, Albin-Michel, Hatier, Lito, Coop-Breizh, ainsi qu’à l’Atelier du Poisson Soluble.

Catégories : Albums, Premières lectures, Petits romans.
Les textes essaient de jouer en premier lieu sur la drôlerie, l’humour.
Les personnages sont le plus souvent des animaux permettant d’accentuer les caractères et de pouvoir éventuellement mettre en scène et jouer leur lecture.

 

Toutes mes histoires d'animaux préférées, de René GouichouxToutes mes histoires d’animaux préférées

Découvrez une compilation de 10 de ces  »p’tites histoires d’animaux »

 

Bibliographie non exhaustive

  • Toutes mes histoires d’animaux préférées, éditions Nathan – 2011
  • Quand j’étais seul dans mon terrier, illustrations C. Guyot
  • Qui es-tu ? illustrations E. Kerner
  • Djak le jaguar, illustrations E. Kerner
  • Surprise ! illustrations E. Gasté
  • La grosse dispute, illustrations M. Legrand
  • C’est un secret, illustrations M. Boutavant
  • Qu’est-ce que tu fais, Cochon ? illustrations M. Boutavant
  • On m’a volé mes couleurs, illustrations M. Kerba
  • Roi Canard et Vieux crocodile, illustrations Th. Baas
  • La chasse à la carotte, illustrations J.F. Martin

 

En savoir plus :

Le site de René Gouichoux

La bibliographie

Album photo de la présentation de « 101 plumes en herbe », sur le blog de René

 


Portrait d'Yves Pinguilly

Yves Pinguilly

 

Yves Pinguilly est né à Brest en 1944. Il a grandi à Nantes. Il réside depuis vingt ans dans les Côtes d’Armor. Adolescent, il est marin et navigue sur plusieurs cargos. Il découvre les sept mers et les cinq continents. Déjà, il se laisse métisser par les couleurs du monde. Il a écrit cent trente livres pour enfants et adolescents et quelques livres pour adultes. Beaucoup sont des romans, mais on trouve des albums, des contes, de la poésie, du théâtre et quelques documentaires sur la peinture.

Fin connaisseur du continent africain qu’il fréquente depuis quarante ans, il est l’auteur de nombreux romans ou récits ayant pour cadre le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Niger, la Guinée, le Mali, l’Éthiopie, Djibouti, la République Centrafricaine… Féru d’histoire maritime, il a aussi écrit des romans ayant pour cadres la piraterie, ou la marine à voile du XVIIIe et XIXe siècles.

Dans ses œuvres l’aventure domine, héritée de la grande tradition du XIXe siècle, mais presque toujours inscrite dans un présent dont elle aide à décrypter les avatars… Aujourd’hui, le temps d’une escale, il écrit dans sa maison de Bretagne, léchée d’un côté par le vent des forêts d’Argoat et de l’autre par le lointain bruit des vagues de la mer d’Iroise…
Yves Pinguilly est membre fondateur de la Charte des écrivains.

 

L'Afrique d'ouest en est, d'Yves PinguillyContes et Légendes
L’Afrique d’Ouest en Est

Contes de la saison des pluies et de la saison sèche, contes du lion et du baobab, contes nomades qui marchent d’ouest en est de l’Afrique. C’est plus qu’un livre : c’est un hymne au continent noir.
Ce n’est pas un livre qui nous parle de l’Afrique, mais l’Afrique qui nous parle elle-même au rythme du tam-tam, au gré des pistes, à travers sa brousse et sa savane, avec ses hommes et ses animaux.
« … D’abord en ouvrant ce livre, un abécédaire complet pour mieux comprendre les termes utilisés dans le livre. Ensuite, on retrouve facilement son enfance en plongeant dans ces histoires fabuleuses. Les traditions où ces gens reconnaissent la sagesse de leurs ancêtres, puis le fantastique avec ces génies des champs et des eaux, la langue secrète des femmes éléphants ou des hommes lions… »

 

Bibliographie

L’œuvre d’Yves Pinguilly, très importante, traduite dans une vingtaine de langues, couvre tous les genres :

  • romans et récits
  • contes et légendes
  • albums
  • art et poésie
  • essais
  • documentaires

 

En savoir plus :

Bibliographie générale d’Yves pinguilly

« Prélude »

Le site yvespinguilly.fr

Site des éditions Nathan

 


Portrait Rémi Saillard

Rémi Saillard

 

Rémi Saillard est né le 31 octobre 1960 à Champagnole – Jura. Il passe son enfance
au bord d’une rivière où il rêve de devenir pêcheur…
Grâce à son professeur de 6e, il se tourne finalement vers le dessin, entre aux Arts décoratifs de Strasbourg en 1981.
Lorsqu’il en sort en 1986, il travaille deux ans en agence de pub.
En tant qu’illustrateur, il travaille dans la presse, l’édition et la publicité.
Il s’exprime à travers la gravure, plume ou encre, selon ses envies, et s’amuse à proposer des techniques différentes.

Il aime travailler d’un jet et fonctionne à l’instinct. Son trait vif et stylisé, ses couleurs franches donnent un coup de folie au texte, offrant une météo colorée, avec des courants d’air saisissants et des pointes de surréalisme. Mais il sait aussi se faire plus tendre pour illustrer les comptines en douceur.

 

Faim de loup, de Rémi SaillardFaim de Loup

 

« Encore une histoire qui commence par la faim. Celle qui fait mal au ventre, qui fait mal au cœur, fait mal à la tête, mal partout : la faim, c’est la faim. Loup, décidément pas dans son assiette, tombe dans une fosse, à ours. Il se prépare donc à vendre chèrement sa peau, lorsque les hommes arriveront. Le dénouement est proche puisqu’un bruit de pas se fait entendre, de petits pas, de tout petits pas… Arrive Lapin, poil aux mains, qui va profiter du fait que Loup ne puisse rien lui faire, coincé qu’il est au fond de son trou, pour régler des vieux comptes. Mais jusqu’où ira-t-il ? »

 

Bibliographie

  • O corbeau, éditions Syros
  • L’ envers des couleurs, éditions Vengeur Masqué
  • Le chapeau, éditions Syros
  • Le taël d’argent, éditions Syros
  • Faim de loup, éditions Didier jeunesse
  • Trouvé dans un nid, éditions Didier jeunesse
  • Jo junior, éditions Didier jeunesse
  • Le feuilleton de Thésée, éditions Bayard
  • Lisebelle et la bête, éditions Élan vert
  • Le petit livre de la mort et de la vie,éditions Bayard

 

En savoir plus :

Biographie et bibliographie sur le site de Didier Jeunesse

Rémi Saillard sur ricochet-jeunes.org

 

 

œnologue

BD

Xavier Coste

 

Xavier Coste est né le 6 mai 1989 en Normandie et réside à Issy-les-Moulineaux.
Il est diplômé de la prestigieuse école Penninghen à Paris.

Xavier Coste partage son temps entre la bande dessinée et la peinture. Egon Schiele est son premier album.

 

Egon Schiele, de Xavier CosteEgon Schiele

Une évocation en bande dessinée de la vie d’Egon Schiele, astre éphémère mais essentiel de la peinture contemporaine à l’orée du XXe siècle.

Egon Schiele, 1890 – 1918. Vingt-huit années d’existence seulement, et une si grande influence sur l’art du XXe siècle…

C’est ce destin d’exception que retrace la première bande dessinée de Xavier Coste – lui-même n’a que 22 ans lorsqu’il réalise cet album : la trajectoire tumultueuse et fascinante d’un météore de la peinture, tout en contrastes, en fulgurances, en excès.
L’ouvrage se concentre volontairement sur les dernières années de la vie du peintre autrichien. L’essor d’un talent, d’abord : son parrainage confraternel par Gustav Klimt, son appétit de conquête et de femmes, son goût de la provocation, ses premiers succès. Bientôt suivis par ses échecs : brièvement emprisonné pour pornographie, Schiele se range, s’embourgeoise… Le déclenchement de la Grande Guerre, puis la disparition de presque tous ses proches achèveront d’éteindre sa flamme, avant que la grippe espagnole ne l’emporte à son tour.
Un portrait biographique séduisant et personnel – et l’évidence d’un talent graphique à suivre.

 

Bibliographie

  • Egon Schiele, éditions Castermann, collection Univers d’Auteurs – mai 2012

 

En savoir plus :

Fiche de l’auteur sur le site des éditions Castermann

Egon Schiele sur le site des éditions Castermann (avec chronique audio de Thierry Bellefroid)

 


Charles Da Costa

Charles Da Costa

 

Charles Da Costa est dessinateur caricaturiste.

Tout comme le célèbre corsaire Jacques Cassard, il est né à Nantes. D’origine portugaise, il a cependant toujours préféré la daurade à la morue. Il va passer du stade de moussaillon à celui de capitaine de corvette grâce à sa rencontre avec trois fringants flibustiers. Le premier c’est ce vieux pirate de Georges Lautner, plus connu sous le sobriquet de « la jambe de bois flingueuse », le deuxième est le malfaisant élégant Frédéric Marniquet surnommé « le Rénato des mers », le troisième étant Phil Chamoinat, le bad boy des océans, appelé par ses potes marins « le rocker des abysses ».
Charles Da Costa est passionné de rock’n’roll et de cinéma.
C’est durant ses trois années d’études (diplômé de l’école Piraut – école d’art appliqué) que sa passion pour la caricature s’est développée.
Après avoir travaillé dans différentes agences de publicité, il exerce aujourd’hui comme indépendant et a fait de sa passion son métier.

À travers ses caricatures, il ne cherche ni à flatter, ni a critiquer mais plutôt à témoigner.
La caricature est devenue pour Da Costa une passion liée à l’étude du visage telle qu’il la ressent, avec pour objectif non d’enlaidir une personne systématiquement, mais de donner à voir ce qui n’est que suggéré.

 

Les tontons éparpillés façon puzzle - Charles Da CostaLes Tontons éparpillés façon puzzle

Vingt-deux caricatures de scènes cultes du film, vingt-deux textes, album en hommage, sincère et amusant, à ce film qui restera à jamais gravé dans l’imaginaire des français.

 

Bibliographie

  • Les tontons éparpillés, scénario Chanoina – dessin Da Costa – éditions 12 bis – 2011
  • JBad Wolf’s Pin, scénario Chanoinat dessin Da Costa : Marilyn Monroe, Ava Gardner, Betty Page, Jayne Mansfield, Lana Turner, Rita Hayworth… et bien d’autres femmes d’exception, beautés époustouflantes, ont marqué plusieurs décennies de leur fabuleuse sensualité. De 1940 à 1960, le cinéma et le rock’n’roll ont regorgé de pin up à la grâce et au charme inoubliables. Retrouvez l’âge d’or de ces modèles glamour !

 

En savoir plus :

Le blog de Charles Da Costa

La page auteur de Da Costa sur le site Gueules d’humour

Les tontons éparpillés… sur le site de 12 bis

 


Michel Koeniguer

Michel Koeniguer

 

Scénariste-dessinateur.
Né le 1971 à En Alsace, près de Strasbourg – Michel Koeniguer a toujours aimé dessiner. Vers ses quinze ans, il le fait plus régulièrement, et il recopie les dessins de ses auteurs préférés.
L’année du bac, il fait l’école préparatoire des Arts-Déco de Strasbourg. Sans rapport avec le fait qu’il n’y est pas reçu, il tombe gravement malade et, pendant sa convalescence, il se rapproche de sa table à dessin. Un peu plus tard, il retente le concours des Arts-Déco, mais abandonne en cours de route, ne se faisant pas à l’ambiance qui y régnait.
Il entre ensuite à la Faculté d’arts plastiques de Strasbourg, et là, pour des raisons financières, il doit malheureusement renoncer. Mais il s’accroche à sa passion et divers fanzines publient quelques-unes de ses planches. Ses influences sont nombreuses (aussi bien la BD que le cinéma) et sans frontières (des USA à l’Europe en passant par le Japon). En mars 2002, il publie enfin son premier album, Bushido, aux éditions Pointe Noire.

 

Bomb road, de Michel Koeniguer Bomb Road

Da Nang, Sud-Vietnam, 1967. Bradley « Redneck » Towsend rejoint le VMFA-314, l’escadron des Black Knights, aux commandes d’un F4 Phantom. Mais en 1967, la guerre du Vietnam prend déjà une sale tournure pour les troupes US…
1969… On s’aime pour la paix sur les campus, tandis qu’à Washington, les politiques ont choisi leur camp en nous interdisant d’aller bombarder le Nord, prolongeant une guerre qui n’en avait pas besoin et allongeant la liste des victimes. Chaque soir, papa et maman voient le spectacle des body bags qu’on charge dans les avions, retour à l’horizontale au pays… Chaque jour, je me dis que je finirais par disparaître dans une gerbe de flamme d’une jungle épaisse et malodorante, sans que tout cela n’ait le moindre sens. Ils parlent tous beaucoup, médias, politiciens, pro-guerre, anti-guerre, je ne les entends plus.
Je n’entends même plus le balai incessant des hélicoptères, je ne relève même plus les tirs d’obus contre notre base. Personne de sensé ne voudrait vivre sur un banc de sable comme Chu lai, coincé entre la mer et les montagnes…

 

En savoir plus :

Les tomes de la série BUSHIDO sur sceneario.com

La fiche de l’auteur sur sceneario.com

Les albums de Michel Koeniguer à la FNAC

Interview sur BD Sélection

 


Fabrice Meddour

Fabrice Meddour

 

Après un parcours scolaire classique, Fabrice Meddour entre à l’Institut Audiovisuel d’Orléans dont il sort diplômé quatre ans plus tard. D’abord attiré par le dessin animé, il se tourne rapidement vers la bande dessinée et, après une histoire courte parue dans « les Récits » sur le Diable, il se lance dans son grand projet : la série « Hispanola » aux éditions Vents d’Ouest, qui comporte quatre volumes d’une grande finesse narrative et graphique.
« L’Anticycle », histoire inachevée dans l’éphémère magazine Golem en 1998 lui permet de proposer une série de SF aux éditions Soleil : « le Temps des Cendres ». Trois albums plus tard, il entame en 2001, « Enwin » (Soleil) où l’on s’aperçoit que Fabrice Meddour est tout aussi à l’aise dans la Fantasy que dans les autres genres.
Mettant en pause sa dernière série « Gilles de Carpe » (Soleil), le talentueux auteur revient aux éditions Vents d’Ouest avec une nouvelle série qui ne manque ni de punch ni d’élégance !

 

Le roi des singes, de Fabrice MeddourJohn Arthur Livingstone – Le roi des singes
Dessins Fabrice Messour – Scénario Philippe Bonifay – coloriste Stéphane Paitreau
Éd. Vents d’Ouest, 2012

« Le Lord contient son masque de ses deux mains, mais la bête laisse échapper ses premiers rugissements »
Londres, à la fin du XIXe.
Darwin a disparu il y a peu, et voici qu’apparaît à point nommé un homme qui illustre la proximité entre l’Homme et le singe…
John Arthur, aujourd’hui lord anglais, est cet homme extraordinaire. Il a été retrouvé enfant sur une île où il vivait nu, en compagnie d’orang-outans. Douloureusement, il a appris à se plier aux codes de la civilisation, à dompter son animalité.
Cependant, des jeunes femmes se font assassiner dans les ruelles sombres de Londres… Le monstre est-il de retour ou est-ce une nouvelle bête qui rôde ?

Bibliographie aux éditions Vents d’ouest

  • L’Ultime Chimère – Coffret 7 volumes, T1 à T7 (Brice Goepfert, Héloret, Philippe Aymond, Griffo, Olivier Mangin, Fabrice Meddour, Laurent-Frédéric Bollée) – éditions Glénat – 2011
  • La Geste des chevaliers dragons – Le choeur des ténèbres, éditions Soleil – 2009
  • Ganarah t3 : La voix du passé, 2010
  • Ganarah t2 : Un palais, des arbres et des fruits rouges, 2006
  • Ganarah t1, 2005
  • Hispanola t3 : Vicky, 1997
  • Hispanolat t1 : le Sérum, 1997

 

En savoir plus :

Les albums de Fabrice Meddour sur digiBiDi

La fiche du roi des singes sur digiBiDi, avec les 5 premières pages de l’album consultables

Albums sur Passion Culture

 


Portrait de Stéphane Robert - Djet

Stéphane Robert (Djet)

 

Auteur de BD et storyboarder.

Djet est né le 17 août 1982 à l’ile de la Réunion. En 2001 il déménage à Paris pour ses études – BTS de communication, licence d’Arts appliqués-
Son premier stage professionnel lui ouvre les portes du dessin animé où il est embauché comme assistant puis comme storyborder. Rattrapé par sa première passion, la bande dessinée, il fait ses premiers pas professionnels avec L. Danjou.

La sortie du diptyque l’Ile de Puki, en 2011 et 2012, marque la première publication en histoire longue du duo avec L. Danjou qui fonctionne à merveille. Le premier tome est salué par une sélection au prix Jeunesse d’Angoulème.
Parallèlement à la réalisation de Puki, Djet réalise en compagnie de Grelin et Maëlle C une histoire courte pour le collectif Brume ayant pour sujet l’environnement, aux éditions CFSL Ankama.

 

L'île de Puky, de Stéphane RobertAu début le cœur… L’île de Puki T1
Danjou , Djet et Maëlle C

Fonctionnant en diptyque, le premier tome peut paraître déroutant car il débute sur une idée inhabituelle : l’héroïne se réveille dans un endroit inconnu et complètement amnésique. Elle ne sait plus qui elle est : son passé, sa famille et même son prénom sont partis aux oubliettes ! Et comble de malheur : elle se retrouve avec quelques attributs de cochon ! Pour retrouver la mémoire et quitter l’île Iaga (c’est son nom), chaque enfant doit trouver et réparer son totem. La dernière pièce, le coeurâme est introuvable, mais Puki représente l’espoir face au terrifiant Shoda, l’espoir aussi de quitter l’île…

 

L'île de Puky, tome 2, de Stéphane RobertÀ la fin l’âme… L’île de Puki T2
Danjou , Djet et Maëlle C

Si le premier tome s’attardait sur les us et coutumes de l’île d’Iaga, cet opus apporte tous les éclaircissements que le lecteur attendait et donne même tout son sens au scénario. Celui-ci prend d’ailleurs tellement d’ampleur que l’on ne peut que le qualifier de génial.

 

En savoir plus :

L’île de Puki, T1 sur Mythologica

L’île de Puki, T2 sur Mythologica

Book (Planches en ligne – album photo Google +)

Albums Google +

 


Portrait Tito

TITO

 

Tiburcio de la Llave, alias TITO, est né le 4 mai 1957 près de Tolède (Espagne).

À l’âge de six ans, il quitte son pays et s’installe dans la région parisienne où il vit encore aujourd’hui.
En 1974, il étudie les arts graphiques au lycée de Sèvres et crée le fanzyne Cyclone où il publie ses premières bandes dessinées.
À vingt ans, il entre dans un studio de publicité. Sa véritable carrière de dessinateur de BD ne débute qu’en 1980 lorsqu’il crée pour « Aïe ! » puis pour le magazine Circus la série Jaunes sur un scénario de Jan Bucquoy.

 

Le choix d'ivana, de TITOLe choix d’Ivana
Éditions Casterman

 

Sarajevo, juillet 2008. Dans la capitale martyre de Bosnie-Herzégovine, où la vie a peu à peu repris son cours depuis la fin du conflit dans l’ex-Yougoslavie, on se réjouit de l’arrestation de Radovan Karadzic. Mais Ivana, que l’on sent tourmentée par les souvenirs douloureux des années de guerre, semble avoir du mal à se joindre à la liesse.
On comprendra peu à peu que la jeune femme est hantée par la mémoire d’un événement tragique… Il lui faudra tout son courage pour oser suivre son instinct et partir sur les routes d’Europe à la recherche de son passé !

Bibliographie

Les albums de TITO sur le site de Casterman

En savoir plus :

  • Le choix d’Ivana sur le site des éditions Casterman
  • Série « JAUNES ». Inspecteur de police, en Belgique, Jaunes est un personnage tourmenté par le souvenir de son père juif, mort pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Série « SOLEDAD ». Tito traduit l’atmosphère des petits villages espagnols à travers des scènes où se résume en quelques pages toute l’intensité de l’Espagne.
  • Série «TENDRE BANLIEUE ». Chronique réaliste des années collège et lycée, cette série est avant tout une bande dessinée d’ambiance. Tito brosse avec tendresse et précision le portrait objectif d’une génération aux prises avec des problèmes quotidiens liés à l’adolescence en milieu urbain.
  • Le blog de TITO

 

œnologue

Nouvelles et poésie

Portrait Michel Delaunay

Michel Delaunay

 

Michel Delaunay, auteur de notre région, ancien banquier devenu écrivain, a toujours écrit des poèmes et des recueils de nouvelles régionales, fruits de son imagination.
Il a aussi retracé l’épopée de Guillaume le Conquérant de Valognes à Falaise en alexandrins.
« C’est vrai que je me documente beaucoup, mais toutes les histoires sont inventées. »

 

Ma fenêtre à bonheur, de Michel DelaunayMa fenêtre à bonheur
Éditions Les Ornementales – 2012

La poésie est à la littérature ce que la broderie est à la couture…
Mais, outre le coup de stylet que requiert cet exercice académique, le rôle social du poète s’est parfois perdu dans les voies de l’ésotérisme corporatif…
Qui clame encore la dimension symbolique d’un métier, comme Hugo a pu sublimer le Semeur par son fameux Geste Auguste ?
Quand les valeurs s’évaporent au feu dévoreur du « tout argent », il ne nuit pas de chanter quel artiste, quel alchimiste, même peut-être un boulanger, un cuisinier, un paysan, un jardinier.
À solenniser la part de chacun dans le grand canevas économique, le poète restitue à tous reconnaissance et légitimité.
À l’heure où l’on gère et préside tout en « pompiers frénétiques », il retisse les attitudes individualistes, réordonne l’activité économique et sociale dans une vue d’ensemble positive pour célébrer le chant du monde.

 

Bibliographie

  • Ma fenêtre à bonheur, éditions Les Ornementales – 2012
  • Le mystère de la Roche d’Oëtre, éditions De L’Ornal – 2009
  • Contes spéciaux de Normandie Tome II

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Michel Lautru

Michel Lautru

 

Auteur ornais, cité maintenant régulièrement dans les anthologies poésie de Rue du monde, Bayard jeunesse et Milan, il poursuit son travail d’écriture avec :
« Et si la graine parle encore« , un ensemble de textes sur la société actuelle, la planète, le contact avec les autres, mais aussi la solitude au quotidien.

Ajoutons qu’un spectacle d’une vingtaine de chansons a été créé l’an dernier en Vendée et qu’un spectacle poétique sur le thème de l’exclusion sera joué à Paris (Maison des métallos) en mars 2013, par de jeunes comédiens, la compagnie Passeurs de mémoires, un spectacle mis en scène par Dominique Lurcel.

 

Si la graine parle encore, de Michel Lautru, illustrations Agnès RainjonneauSi la graine parle encore
Éditions Soc et Foc

Michel Lautru nous livre un bouquet de petits textes ciselés entre humour et gravité. On y côtoie océan écumant, éléphants accrochés aux rideaux, trois myrtilles dans la mousse, mais aussi solitude ou désespoir assis sur un banc. Condensés de la vie ponctués des gestes colorés d’Agnès Rainjonneau. Au bout du poème, cette invitation à assumer d’autres gestes, pour s’associer à l’univers du poète et de l’artiste :
Et si la graine parle encore
Alors prends la graine
Car c’est bien dans le désert
Qu’on fait naître l’espoir

 

Bibliographie

  • Et si la graine parle encore, illustrations Agnès Rainjonneau – éditions Soc et Foc – 2011
  • Mon papa a de gros bras, illustrations Agnès Rainjonneau – éditions Soc et Foc
  • Les jupes s’étourdissent, illustrations Marlène Lebrun – éditions Soc et Foc
  • Désirs nomades, illustrations Agnès Rainjonneau – éditions du conseil général de l’Orne
  • Le P de la poule et le Q du coq, illustrations Agnès Rainjonneau – éditions Mémoires et cultures
  • Barnabé Crotte de Nez, illustrations Agnès Rainjonneau – éditions Mémoires et cultures
  • Rouge-cœur, Bleu-tendre, illustrations Agnès Rainjonneau – autoédition
  • Musique et Poésie, ouvrage pédagogique en collaboration avec Joël Genetay – éditions Fuzeau

 

En savoir plus :

Fiche auteur de Michel Lautru sur le site de Soc et Foc

Fiche auteur de l’illustratrice Agnès Rainjonneau sur le site de Soc et Foc

 

 


Christophe Machand

Christophe Marchand

 

Christophe Marchand est né en Normandie, a poursuivi ses études à Paris. Il est actuellement enseignant en école primaire. Il utilise la littérature, la poésie comme supports pour différents projets pédagogiques. Il pratique la pédagogie institutionnelle, travail présenté dans l’ouvrage Actualité de la pédagogie institutionnelle – Le livre des groupes aux éditions Matrice paru en 2011, auquel il a activement participé à l’écriture.

 

Feuilles de guerre, de Christophe Marchand Feuilles de guerre
Éditions Édilivre

Un voyage au cœur du monde et de sa musique. La rencontre avec les hommes et les femmes qui font ce monde.
La rencontre avec la guerre, l’amour, la beauté de la nature. Ce recueil de textes est le témoignage d’un jeune soldat recherchant son destin dans une vie en perpétuel mouvement.
La poésie émergée dans ce livre est une correspondance à Éluard, Cendrars, Senghor ou encore Jaccottet.

 

En savoir plus :

Feuilles de guerre sur le site d’Édilivre

 


Marthe Poussin

Marthe Poussin

 

Marthe Poussin est une écrivaine alençonnaise de 28 ans qui a beaucoup voyagé entre Paris, la Normandie et Nice. Elle écrit depuis sa plus tendre jeunesse, les mots sont pour elle « la plus belle manière de s’exprimer et de faire sentir les états d’âmes : joie, tristesse et ressenti du monde qui nous entoure. »
Elle a déjà publié des ouvrages collectifs avec la Sorbonne aux éditions Sillage.
Au fil de son écriture elle a regroupé les poèmes qui ont traversé sa vie. Désenchantement est la trace de ce parcours au plus profond de ses émotions.

Passionnée de mots et chineuse de vieux papiers, elle s’est lancée dans la création de petits livres d’artistes : Marthe prélève des phrases trouvées au fil de ses vagabondages, elle essaie d’allier différentes techniques de collage et trouver du sens dans une mise en page physique et symbolique.

 

Désenchantement, de Marthe PoussinDésenchantement
Éd. Société des écrivains

« Soudain la terre tourne avec moi
J’aimerais voir le ciel pour la première fois
Et sentir l’enfance me ramener à elle
« 

« Chacun chacune
S’réchauffe le cœur
Dans ce café
Où l’on ne voit
Pas l’temps passer
« 

Ce recueil est empreint d’un esprit frais et léger dont l’on se délecte à toute heure et en toutes circonstances. L’auteur y inscrit tout son goût pour les joies simples et fugaces, les petits bonheurs qui font la vie agréable, rendant ainsi la poésie accessible à tous.

 

En savoir plus :

Désenchantement sur le site de Société des écrivains

Le blog de Marthe Poussin

 

œnologue

Policier

Portrait Nadine Mousselet

Nadine Mousselet

 

Née à Bruxelles en 1958, Nadine Mousselet est une auteure de romans policiers.

Après des études en Sciences Humaines et en psycho-pédagogie, elle devient professeur des écoles. Elle enseigne en Belgique, son pays d’origine, pendant huit ans, et arrive en France en 1986.
« Installée en France je n’ai pu enseigner car il n’y a pas d’équivalence des diplômes. Férue d’animaux, je me suis lancée dans l’élevage de Retrievers et particulièrement de Labradors. J’ai passé et obtenu un diplôme de juge canin, mais je n’ai pas exercé à ce titre me limitant au rôle d’assesseur lors des expositions canines. »
Après avoir habité en Finistère, dans la région des Abers, depuis 1994 elle vit à 11 km du Mont Saint-Michel dans la région de Pontorson.
Dès 1999, elle écrit des nouvelles dont certaines ont été publiées dans la presse féminine.
En 2008, Nadine Mousselet inaugure une nouvelle série cette fois destinée aux enfants.
Elle est membre de la Société des auteurs de Normandie.

 

L'or rouge, de Nadine MousseletL’Or Rouge
Une enquête de Laura Claes

Le capitaine de police Fred Jumet, originaire de Saint Malo,va perdre sa mère suite à une agression de rue.
Il fait appel à ses collègues, Laura Claes et Joël Bricart, pour mener l’enquête sur le malfrat qui a agressé sa mère.
Des évènements inquiétants sont mis à jour.
Dans un camp de Roms des adolescents disparaissent. Certains ne reviennent jamais, d’autres reviennent mutilés, le dos barré d’une énorme cicatrice.
La guérisseuse du camp affirme qu’on leur vole des reins. Leur autopsie confirme ses dires.
L’enquête met à jour des faits hallucinants et révèle l’horreur absolue.
La cité corsaire serait-elle la plaque tournante d’un trafic d’organes ?

 

Bibliographie aux éditions Corlet

  • Chantage meurtrier à Avranches, 2004
  • Scalpées dans la baie, 2006
  • Festin mortel, 2007
  • Pour ta pénitence, 2009
  • Vitriol, 2010

Bibliographie aux éditions Epona

  • Au Fil du Sang, 2011
  • L’Or Rouge, 2011
  • La part des anges, 2011

Dans la collection Jeunesse des éditions Corlet

  • Un mystère à résoudre
  • Laïka et la Société secrète de Normandie
  • Trafic au cirque
  • le Fantôme d’Halloween

 

En savoir plus :

Le site de Nadine Mousselet

L’interview sur Plume libre

 


Anne de Pasquale

Anne de Pasquale

 

« Je suis née à Berkeley, en Californie – quatrième et dernier enfant d’une mère américaine pianiste musicienne et d’un père suédois capitaine dans la marine marchande. Il m’a vue pour la première fois quand j’avais 2 ans et demi – à cette époque, il partait longtemps sur son cargo.
Mon grand-père maternel était à la tête du département philosophie à l’Université de Californie à Berkeley, et charpentier dans son temps libre. Ma grand-mère était une des premières femmes à ouvrir sa porte aux femmes noires, leur apprenant à lire et à écrire.
À 17 ans, j’étais acceptée à l’université à Santa Cruz. Mais avant, ma mère nous a offert, à moi et une de mes sœurs, un voyage d’un an en Europe. On a acheté un Volvo en Suède, puis on a traversé le continent en faisant du camping. Destination, Grèce….
J’y suis restée presque 4 ans. 6 films et une pièce de théâtre plus tard, j’ai quitté la Grèce pour la France, et y avais rencontré un groupe de cinéastes français à un festival à Rabat qui m’ont encouragée à tenter ma chance à Paris. J’ai pris ma petite voiture, conduit jusqu’à Paris et me voilà dans une nouvelle vie en France….

Je me suis mariée à un journaliste, Gilles Durieux, j’ai eu deux fils, Yann et Jérémie, j’ai fait des films, des séries TV, quelques disques…
Puis, un nouveau mariage avec Frédéric de Pasquale, comédien, et un troisième fils, Chris, et un jour il m’emmène dans un pays qui s’appelle le Perche où il avait tourné une série de télé longtemps avant… On est tombé raide d’amour d’une ferme…
On a quitté Paris et je vis dans ce petit paradis depuis plus de 20 ans. »

Co-scénariste de 40 moyens métrages pour TF1
Co-scénariste du téléfilm Le fils de Paul (Didier Grousset – CANAL + / France 2)

 

Les couleurs de la peur, d'Anne de PasqualeLes couleurs de la peur

Dans les collines de Berkeley, une jeune femme rentrant du tennis est renversée par un chauffard qui prend la fuite.
Personne n’a rien entendu..
A la clinique, Eleanor, sa petite fille de huit ans se cache sur son lit lorsque quelqu’un pénètre dans la chambre.
Une infirmière ? Un médecin ? La scène dont la fillette est témoin involontaire va la traumatiser au point de la rendre muette…
Seize ans plus tard, Eleanor n’a toujours pas recouvré l’usage de la parole et la disparition de sa mère ne cesse de la hanter.
Que s’est il passé cette nuit du 29 mars 1994 ?
Qui est responsable de la mort de sa mère ?

 

Bibliographie

  • Les couleurs de la peur, éditions Marabout – 2012
  • Dites moi qu’elle est vivante, éditions Marabout Polar – 2010

 

œnologue

Roman historique

Portrait Gilles Letournel

Gilles Letournel

 

Gilles Letournel est originaire de La Ferté-Macé, dans l’Orne. Il habite à Ouistreham (Calvados).
Ancien cadre supérieur dans l’industrie, passionné de voile et d’équitation, Gilles Letournel s’est tourné vers l’écriture, une nouvelle passion qu’il s’est découverte au moment de prendre sa retraite.
Il vient d’achever son cinquième roman, publié chez l’Ornal, un éditeur que l’auteur a découvert à l’occasion d’un salon du livre. Et dont l’ambition est de mettre en valeur tout ouvrage traitant du département de l’Orne ou de la Normandie.

 

Du Vinh-Long à la Normandie, de Gilles LetournelDu Vinh-Long à la Normandie

Décembre 1922. Le Vinh-Long, navire de la classe annamite transportant les troupes françaises vers l’Orient, est ravagé par un incendie au large de Constantinople.
Trois jeunes militaires assistent, impuissants, à la mort tragique de leur camarade avant d’être secourus par un navire de guerre américain…
Vingt-deux années plus tard, en août 1944, lors de la libération de Rânes, un village situé au cœur du département de l’Orne, un événement improbable met en présence Charles, l’un des trois rescapés, avec Ben, le fils de leur sauveteur…

Une belle histoire d’amitié sur fond de Seconde Guerre mondiale dans l’Orne.
Ce roman historique, fondé sur des faits réels, un membre de la famille de l’auteur se trouvait à bord du Vinh-Long, met en scène les destins croisés de trois hommes pendant la Seconde Guerre mondiale, autour d’un soldat américain et de son fils.
Une surprenante et touchante histoire d’amitié.

 

Bibliographie

  • Du Vinh-Long à la Normandie, éditions de L’Ornal – 2011
  • À la recherche du vrai père, un regard celte, 2006
  • La Boissière, éditions L’Ecir – 2006
  • Le retour de Guillaume le Conquérant en 1067, Humubaire (prix André-Maurois et Fulbert-de-Chartres) – 2006
  • Un ermite aux Ecrébou, édité par Emmanuel Voisin pour les éditions du Phare – 2002

 

En savoir plus :

Du Vinh-Long à la Normandie, sur le site des éditions de L’Ornal

 

œnologue

Histoire

Portrait Gérard Bourdin

Gérard Bourdin

 

 

 

Les Ornais face au feu, de Gérard BourdinLes Ornais face au feu (1914-1918), 105 000 morts
Le Pays Bas-Normand – revue trimestrielle

La Grande Guerre entraîne la mort de 10 500 Ornais… Ajoutons 3 500 mutilés, 4 800 veuves, 5 000 orphelins.
D’abord l’entrée en guerre : elle se fait avec tristesse, acceptation, sang-froid.
30 000 soldats sont rapidement mobilisés, intégrés pour la plupart au 103e régiment d’infanterie d’Alençon, au 104e d’Argentan, à un bataillon du 130e caserné à Domfront, au 14e hussards d’Alençon…

En août, ces régiments affrontent de meurtrières batailles, en Belgique à Virton et Ethe. Le 22 août 1914 est une des journées les plus meurtrières de l’histoire de la population du département.
Ce 22 août tombe le lieutenant-colonel Wallerand de Hautecloque, commandant du 14e hussards d’Alençon (oncle du futur général Leclerc). Sont aussi frappés le 22 Charles Aveline, fils du maire d’Alençon, le 23 le docteur Vayssières de Flers…

Nos régiments fournissent les soldats des fameux taxis de la Marne.

Nous sommes avec les Ornais, au cœur des grandes batailles grâce aux Journaux des Poilus, celui de l’abbé Buisson, de Domfront, celui d’Henri Delaître, né à Flers, instituteur à Mortagne, celui d’Henri Delaunay, de Saint-Denis-sur-Sarthon…

 

Bibliographie

  • Les paysans dans l’Orne de 1940 à 1944 – La double déception, Le pays Bas-Normand, revue trimestrielle, n° 3-4, 1995, 149 p.

Le Pays Bas-Normand
BP 415
61107 – Flers cedex
Adresse mail : lepaysbas-normand_orange.fr (remplacer le signe _ par @)

 

 


André Davy

André Davy

 

André Davy est passionné par l’histoire de France, particulièrement celle de l’Armorique, déjà auteur de plusieurs biographies qui ont compté dans notre histoire locale.
Il est à la recherche de l’anecdote, du fait vrai, qui confirment et agrémentent ses récits.

 

 

 

La véritable histoire des ducs de Normandie, d'André DavyLa véritable histoire des ducs de Normandie
Éditions Galodé – 2011

La véritable histoire des ducs de Normandie raconte l’histoire des ducs et les femmes qui ont joué un grand rôle, en mettant l’accent sur ces détails qui échappent souvent par manque de concordance avec d’autres faits passés ou à venir.

« Je ne pensais pas écrire, mais ma passion pour l’histoire m’a permis de m’adonner à celle de l’ancien régime, dont le Massif armoricain est si riche, avec ses duchés de Bretagne et de Normandie. Toujours à la recherche de l’anecdote, du fait vrai, qui confirment et agrémentent l’histoire militaire et civile de ces périodes. »

Bibliographie

  • La Marine de Colbert et le Marquis d’Amfreville, en attente d’édition
  • La véritable histoire des ducs de Normandie, éditions Galodé – 2011
  • Les Davy dans l’histoire, décrit la généalogie des Davy de la Manche
  • Les Barons du Cotentin, éditions Eurocibles -2009
  • Le Duc de Mercoeur, éditions Humussaire – 2007
  • Frères d’Armes (Bertrand Du Guesclin & Olivier de Clisson), éditions Société des écrivains – 2005
  • Mémoire Secrète d’une Seigneurie, éditions Paoland 2002 – réédité par les éditions Société des écrivains en 2004
  • Gabriel II de Montgomery, éditions Paoland – 2001, réédité en 2010

 

En savoir plus :

Site d’André Davy

Contact : andre.davy@cegetel.net

 


Alain Ponchel

Alain Ponchel

 

Alain Ponchel, ancien élève au Lycée Alain d’Alençon, est aujourd’hui professeur agrégé d’histoire au lycée Marguerite de Navarre.
Il y enseigne aussi le théâtre.
Il collabore régulièrement aux publications de la Société historique et archéologique de l’Orne. Alain Ponchel est l’auteur de manuels scolaires.

 

 

1811, Alençon reçoit l'Empereur, d'Alain Ponchel1811, Alençon reçoit l’Empereur

Carnet de voyage imaginaire relatant un fait réel

31 mai – 2 juin : Alençon reçoit l’Empereur lors d’une étape importante d’un voyage de douze jours en Basse-Normandie.
En 1811 Napoléon est au faîte de sa gloire. C’est en souverain accompagné de sa jeune épouse, Marie Louise, qui vient de lui donner un héritier, qu’il fait l’honneur de sa présence à Alençon.
Ces journées qui ont marqué l’histoire de notre ville, sont décrites par le menu dans ce carnet de voyage imaginaire, rédigé et illustré par Alain Ponchel.
Il campe le personnage de Louis Dubois qui, en qualité de rédacteur au Journal de l’Orne, rapporte l’évènement.

Grâce aux documents réunis par Madame Guilbaud, archiviste municipale, nous suivons les intenses moments de préparatifs de cet accueil, le déroulement des principales audiences et les décisions politiques et administratives, les fêtes et les réjouissances populaires.

Bibliographie

  • 1811, Alençon reçoit l’Empereur, Alain Ponchel – ville d’Alençon – éditions de l’Ornal
  • L’Orne en 1811 et 1815, Alain Ponchel in Bulletin trimestriel de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. CXXIX n°4 – déc. 2010
  • Les deux guerres mondiales dans l’Orne, Alain Ponchel in Bulletin trimestriel de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. CXXVIII, n° 4 – déc. 2009